Monique Iborra
Monique Iborra, née le à Maison Carrée (Algérie), est une femme politique française, membre du Parti socialiste (PS) puis de La République en marche (LREM). Elle est députée de la Haute-Garonne depuis 2007.
Pour les articles homonymes, voir Iborra.
Monique Iborra | |
Fonctions | |
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Députée française | |
En fonction depuis le (15 ans, 2 mois et 15 jours) |
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Élection | 17 juin 2007 |
Réélection | 17 juin 2012 18 juin 2017 19 juin 2022 |
Circonscription | 6e de la Haute-Garonne |
Législature | XIIIe, XIVe, XVe et XVIe (Cinquième République) |
Groupe politique | SRC (2007-2016) SER (2016-2017) LREM (depuis 2017) |
Prédécesseur | Hélène Mignon |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Maison-Carrée (Algérie) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS (jusqu'en 2016) EM/REM (depuis 2016)[1] |
Conjoint | Manuel Iborra |
Enfants | Jean-Philippe et Sophie |
Biographie
Formation et carrière professionnelle
Après un baccalauréat en philosophie, elle obtient le diplôme de sage-femme, métier qu'elle exerce pendant huit ans. Enseignante à l'école de sage-femme, elle exerce à la maternité de l'hôpital La Grave à Toulouse pendant dix ans, puis elle devient chargée de mission à la direction départementale de l'action sanitaire et sociale. Fondatrice de la Fédération nationale des associations de sages-femmes, elle en assure la présidence pendant cinq ans.
Élue locale
Monique Iborra est adjointe au maire de Lévignac-sur-Save entre et , puis conseillère municipale de Muret du au .
En , elle est élue au conseil régional de Midi-Pyrénées dont elle est première vice-présidente chargée de l'emploi, de l'insertion, de la formation professionnelle, de l'apprentissage et de la politique de la ville du au .
Députée
Membre du Parti socialiste, elle est élue députée dans la 6e circonscription de la Haute-Garonne pour la XIIIe législature le [2], en battant, au deuxième tour, Françoise de Veyrinas (UMP) avec 55,10 % des suffrages. Elle succède ainsi à Hélène Mignon (PS) qui ne se représentait pas. Elle est réélue le dans la même circonscription, avec 65,49 % des suffrages.
Mediacités révèle en que lors de la campagne législative de 2012, Monique Iborra s'attache les services de la société de communication de sa fille, Sophie Iborra ; ainsi, 27 688,13 euros (soit près de 55 % de ses dépenses de campagne) lui sont versés. Sophie Iborra souligne auprès des journalistes avoir « facturé en dessous des prix du marché […] il n'y a pas eu d'enrichissement ». Après sa victoire et jusqu'en 2017, la députée emploie sa fille comme attachée parlementaire, jusqu'à sa démission début , « dans la foulée des révélations du Canard enchaîné sur le passé de collaboratrice parlementaire de Pénélope Fillon » et avant le vote la loi pour la confiance dans la vie politique qui introduit l’interdiction de certains emplois familiaux pour les parlementaires[3],[4].
Elle fait partie de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, et membre de la Délégation aux outre-mer. Elle est également vice-présidente du groupe d'études sur l'Industrie aéronautique, membre des groupes d'études antisémitisme, enjeux du vieillissement et professions de santé et coordination sanitaire. Elle est par ailleurs membre du groupe des parlementaires de l'espace, secrétaire du groupe d'amitié France-Brésil et membre des groupes d'amitié France-Croatie et France-Israël[5].
Au sein du Parlement, elle s'intéresse à l'emploi[6],[7], à la formation professionnelle, à la santé et à la dépendance.
En , elle est exclue du Parti socialiste[8] pour une durée de deux ans avec six mois de sursis pour ne pas avoir soutenu la candidate du parti, Carole Delga, lors des élections régionales dans la nouvelle région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. Elle avait préféré soutenir Philippe Saurel, maire de Montpellier.
Elle parraine Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle de 2017[9] et intègre le comité politique national du mouvement En marche[10]. Candidate pour un nouveau mandat sous l'étiquette La République en marche, elle se place en tête au premier tour avant d'être réélue au second avec 55,87 % face au candidat de La France insoumise Patrick Jimena[11].
En , à l'occasion de la remise en jeu des postes au sein de la majorité, elle se porte candidate à la présidence de la commission des Affaires sociales[12].
Monique Iborra est réélue députée le 19 juin 2022 avec seulement trois voix de plus sur son concurrent Fabien Jouvé (NUPES). Un recours devant le Conseil constitutionnel est déposé, prétextant plusieurs irrégularités[réf. nécessaire].
Notes et références
- « La députée Monique Iborra exclue du PS : "un coup de Carole Delga" », sur JDD, (consulté le ).
- « Mme Monique Iborra : Assemblée nationale », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- Sylvain Morvan et Jean-Luc Ferré, « Comptes de campagne : les bonnes affaires familiales de la députée Iborra », Mediacités,
- « Emploi familial, campagne de 2012 : une députée LREM (et ex-PS) épinglée », nouvelobs.com, 10 octobre 2017.
- Assemblée Nationale, « Mme Monique Iborra - Haute-Garonne (6e circonscription) - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- « N° 1107 - Rapport d'information de Mme Monique Iborra déposé en application de l'article 145 du règlement, par la commission des affaires sociales, en conclusion des travaux d'une mission d'information sur Pôle emploi et le service public de l'emploi », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- « N° 2264 tome V - Avis de Mme Monique Iborra sur le projet de loi de finances pour 2015 (n°2234) », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- « Monique Iborra, exclue du PS, riposte : « Je suis candidate aux législatives » | Politic Region Plateforme #citoyens #elus #Occitanie », sur www.politicregion.fr (consulté le )
- Pascal Pallas, « Primaire de la gauche : qui soutient qui, à Toulouse et en Haute-Garonne », sur actu.cotetoulouse.fr, Côté Toulouse, (consulté le ).
- Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
- Clément Pétreault, « L'Assemblée nationale et le bal des ambitieux », sur lepoint.fr, (consulté le ).
Liens externes
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