Classe Mogador

La classe Mogador est une série de deux grands contre-torpilleurs de la marine nationale française prévue dès 1935 et mise en service en 1939.

Classe Mogador

Le Volta
Caractéristiques techniques
Type contre-torpilleurs
Longueur 137,4 m
Maître-bau 12,67 m
Tirant d'eau 4,57 m
Déplacement 2 884 tonnes
Port en lourd 4 429 tonnes
Propulsion 2 turbines à vapeur
3 chaudières
Puissance 92 000 ch
Vitesse 39 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 4x2 canons de 138 mm
2x2 canon de 37 mm AA
2X2 mitrailleuses AA de 13.2 mm
10 (2x3,2x2) tubes lance-torpilles de 550 mm
32 Grenades anti-sous-marine et 40 mines
Rayon d’action 4 000 nautiques à 18 nœuds (721 tonnes de mazout)
Autres caractéristiques
Équipage 12 officiers, 226 hommes
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Commanditaire Marine nationale française
Période de
construction
1935-1939
Période de service dès 1939
Navires construits 2
Navires prévus 6
Navires annulés 4
Navires démolis 2

Caractéristiques

Contre-torpilleur Mogador (1939)

Inspirés de la classe Le Fantasque, ces deux contre-torpilleurs sont très rapides (à ses essais le Volta atteint la vitesse de 43 nœuds) et doivent servir d'éclaireurs aux cuirassés de classe Dunkerque. Avec leurs huit pièces de 138 mm en 4 tourelles doubles, ils ont une puissance de feu supérieure à celle de tous les contre-torpilleurs et destroyers en service en 1939.

Nom Chantier naval Lancement Mise en service Fin de service
Mogador Arsenal de Lorientsabordé le
Volta Ateliers et chantiers de Bretagne à Nantessabordé le

Service

Le Mogador et son sister-ship le Volta sont intégrés à la Force de Raid lors de sa formation le . Ils étaient présents lors de l'attaque des Britanniques à la bataille de Mers el-Kébir du . Seul le Volta réussira à s'échapper et à rejoindre Toulon. Le Mogador, frappé par un obus de 380 mm, voit son arrière détruit par l'explosion de ses grenades anti-sous-marines. Resté à flot, il sera réparé sommairement et ralliera Toulon le .
Le Volta, en service, et le Mogador en réparations seront coulés lors du sabordage de la flotte française à Toulon le pour ne pas être capturés par les troupes allemandes.

Articles connexes

Liens externes


Bibliographie

  • (en) Destroyers of World War Two de M.J. Whitley (Naval Insitute Press - 1982) (ISBN 0-87021-326-1)
  • (en) Robert Gardiner et Roger Chesneau, Conway's All the World's Fighting Ships (1922-1946), [détail de l’édition]

Sources

Notes et références

    • Portail de la Marine française
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