Monique de Marco

Monique de Marco, née le à Decazeville (France), est une femme politique française. Elle est sénatrice écologiste de la Gironde depuis septembre 2020.

Pour les articles homonymes, voir De Marco.

Monique de Marco
Fonctions
Sénatrice française
En fonction depuis le
(1 an, 11 mois et 2 jours)
Élection 27 septembre 2020
Circonscription Gironde
Groupe politique EST
Conseillère municipale de Talence
En fonction depuis le
(21 ans, 5 mois et 16 jours)
Élection
Réélection

Conseillère régionale d'Aquitaine
Vice-présidente (2010-2015)

(11 ans, 8 mois et 12 jours)
Élection 28 mars 2004
Réélection 21 mars 2010
Président Alain Rousset
Biographie
Nom de naissance Monique Truel
Date de naissance
Lieu de naissance Decazeville (France)
Nationalité Française
Parti politique EÉLV
Profession Enseignante à la retraite

Biographie

Née à Decazeville dans l'Aveyron, après son baccalauréat obtenu à 18 ans, Monique de Marco, née Truel, rejoint en 1971 Bordeaux pour suivre ses études. Elle exerce comme professeure de technologie en collège durant trente ans et habite Talence depuis 1990.

Dans les années 1980, elle créé un collectif d’opposition au camp militaire du Larzac[1] milite dans des comités anti-nucléaires, puis dans les années 1990, elle s’engage auprès d’associations environnementales[2].

En 1990, elle adhère au parti Les Verts au sein du groupe départemental de la Gironde puis en 1992 à celui régional d’Aquitaine[3].

Administratrice d’associations de protection de la nature (FNE Nouvelle Aquitaine, SEPANSO) elle a participé ces dernières années à des programmes prospectifs tels que dernièrement le SRADDET de Nouvelle Aquitaine approuvé en mars 2020[4].

Parcours politique

Mars 1993, elle entre dans la vie politique en étant la suppléante de Noël Mamère, maire de Bègles depuis 1989, candidat écologiste aux élections législatives dans la 3e circonscription de la Gironde. Noel Mamère échouera face au candidat du RPR, Gérard Castagnéra (1943-septembre 1993), maire de Talence[1].

Elle se présente aux élections municipales de 1995 de Talence (Gironde), conduisant une liste autonome des Verts, obtient 8,8% des votes et donc aucun élu[5].

En revanche aux élections municipales suivantes de 2001, elle entre au conseil municipal après avoir obtenu 19 % des voix exprimées et conduit en tête une liste autonome des Verts.

En mars 2004, elle conduit la liste des Verts aux élections cantonales sur le canton de Talence. Sa liste obtient 11 % des voix au 1re tour mais se retrouve devancée par les socialistes et le centre. Au 2e tour, Gilles Savary (PS) l’emporte sur Alain Cazabonne (UDF).

La même année, aux régionales de 2004, elle est élue en mars[6] au Conseil régional d'Aquitaine sur la liste d'Alain Rousset avec 8 autres écologistes.

Aux municipales de 2008 sur Talence, elle est en seconde position sur une liste d’union avec le Parti socialiste conduite par Gilles Savary. La liste perd au second tour face à celle d’Alain Cazabonne[7]. Monique de Marco est cependant réélue avec 8 autres colistiers. Gilles Savary démissionne du Conseil municipal.

Monique de Marco, est désignée par Europe Écologie Les Verts, tête de liste aux élections régionales d’Aquitaine de 2010. Elle a été préférée à Marie Bové. A cette élection de 2010, contrairement à celle de 2004, les Verts ne font pas liste commune avec le PS, reprochant au président Alain Rousset, son soutien aux grands projets de construction d’infrastructure (LGV Sud Europe AtlantiqueLI et Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest, Autoroute A65 entre Langon-Pau…). Au second tour, sa liste ayant fusionnée avec celle d’Alain Rousset, elle est réélue et occupe le poste de vice-présidente chargée de l'environnement et de l'adaptation au changement climatique[8]. A ce titre, elle a conduit des projets tels que les Territoires à énergie positive, l’Agence régionale de la biodiversité, ou encore le Comité scientifique régional sur le changement climatique en Aquitaine (AcclimaTerra)[9]. Pour se consacrer pleinement à son mandat de vice-présidente, elle choisit d'être détachée de son poste de professeure de technologie à Bordeaux[3].

Aux élections municipales de Talence en 2014, Monique de Marco est tête de liste d’Europe Écologie Les Verts (EÉLV) et obtient avec un score de 17 % pour sa liste, 3 élus (elle-même, Armand Guerin et Isabelle Rami)[10],[5].

Egalement en septembre 2014, Monique de Marco se présente pour la première fois aux élections sénatoriales de la Gironde. Tête de liste EÉLV, avec près de 5 % des voix exprimées des grands électeurs, elle n'obtient aucun poste au Sénat.

En 2020 aux élections municipales de Talence, Monique de Marco est 7e sur une liste d’union de la gauche conduite par l’écologiste Isabelle Rami[11]. La liste obtient 39 % des suffrages exprimés[12] et fait réélire Monique de Marco avec 7 autres élus d’opposition au Conseil municipal totalisant 43 sièges[13].

Monique de Marco se présente en tête de liste aux élections sénatoriales de la Gironde de 2020 pour la seconde fois. Bénéficiant des bons résultats des écologistes aux municipales de 2020, notamment à Bordeaux et sur la Métropole bordelaise, ce qui a renouvelé 60 % des grands électeurs, elle est élue sénatrice le dimanche 27 septembre 2020 avec 14 % des votants soit 489 voix, Monique de Marco a réussi à élargir sa base électorale, au delà de la métropole, dans des communes péri-urbaines et rurales[14]. Elle évince ainsi la sénatrice sortante de LREM, Françoise Cartron, ex-PS, qui n’obtient que 8 % des voix.

Monique de Marco prend ses fonctions au Palais du Luxembourg à partir du jeudi , jour de l'élection du président du Sénat.

Monique de Marco s'est opposée, avec succès, au plan simple de gestion de la forêt dans le département. Une polémique sur cette position a éclaté en juillet 2022 à la suite des incendies de la forêt de La Teste-de-Buch, au statut juridique particulier. Les pistes faciltant le passage des engins de secours devaient être elargies, mais les travaux ont pris du retard en raison d'une nouvelle opposition d'une association des usagers. Ainsi les incendies ont commencé sans que ces travaux d'entretien soient réalisés [15],[16].

Mandats actuels

  • Sénatrice de la Gironde depuis 2020
  • Conseillère municipale d'opposition à Talence depuis 2001

Anciens mandats

  • Conseillère régionale d'Aquitaine en 2004, vice-présidente de 2010 à 2015

Références

  1. « Monique de Marco : du Larzac au Sénat, 40 ans de militantisme », Sud-Ouest,
  2. « Site « Avec Monique de Marco, l'écologie au Sénat » », sur moniquedemarco.fr, (consulté le )
  3. « Notice sur Monique de Marco », sur archives.eelv.fr, (consulté le )
  4. « Page du SRADDET Nouvelle Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.fr/, (consulté le )
  5. « Monique de Marco s’annonce « en tête » », sur sudouest.fr, (consulté le )
  6. « Résultat des élections Régionales 2004 en Aquitaine », sur interieur.gouv.fr, (consulté le )
  7. « Nouveau conseil municipal à Talence », sur interieur.gouv.fr, (consulté le )
  8. « Sénatoriales : les ambitions vertes en Gironde », sur aqui.fr, (consulté le )
  9. « Site d'AclimaTerra », sur acclimaterra.fr (consulté le )
  10. « Les élus d'Europe Ecologie Les Verts à Talence », sur talence.eelv.fr, (consulté le )
  11. « Municipales 2020 : la gauche unie dans la liste "Talence en transition" », sur sudouest.fr, (consulté le )
  12. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 à Talence », sur interieur.gouv.fr, (consulté le )
  13. « Les élus du Conseil municipal de Talence », sur talence.fr, (consulté le )
  14. « Élections sénatoriales : pour la première fois, une écologiste est élue en Gironde », sur francebleu.fr, (consulté le )
  15. « Gironde : les écologistes ont-ils une responsabilité dans les incendies, comme l'affirment des internautes ? », sur Franceinfo, (consulté le )
  16. https://www.lefigaro.fr/actualite-france/incendie-en-gironde-une-elue-ecologiste-a-t-elle-empeche-les-amenagements-dans-la-foret-de-la-teste-20220720

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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