Montiers-sur-Saulx

Montiers-sur-Saulx est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Montiers et Montiers-en-Argonne.

Montiers-sur-Saulx

L'hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Bar-le-Duc
Intercommunalité Communauté de communes des Portes de Meuse
(siège)
Maire
Mandat
Didier Grosjean
2020-2026
Code postal 55290
Code commune 55348
Démographie
Gentilé Monastériens [1]
Population
municipale
373 hab. (2019 )
Densité 8,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 31′ 54″ nord, 5° 16′ 08″ est
Altitude Min. 256 m
Max. 398 m
Superficie 45,92 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ligny-en-Barrois
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montiers-sur-Saulx
Géolocalisation sur la carte : France
Montiers-sur-Saulx
Géolocalisation sur la carte : Meuse
Montiers-sur-Saulx
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Montiers-sur-Saulx

    Géographie

    Localisation

    La commune fait partie de la Communauté de communes Haute Saulx et Perthois-Val d'Ornois dont elle est le siège. L'altitude moyenne est de 327 mètres.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La Saulx.

    Comme son nom l'indique, la localité est arrosée par la Saulx, un affluent de la Marne.

    Urbanisme

    Typologie

    Montiers-sur-Saulx est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,6 %), terres arables (30,6 %), prairies (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %), zones urbanisées (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    le temple de Montiers-sur-Saulx (Les Ronchers). Scènes relatives au culte et à la médecine. Ie-IIe s

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2014 Claude Moutaux    
    mars 2014 mai 2020 Daniel Ruhland DVD Chef d'entreprise
    Conseiller général du canton de Montiers-sur-Saulx (2008-2015)
    Conseiller départemental du canton de Ligny-en-Barrois (2015-2021)
    mai 2020 En cours Didiez Grosjean [9]    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

    En 2019, la commune comptait 373 habitants[Note 2], en diminution de 18,02 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1001 2711 2841 1421 2041 1471 1981 3041 351
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3501 3671 4131 2831 3421 1611 2491 001902
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    867864932962959801751747740
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    702683643602551456453452451
    2017 2019 - - - - - - -
    380373-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    À la suite de l'adoption en 2006 par le parlement d'une loi sur les déchets nucléaires, l'ANDRA étudie, sur une zone de 28 km2 dont la commune fait partie, la faisabilité d’un site de stockage qui pourrait être créé dans une zone de 200 km2 autour de Bure.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Cheminée géodésique en mars 2019.
    • L'église Saint-Pierre-ès-Liens ou Saint-Pierre-aux-Liens : elle fut bâtie en 1841 en remplacement d'un précédent édifice du XIVe siècle. Construit par un entrepreneur de Bovée-sur-Barboure, l'édifice est en pierre de taille, doté de 19 fenêtres éclairant ses trois nefs. Elle abrite notamment un lutrin finement sculpté par un artisan de Joinville, une chaire à prêcher en fonte, avec abat-voix en chêne, deux tableaux, Saint Bernard inspiré et L’Annonciation. L'église fut bénie par l’évêque de Verdun en 1841, puis consacrée en 1949 par Mgr Petit, évêque de Verdun[14].
    • La tour de l'ancien château : le château fut construit en 1302 par Anselme sire de Joinville. Henri II, roi de France, y coucha le , ainsi que François de Guise.
    • L'ancienne abbaye cistercienne d'Écurey  Inscrit MH (1993)[15], fondée en 1144 grâce à Geoffroy III de Joinville par une communauté de moines venus de l'abbaye des Vaux. Malgré des destructions importantes au Moyen Âge et de nombreux problèmes de gestion à la Renaissance, l'abbaye persiste jusqu'à la Révolution française qui la supprime. La plus grande partie de l'abbaye, vendue comme bien national, est transformée en fonderie, dont les bâtiments sont  Inscrit MH (2013)[16].
    • La chapelle Saint-Nicaise, construite en 1900 d'Écurey.
    • La chapelle Saint-Sébastien, construite en 1632 au cimetière.
    • La chapelle de Lahaye, vers le XVe siècle.
    • Cheminée géodésique.

    Personnalités liées à la commune

    Alors qu'il était maire de la commune, vers 1862, le journaliste et folkloriste Emmanuel Cosquin effectua à  Montiers-sur-Saulx, avec l’aide de ses sœurs, une des premières collectes de contes en France. Il en tira un important travail de recherche comparative, publié entre 1876 et 1881 dans la revue Romania.

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    De sinople à la fasce ondée d'argent à la crosse abbatiale d'or brochant sur le tout et chargée en cœur d'un écusson d'azur chargé de trois broies d'or mal ordonnées et au chef d'argent au lion issant de gueules.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Emmanuel Cosquin, Contes, Éditions Philippe Picquier, 2003. Préface de Nicole Belmont.
    Reprise partielle (sans les commentaires) dans : Emmanuel Cosquin, Contes de Lorraine, Collecte choisie par Françoise Morvan et présentée par Nicole Belmont, Rennes, Éditions Ouest-France, 2012.

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/meuse-55
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    14. Site du diocèse de Verdun
    15. « Ancienne abbaye d'Ecurey », notice no PA00125531, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    16. « Anciennes fonderies d'Ecurey », notice no PA55000039, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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