Monocycle street

Le Monocycle street (aussi simplement connu parmi les monocyclistes comme street) est l'un des développements tout récents du monocycle. Le but du sport est d'utiliser des obstacles qu'ils soient naturels, urbains ou conçus spécialement comme des trottoirs, des handrails, des escaliers ou des bancs pour y faire des figures.[1] Deux éléments peuvent caractériser la pratique : la technique et le style. La technique consiste à envoyer les plus grosses rotations, sauter les plus gros escaliers, grinder les plus longs rails, etc. Le style dépend du flow (fluidité) du monocycliste : de la manière dont il peut enchainer les combinaisons de figures de manière fluide et naturelle. Pour le street, la plupart des monocylistes préfèrent rouler avec des monocycles de 20" car ils facilitent les sauts et sont plus manœuvrables. Cependant, certains utilisent aussi la moins conventionnelle taille de roue de 24".

Évolutions du Street

Année 2000

En 2000 sort aux Etats-Unis la cassette "UNiVERsE: Extreme Unicycling"[2]. Réalisé par Dan Heaton et produits par Syko, le film de 40 minutes introduits le monocycle comme sport extrêmes. Trois riders s’y partage l’affiche ; Kris Holm, Adan Ryznar et Dan Heaton.

Bien que le film soit orienté Muni et Trial on peut y voir cependant Dan Heaton et Adan Ryznar esquisser les premiers jets de ce qui deviendras plus tard le monocycle Street. On aperçoit notamment Adan Ryznar exécuter les premiers grinds en monocycle sur des curbs ainsi qu’un slide sur un rail de skatepark. A noter que le trick de Street le plus élaboré de la vidéo est certainement le grind sortie 180 unispin de Adan Ryznar exécuté sur un curb en béton.    

Année 2004

Début 2004, Syko sort "UNiVERsE 2: Implosion factory"[3]. Dans ce nouveau film le casting s’agrandit et compte désormais huit têtes d’affiches. Cotés Street, on y découvre notamment Dan Doerksen, Jacinto Ayuso ainsi que Mike Clark que l’on aperçoit brièvement.

Concernant les innovations notables, on aperçoit Dan Heaton et Dan Doerksen slider les premiers handrails en monocycle. On peut voir aussi Dan Heaton exécuter un des premiers twist 540.

Le 19 avril 2004[4], la marque Française de monocycle Koxx one voit le jour et avec elle son team originel constitué entre autres de Xavier Collos qui n’est autre que le père du Street et du Flat français.[5]

Le 11 mai 2004, sur le Forum du site internet Unicycle.com, Mike Clark parle d’une nouvelle figure qu’il vient de réussir, il s’agit du premier crank flip.[6]

Année 2005

En septembre 2005, Syko sort le DVD «DEFECT»[7], dont le casting roule quasiment majoritairement en Street. Parmi les grands noms on peut notamment citer; les américains Shaun Johanneson et Mike Clark, le canadien Kevin McMullin et le Français Xavier Collos seul européen présent sur le film[8].

Le niveau ayant énormément augmenté en peu de temps, le film fourmille d’innovations. Parmi les plus notables on peut noter la démocratisation des handrail en Street avec la part de Kevin Mc Mullin et avec le célèbre rail 16 marches[9] de Seattle réussi par Mike Clark après trois jours d’essais et de chutes. On peut aussi voir un backslide de la part de Shaun Johanneson sur un curb en pente ainsi qu'un bluntslide exécuté sur un rail de skatepark par Ryan Atkins. Mais c’est au niveau des flips que l’on trouve le plus grand nombre de nouveauté, à citer: le flip catché sur six marches de Mike Clark[10], le premier double flip par Shaun Johanneson[11] et les back flips de Brian Lundgren…    

Le film marque réellement un tournant dans le monde du monocycle et ancre solidement le Street comme discipline à part entière.

A noter qu'en 2005, Shaun Johanneson réussi également le premier triple flip.[12]

Année 2006

Le 2 mars 2006 l'australien Alex Toms « Tomsey » rentre le premier double back flip.[13]

Durant l’été 2006, à l’occasion de l’Unicon XIII à Langenthal[14] en Suisse, la première compétition de Street est organisée. C’est le français Xavier Collos qui y devient champion du monde[15], devant le Canadien Kevin McMullin[16]. A noter la tentative d’un Treyflip sur quatre marches par Xavier Collos à la fin de son run.  

En France, c’est Le 29 octobre 2006[17] qu’à lieu au skate-park de Nantes la première compétition de street en championnats de France, elle est remportée par Romain Bouschbacher.

Il est important de noté qu’à cette époque le Street féminin français étais plutôt bien représenté, même si les compétitions de Street n’étais pas encore ouvert aux filles. Le team Unigirl[18] composé entre autres de Celine Novik Cecilia Ocana et Marine Mirault était très présent dans les compétitions et en vidéo.

Année 2007

En 2007, Koxx one sort le DVD « The one »[19] qui participeras grandement à l’engouement général autour de la marque, bien que le film ne contienne pas de réelle innovation notable. Grâce à son marketing et à ses monocycles la marque participeras activement à une démocratisation des disciplines urbaines.

La même année, Koxx one enrichi son team d’une nouvelle génération de monocyclistes en accueillant des riders comme Adrien Delecroix, Loïc Baud, Mat Belot et Arthur Caron. Chacun d’eux viendras à sa façon poser les premières briques du Street/Flat moderne.

Durant cette époque, aux alentours de Pontarlier un petit groupe d’ami créaient le team Keukly[20]. Composé entre autre de Loïc Baud, Mat Belot, « Samiaul » et bien d’autres, le groupe influenceras une génération entière de monocyclistes par ses vidéos.  

En juillet 2007,  au Danemark, à lieu le FLUCK[21], l’équivalent des championnats d’Europe de l’époque. Loïc Baud[22] prendra la seconde place en Street derrière le jeune hongrois Kristian Kovacz[23].

A la même période, l'anglais Mike Swarbrick rentre le premier triple back flip.[24]

Le 27 octobre 2007, à l'occasion de la CFM à Buthier , Arthur Caron met en vente le premier numéro de Switch unimag, un magasine consacré au monocycle urbain.[25]

Année 2008

Le 29 juillet 2008, à Copenhague, à l’occasion de l’Unicon 14, Adrien Delecroix devient champion du monde de Street grâce notamment à son Front flip lancé du haut d’un tas de 10 palettes. Du côté du Street féminin c’est la française Marine Mirault qui remporte le titre de première championne de Street !

Outre le fait que le podium masculin soit exclusivement Français, il est important de noter que les premières places en flat (Loïc Baud) et en trial (Max Cabot) sont occupées elles aussi par des français. On peut parler d’une certaine manière d’une apogée du monocycle urbain français.

Durant cette période, en France trois magasins (Kahero, ABC électro et CDK) jouent un rôle actif dans la démocratisation du sport en sponsorisant un grand nombre de riders et en organisant divers évènements.  

En novembre 2008 le français Luc Henaff "Stereim" réussi le premier quad flip[26]

Évolutions des monocycles

Dans le début des années 2000, les premiers monocyclistes Streets roulaient avec des monocycles trials. Ces monocycles étaient généralement constitués d'un cadre carré en acier "short neck", de pédales en métal, de longues manivelles acier en 140 millimètres et de gros pneus à crampons en 19 pouces sur 2.5 pouces.

En 2006, la marque française Koxx one sort les premiers monocycles Streets; l'Orange Bud et le Dan Heaton[27]qui reste cependant très proche de la gamme trial de l'époque.

C'est du coté du premier monocycle Flat, le Black Domina[28] que Koxx one innove réellement. le cadre passe en "long neck" et l'acier est changé au profit de l'aluminium, les pédales quant à elles passent en plastiques.

En 2009, la marque française Impact apparait et sort des cadres ronds; les Gravity. Durant plusieurs années ont retrouvera beaucoup l'utilisation de ces cadres ronds dans le Street et le Flat, notamment car ils avaient la particularité de ne pas cogner les genoux lors de la replaque de certaines figures.

Cependant, avec le développement récent des figures de type "Coasting" en Street, les cadres carrés sont de nouveaux privilégiés.

Petit à petit les manivelles tubulaires en acier laisse place au manivelles en Aluminium usiné.

Aujourd'hui, bien que chaque rider ait ses préférences, il semblerait que les monocycles Street évoluent vers des roues en 20 pouces voir 22 pouces, avec des pneus de BMX. Pour des questions de vitesses, les manivelles en 110 millimètres, plus petites, semblent êtres privilégiées.

Compétitions et règles

Depuis 2006, le Street est reconnu comme une discipline à part entière. C'est à l'occasion de l'Unicon 13[14],[29] à Langenthal en Suisse qu'est organisée la première compétition de Street.

À l'époque, chaque rider avait le droit à un passage de quelques minutes pour évoluer dans le park. Cet espace emménagé en partie en palette comprenait divers types d'obstacles: marches, rail, curb, many pad...

Le rider était alors jugé sur différents critères: Difficulté, style, réussite...

Durant les premières compétitions de Street il était fréquent de voir les riders exécuter des figures en flat, c'est-à-dire directement sur le sol et non pas sur les obstacles[30]. Depuis le règlement c'est affiné et les figures en flat ne sont plus comptabilisées.

À noter qu'il faudra attendre l'Unicon 14[16] en 2008 pour que le Flat prenne son indépendance du Street et soit reconnu comme discipline à pars entière.

En 2009, à Cologne, à l'occasion des EUC winter (anciennement appelé Wuko) et à l'initiative de Kevin Mc Mullin, les règles des compétitions évoluent. Le park était alors divisé en trois zones; généralement une partie slide, une partie marches et une partie many pad. Les pilotes, par petits groupes devaient évoluer pendant trois minutes sur chaque zones. Une fois leurs passages terminés, cinq ou six des meilleurs pilotes étaient sélectionnés pour la finale, qui s'exécutant de la même façon.

En 2022, à l'occasion de l'Unicon 20[31], de nouvelles règles sont mises en place. Elles s'inspirent d'une certaine façon de la Street League Skateboarding. Pour les qualifications, chaque rider a le droit à trois passages d'une minute dans le park. Le meilleur passage étant gardé pour départager les concurrents et choisir les huit meilleurs pour la finale. La phase finale quant à elle, se déroule de la même façon que les qualifications, à ceci près que les riders ont en plus trois tentatives de "best tricks". La note du meilleur passage combinée à celle du meilleur best tricks permettant alors de départager les finalistes.

Compétitions de Street Slopestyle

En 2014, à l'Unicon 17 à Montréal, en parallèle du Street une nouvelle discipline fait son apparition sur l'initiative du co-organisateur et monocycliste Hugo Duguay, le Street Slopestyle.

À l'image du Ski Slopestyle, les riders devaient traverser un parcours d'obstacle en enchainant des figures. Chaque rider ayant trois passages, le meilleur étant comptabilisé au classement. Généralement les compétitions de Slopestyle étaient divisées en deux phases; la qualification et la finale.

Pendant plusieurs années le Street Slopestyle sera pratiqué dans divers compétitions; Unicon[32], EUC[33], CMQ[34]...

Mais il sera supprimé à partir de 2022 à l'occasion de l'Unicon 20[31], les nouvelles règles du Street se rapprochant trop de celle du Slopestyle.

Compétitions en Street JAM

Une Street JAM consiste à rassembler dans une ville plusieurs riders durant une journée dans le but de les faire rouler sur plusieurs spots locaux.

Le podium est alors constitué des riders ayants le mieux roulés au cours de la journée. Il se peux aussi que le "Best tricks" soit récompensé.

C'est en 2012, à Lyon, que le collectif "CTB" organisa la première Street JAM à monocycle, nommée la CTB Street JAM. [35],[36]

En 2013, CTB renouvellera l'évènement mais la pluie contraindra les riders à rouler abrité dans une station de Tramway. [37]

Il faudra attendre 2016 pour que s'organise à Nantes une nouvelle Street JAM sur l'initiative de François Lizé.[38],[39]

Compétitions aux championnats de France

Depuis 2014 (hormis 2016), les phases finales des compétition de Street aux championnats de France se déroulent sous forme de battles. Les finalistes s'affrontent deux par deux, ils ont le droit chacun à dix essais sur tout le park qu'ils exécutent chacun à leurs tours. [40]

Podiums des compétitions mondiales de Street

Championnats du monde 2006 : (Langenthal, Suisse)[16],[14]

Street Masculin:

1- Xavier Collos (FR)[15]

2- Kevin McMullin (CAN)

3- David Weichenberger (AUT)

Championnats du monde 2008 : (Copenhague, Danemark)[16]

Street Masculin:

1- Adrien Delecroix (FR)[41]

2- Loïc Baud (FR)

3- Arthur Caron (FR)

Street Féminin: [42]

1- Marine Mirault (FR)

2- Hannah Kreisz (ALL)

3- Hélène Lelant (FR)

Championnats du monde 2010 : (Wellington, Nouvelle-Zélande)[16],[43]

Street Masculin:

1- Chris Huriwai (NZ)

2- Loïc Baud (FR)

3- Max Shulze (US)

Street Féminin:

1- Sophia Pellmann (ALL)

2- Irene Genelin (US)

3- (Uniquement deux participantes)

Championnats du monde 2012 : (Brixen, Italie)[16],[44]

Street Masculin:

1- Chris Huriwai (NZ)

2- Elias Pöham (AUT)

3- Raphael Pöham (AUT)

Street Féminin:

1- Mary Wegscheider (AUT)

2- Julia Belk (US)

3- Sam La Hood (NZ)

Championnats du monde 2014 : (Montreal, Canada)[16],[45]

Street Masculin:

1- Chris Huriwai (NZ)

2- Jack Sebben (CAN)

3- Maxwell Schulze (US)

Street Féminin:

1- Sam La Hood (NZ)

2- Sophia Pellmann (ALL)

3- Mary Wegscheider (AUT)

Street slopestyle Masculin:

1- Jack Sebben (CAN)

2- Eddie Ducol (FR)

3- Elias Poham (AUT)

Street slopestyle Féminin:

1-Sophia Pellmann (ALL)

2- Sam La Hood (NZ)

3- (Uniquement deux participantes)

Championnats du monde 2016 : (Saint Sébastien, Espagne)[16],[46]

Street Masculin:

1- Tim Desmet (BE)

2- Jack Sebben (CAN)

3- Kornél Auth (HUN)

Street Féminin:

1- Sam La Hood (NZ)

2- Sophia Pellmann (ALL)

3- Ebony O'Dea (AU)

Street slopestyle Masculin:

1- Waylon Batt (NZ)

2- Kornél Auth (HUN)

3- Eddie Ducol (FR)

Street slopestyle Féminin:

1- Sam La Hood (NZ)

2- Sophia Pellmann (ALL)

3- Ebony O'Dea (AU)

Championnats du monde 2018 : (Ansan, Corée du Sud)[16],[47]

Street Masculin:

1- Waylon Batt (NZ)

2- Mimo Seedler (ALL)

3- Christian Huriwai (NZ)

Street Féminin:

1- Sam La Hood (NZ)

2- Theresa Zieglwalner (ALL)

3- Nina Katharina Beckmann (ALL)

Street slopestyle Masculin:

1- Waylon Batt (NZ)

2- Tim Desmet (BE)

3- Kornél Auth (HUN)

Street slopestyle Féminin:

1- Sam La Hood (NZ)

2- Theresa Zieglwalner (ALL)

3- Nina Katharina Beckmann (ALL)

Championnats du monde 2022 : (Grenoble, France)[48],[31]

Street Masculin:

1- Mimo Seedler (ALL)

2- Clément Pujol (FR)

3- Jelle Dillen (BE)

Street Féminin:

1- Roos Seegers (NL)

2- Nina Katharina Beckmann (ALL)

3- Rebekka Wiedener (ALL)

Figures usuelles de street

Retrouvez toutes les figures de street ici

Monocyclistes de Street notoires
  • Sophia Pellmann (ALL)
  • Luke Collalto (AUS)
  • Dan Cowling (AUS)
  • Alex tom "Tomsey" (AUS)
  • Elias Poham (AUT)
  • Raphael Poham (AUT)
  • Hugo Duguay (CAN)
  • Kevin Mc Mullin (CAN)
  • Loïc Baud (FR)
  • Arthur Caron (FR)
  • Xavier Collos (FR)
  • Adrien Delecroix (FR)
  • Cleden Guichard (FR)
  • Marine Mirault (FR)
  • Krisztian Kovacs (HU)
  • Chris Huriwai (NZ)
  • Dan Heaton (US)
  • Kelly Hickman (US)
  • Shaun Johanneson (US)
  • Maxwell Schulze (US)
  • Cedric Vincent (26")(SW)

Notes et références
  1. « Street – UNICON 20 » (consulté le )
  2. (en) Dan Heaton, UNiVERsE: Extreme Unicycling (Cassette VHS), Syko,
  3. (en) Dan Heaton, « UNiVERSE 2 (Trailer) », (consulté le )
  4. « Fiche de KOXX ONE sur SOCIETE.COM », sur www.societe.com (consulté le )
  5. « Koxx-One », sur Monocycle.info (consulté le )
  6. (en) « is this a new trick? », sur Unicyclist.com, (consulté le )
  7. (en) Dan Heaton, « Defect », (consulté le )
  8. Eddie DUCOL, « Girafon Fédéré Numéro 9 : Le street », Article sur le street pages 15 à 17, sur Monocycle.info, (consulté le )
  9. « defect commentary "mike clark 16 stair rail" » (consulté le )
  10. « defect commentary "mike clark 6 stair crankflip" » (consulté le )
  11. « defect commentary "shaun johanneson double flip" » (consulté le )
  12. (en) « Syko Productions presents Shaun Johanneson », sur Unicyclist.com, (consulté le )
  13. « Flip trick », sur Monocycle.info (consulté le )
  14. (en) Franz Brandl, « UNICON XIII: Home », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  15. « Run-Xavier Collos-Unicon XIII 2006 » (consulté le )
  16. « Unicon « International Unicycling Federation » (Site regroupant les résultats et classements aux Unicons), sur unicycling.org (consulté le )
  17. « [CFM 2006] À NANTES LES 27, 28 ET 29 OCTOBRE », sur Monocycle.info, (consulté le )
  18. « Site Unigirl »
  19. « Bande annonce "The ONE" » (consulté le )
  20. Arthur CARON, « Keukly "jeunes et fiers" », Switch Unimag 3,‎ , p. 47
  21. (en) « Fluck 2007 », sur Unicyclist.com, (consulté le )
  22. « Loic Baud - street run fluck 2007 » (consulté le )
  23. « Kristian Kovacz - Europien street champion 2007 » (consulté le )
  24. « Triplebackcrankflip » (consulté le )
  25. « Switch unimag », sur Monocycle.info, (consulté le )
  26. « Quad flip-Vidéo Dailymotion », sur Dailymotion, (consulté le )
  27. mono52, « Monocycle Devil street Orange Bud », sur Skyrock, (consulté le )
  28. mono52, « Black Domina 2 », sur Skyrock, (consulté le )
  29. « unicon XIII 2006 » (consulté le )
  30. « unicon XIII 2006 » (consulté le )
  31. « STREET FINALS - UNICON » (consulté le )
  32. « Unicon 2014-Slopestyle Street » (consulté le )
  33. « Slopestyle EUC 17 » (consulté le )
  34. « CMQ 2016 - Slopestyle Finals » (consulté le )
  35. « CTB STREET JAM 2012 » (consulté le )
  36. « Pablo nous raconte le contest de street des CTB » (consulté le )
  37. Bourru, « Street Jam Session : histoire d'eau », sur Monocycle.info, (consulté le )
  38. Gingo, « Street et flat impressionant à Nantes », sur Monocycle.info, (consulté le )
  39. « Street Jam monocycle à Nantes » (consulté le )
  40. « Règles du street CFM 2014 »
  41. « Unicon 2008 adrien DELECROIX salto » (consulté le )
  42. (en) « Unicon 2008 female street podium », sur Unicyclist.com, (consulté le )
  43. « The 15th International Unicycle World Championships Held In Wellington Photos et images de collection - Getty Images », sur www.gettyimages.fr (consulté le )
  44. (en-US) « Unicon 16 | Cyclists meeting in Brixen » (consulté le )
  45. « Unicon 17 - Montréal », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  46. « UNICON 18 - Unicycling World Championship », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  47. (en-US) « Unicon 19 » (consulté le )
  48. « Results & start lists – UNICON 20 » (consulté le )
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