Mont Gargan
Le mont Gargan est un sommet du Massif central, en bordure ouest du plateau de Millevaches, entre Saint-Gilles-les-Forêts et Sussac (Haute-Vienne). Il est situé dans le parc naturel régional de Millevaches en Limousin.
Pour les articles homonymes, voir Gargan.
Ne doit pas être confondu avec Gargano.
Mont Gargan | |||
Vue du mont Gargan depuis Saint-Gilles-les-Forêts. | |||
Géographie | |||
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Altitude | 730 m[1] | ||
Massif | Plateau de Millevaches (Massif central) |
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Coordonnées | 45° 37′ 14″ nord, 1° 38′ 52″ est[1] | ||
Administration | |||
Pays | France | ||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||
Département | Haute-Vienne | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
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Toponymie
Le nom occitan est puèg Gerjant (prononcé localement puè Gerzan).
Géographie
Il culmine à 730 m d'altitude. Le sommet de la colline était autrefois entièrement recouvert de bruyères et de genêts, qui ont en partie disparu au profit d'une prairie. La lande a cependant survécu en couronne autour du sommet et sur les pentes : 82 hectares sont classés en ZNIEFF[2].
Par synecdoque, le mont Gargan définit aussi l'ensemble du massif supportant le sommet culminant, massif dominant à l'ouest le plateau limousin et les monts de Fayat, et constituant la première avancée du plateau de Millevaches, situé à l'est. Du sommet, on peut jouir d'une vue sur l'ensemble des hauteurs du Limousin (monts de Châlus, monts de Blond, monts d'Ambazac, plateau de Millevaches, massif des Monédières). Par beau temps, on peut apercevoir le puy de Sancy et les monts Dore. Au sud, la vue se prolonge jusqu'aux causses du Quercy et aux collines du Périgord noir.
Contrairement à une idée largement répandue dans les livres et sur les cartes, le mont Gargan n'est pas le point culminant de la Haute-Vienne. Cela revient au puy Lagarde, avec 799 m d'altitude, à 25 km au nord-est, près de Beaumont-du-Lac.
Histoire
L'accès au sommet s'effectue depuis un lieu de stationnement des véhicules, par une allée bordée à droite d'imposants hêtres taillés aux branches tortueuses.
Au sommet se trouvent les ruines d'une chapelle consacrée à Notre-Dame-du-Bon-Secours, édifiée de 1868 à 1871 par l'abbé Louis Joyeux avec l'aide de la population. Endommagée par la suite, du fait du vent et des rigueurs du climat et aussi d'actes de malveillance, elle fut consolidée en 1992 par une décision du conseil général de la Haute-Vienne et l'association des Amis du mont Gargan. Depuis 1986, elle est la propriété du département. Récupérée illégalement par un ferrailleur, la cloche de la chapelle a été retrouvée avec l'aide de la police, et réinstallée en à l'instigation des Amis du mont Gargan[3].
Une stèle rappelle la bataille du Mont Gargan au cours de laquelle s'affrontèrent une division de l'armée allemande et plusieurs milliers de maquisards commandés par Georges Guingouin.
Notes et références
Annexes
Article connexe
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