Mont-de-Laval
Mont-de-Laval est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
Mont-de-Laval | |||||
L'église | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Pontarlier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Plateau du Russey | ||||
Maire Mandat |
Jocelyne Ernst 2020-2026 |
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Code postal | 25210 | ||||
Code commune | 25391 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
179 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 10′ 14″ nord, 6° 37′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 570 m Max. 1 050 m |
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Superficie | 8,45 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Morteau | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
Laval-le-Prieuré | Plaimbois-du-Miroir | Montbéliardot | ||
N | Le Luhier | |||
O Mont-de-Laval E | ||||
S | ||||
Consolation-Maisonnettes, Guyans-Vennes | La Bosse | Le Mémont Le Bizot |
Urbanisme
Typologie
Mont-de-Laval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (49,3 %), prairies (26 %), forêts (23,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Sur le Mont de Laval en 1331, 1594 ; Devant le Mont de Laval en 1684[8].
Histoire
C'est en 1 331 que le village est mentionné pour la première fois ; il se nomme alors : Sur-le-Mont-de-Laval. En 1 684, il devient Devant-le-Mont-de-Laval avant de prendre son nom actuel. Au centre bourg a été planté, en 1790, un "arbre de la liberté", l’un des chênes les plus vieux du département.
En 1 815, un incendie se déclare ; 14 maisons sont détruites ainsi que l’église.
En juin 1940, le village est la cible des bombardements allemands qui touchent de nombreuses fermes ancestrales.
Église
Un premier édifice construit en 1 713, est détruit dans l'incendie de 1815. Dès 1 816, il est reconstruit ; la tempête endommage la toiture en 1840.
En 1 860, la construction d'une église plus vaste est projetée. Elle est inaugurée en 1 863 et se caractérise par un clocher dit tyrolien surmonté d'une lanterne. En 1887, la voûte menace de s'écrouler et l'on doit effectuer des travaux d'allègement. L'intérieur est rénové en 1957 et le dôme en 2010[8].
Dans la tour se trouve une horloge mécanique Prêtre[9], de 1 905, en état de marche et 2 cloches. La plus petite, fondue par François-Joseph Bournez de Morteau, provient sans doute de l'église précédente puisqu’elle est datée de 1 818 ; la seconde est assez récente, elle a été fondue par l'ancienne fonderie Causard-Dury de Colmar[10].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2019, la commune comptait 179 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et Monuments
- Église Saint Grat : construite de 1859 à 1864 sur les plans de l'architecte Deveille.
- Deux bâtiments traditionnels groupant école, mairie et ancienne cure, représentatifs de l'architecture rurale du XIXe siècle.
- Chêne de la Liberté de 1790, monument classé.
- Vue du village.
- Eglise.
- Mairie.
- Ecole.
Personnalités liées à la commune
- Le maquettiste et sculpteur, Patrick Pape y a son atelier ;
- L'actrice Laurence Sémonin a domicilié son entreprise sur la commune jusqu'en 2015 ;
- Daniel Leroux préside l'association Nature et Traditions et dirige l'atelier du Grand Tétras qui publie des ouvrages régionaux et la revue "La Racontotte".
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
- Société fondée en 1780 à Rosureux près de Bonnétage dans le Doubs; elle a son siège actuel (2020) à Mamirolle.
- https://clochescomtoises.com/mont-de-laval/
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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