Mossoul
Mossoul (en arabe : الموصل / al-mawṣil ; en kurde : Mûsil) est la seconde ville d'Irak par son importance, chef-lieu de la province de Ninive, en Haute Mésopotamie, dans le Nord du pays.
Mossoul (ku) Mûsil (ar) الموصل | |
Un pont sur le Tigre, à Mossoul. | |
Administration | |
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Pays | Irak |
Province | Ninive |
Démographie | |
Gentilé | Mossouliotes |
Population | 2 721 096 hab. (estimation de 2008) |
Géographie | |
Coordonnées | 36° 20′ 14″ nord, 43° 08′ 09″ est |
Altitude | 228 m |
Localisation | |
En ce qui concerne son histoire récente, la ville est prise par l'organisation terroriste État islamique à l'été 2014, Abou Bakr al-Baghdadi s'y proclame calife, et elle devient la « capitale » de l'EI, jusqu'à sa reprise par les forces armées irakiennes en 2017, après combats et bombardements qui l'ont partiellement détruite. Toute la vieille ville, où se trouvait le patrimoine culturel, est quant à elle totalement détruite.
Géographie
Mossoul se trouve sur les rives du Tigre (cinq ponts permettaient avant la guerre de franchir le fleuve), à environ 350 km au nord de Bagdad et à une centaine de kilomètres des frontières syrienne et turque.
La partie est de la ville est parcourue par la rivière Khosr qui se jette dans le Tigre au niveau du premier pont (ou « vieux pont », ou « pont de fer »).
Démographie
Avant la Seconde guerre civile irakienne, la ville comptait environ 2,7 millions d'habitants, ce qui en faisait la deuxième ville irakienne au regard de la population, après Bagdad et avant Bassorah.
Toponymie
Son nom arabe de Mossoul, Al-Mawssil (ou Al-Moussel), lui a été attribué par ces derniers lorsqu'ils ont conquis la région au VIIe siècle et fait référence à un ancien pont de bateaux qui permettait de traverser le Tigre, puisqu'en arabe le verbe waSala signifie « relier »[1].
Auparavant, la ville se nommait Ninuwa ou Ninwa, selon les formes akkadiennes ou assyriennes retrouvées sur des tablettes cunéiformes, transcrit en Ninive en français, et dont l'étymologie est obscure[2]. Le nom de Ninawa est mentionné à 34 reprises dans la Bible.
On appelle aussi cette ville du nom de Oumou Rabïain qui veut dire littéralement « mère de deux printemps » parce qu’elle bénéficie en automne d'une deuxième saison printanière.
De Mossoul dérive le nom de mousseline (une autre origine du nom de ce tissu peut être aussi Maisolos, le port indien qui exportait les tissus produits à Mossoul[3]), désignant d'abord une étoffe fine et transparente originaire de cette ville[4]. Par analogie, le terme est passé en cuisine pour qualifier une préparation légère à laquelle est généralement ajoutée de la crème fouettée.
Histoire
Antiquité
Cité liée à l'histoire biblique du prophète Jonas, la capitale de l'Empire assyrien, Ninive située dans les quartiers de la rive est du Tigre, connu son âge d'or durant le VIIIe siècle av. J.-C. L'héritage archéologique de la ville témoigne de la vitalité de la culture assyrienne dont la grande bibliothèque d’Assurbanipal fut l'illustration.
Ninive est tombée dans les mains des Chaldéens en l'an 611 av. J.-C., marquant la fin de l'Empire assyrien.
Les invasions se succèdent ensuite : la ville tombe successivement entre les mains par les Perses Achéménides de Cyrus le Grand en 539 av. J.-C. ; les troupes grecques d'Alexandre le Grand en 331 av. J.-C., puis les Parthes, les Romains et enfin de nouveau les Perses Sassanides.
À la veille de la conquête musulmane, Ninive devient une importante métropole régionale. Peuplée essentiellement de chrétiens d'obédience nestorienne, elle abrite les tombes de plusieurs évangélisateurs.
Aujourd'hui, le nom de Ninive est donné à la fois au site archéologique de la ville et à la province qui s'étend sur une vaste plaine aux alentours de Mossoul.
Empires musulmans
Prise en 641 par les Arabes, l'antique cité de Ninive est peu à peu délaissée au profit de sa voisine Mossoul, établie de l'autre côté du Tigre. Celle-ci devient alors le principal pôle commercial de la région en raison de son emplacement, au carrefour des routes de caravanes entre la Syrie et la Perse. C'est à cette époque que Mossoul devient réputée grâce à ses tissus fins de coton, les mousselines, ainsi que pour son marbre.
Au Xe siècle, sous la dynastie arabe des Hamdanides, l'émirat de Mossoul, vassal du califat abbasside, acquiert une quasi-indépendance. Au XIe siècle, il forme une des principautés soumises à la dynastie turque des Seldjoukides, puis à celle des Zengides.
Au XIIIe siècle, elle est conquise et pillée par les Mongols. Après 1262, elle passe sous une série de dynasties turques marquées de culture perse, les Qara Qoyunlu, Aq Qoyunlu, Séfévides, puis Ottomans. Elle est la capitale d'une province, l'eyalet de Mossoul devenu au XIXe siècle le vilayet de Mossoul.
Elle est traversée par le chemin de fer Berlin-Bagdad, construit avec des capitaux allemands, avant d'être prise par les Britanniques en 1918 lors de la campagne de Mésopotamie.
Du mandat britannique à la république
Promise à la souveraineté française par les accords Sykes-Picot de 1916, ce sont les Britanniques qui l'occupent en 1918, puis l'administrent. La France, aux termes de nombreuses tergiversations, renonce à ses droits sur le vilayet en échange d'une participation aux bénéfices pétroliers du bassin de Kirkouk, et le Royaume-Uni l'intègre au mandat britannique de Mésopotamie. La Turquie proteste contre cette annexion mais la Société des Nations confirme l'action britannique en 1925. La commission d’enquête constituée par la SDN était pourtant parvenue à la conclusion que la population souhaitait la création d'un État kurde indépendant. La SDN promis la création d'une administration autonome kurde, mais cette promesse ne fut jamais honorée et les révoltes visant à exiger son respect furent écrasées par l'aviation britannique. Les États-Unis, tout comme la France, reçurent chacun en échange de leur soutien à cette annexion 23,75 % des actions de la compagnie Iraq Petroleum[5].
Le mandat est remplacé en 1932 par le royaume d'Irak, nominalement indépendant mais soumis aux intérêts britanniques. Mossoul est le point de départ de l'oléoduc de Mossoul à Haïfa en Palestine mandataire, ouvert en 1934, une des voies essentielles du commerce du pétrole au Moyen-Orient.
En mars 1959, après la proclamation de la république d'Irak par le général Abdul Karim Qasim, celui-ci écrase un soulèvement des militaires panarabes nassériens à Mossoul avec l'aide des milices kurdes[6]. La ville subit ensuite les contrecoups du conflit kurde en Irak à partir de 1961 puis de la guerre Iran-Irak entre 1980 et 1988.
Occupation américaine
Durant l'opération Liberté irakienne qui entraîne la chute du régime dictatorial de Saddam Hussein, le musée archéologique de Mossoul, comme celui de Bagdad, est victime de pillages et beaucoup d'objets sont perdus ou détruits[7]. Mossoul passe sous le contrôle des peshmergas kurdes qui, bien qu'ils ne la revendiquent pas comme partie de leur région autonome du Kurdistan, s'y maintiennent jusqu'en 2005 comme alliés des Américains puis du gouvernement provisoire irakien[8]. Le , les troupes américaines ouvrent le feu sur des manifestants dénonçant leur présence en Irak : la fusillade fait au moins dix victimes. Trois mois plus tard, en juillet 2003, les deux fils de Saddam Hussein, Oudaï et Qoussaï sont tués à Mossoul lors d'une opération commando des forces spéciales.
La période de l'occupation américaine est marquée par de nombreux attentats avec cinq journalistes assassinés pour la seule année 2005[9]. La même année, un attentat lors des funérailles d'un leader chiite fait 50 morts et 90 blessés[10],[11],[12].
En 2008, la ville est disputée entre les forces américaines et gouvernementales et les groupes insurgés lors de la campagne de Ninive (en).
Seconde guerre civile irakienne
En , durant la seconde guerre civile irakienne, Mossoul tombe aux mains des jihadistes de l'État islamique, après quatre jours de combat lors d'une offensive de grande ampleur de ces derniers dans le nord du pays et avec la complicité d'anciens cadres du Parti Baas de Saddam Hussein[13],[14]. Selon une ONG, cinq cent mille civils fuient la ville[15].
Après avoir vu leurs maisons marquées de la lettre de l'alphabet arabe ن, signifiant Nazrani (Nazaréen), les chrétiens de Mossoul — environ 10 000 personnes principalement présentes dans les quartiers d'Alzehours et de Dargazliya — doivent choisir entre se convertir, payer un impôt de capitation (jizya) aux islamistes ou quitter la ville ; ils fuient en masse, se faisant par ailleurs souvent racketter leurs biens[16],[17].
Plusieurs monuments historiques sont démolis par les djihadistes de l'État islamique. Le 24 juillet 2014, deux mosquées sont détruites à l'aide d'explosifs, dont celle qui contenait la tombe du prophète Jonas[18], ainsi que d'autres restes archéologiques datant du VIIIe siècle av. J.-C. et de l'antique Ninive[19]. En février 2015, les djihadistes détruisent à la masse et au marteau-piqueur, des statues et des fresques assyriennes et parthes du musée de Mossoul[20], dans le même temps, la bibliothèque de la ville est volontairement incendiée, environ 8 000 ouvrages anciens partent alors en fumée[21].
Le 17 octobre 2016, le gouvernement irakien annonce le lancement de l'opération pour la reprise de la ville de Mossoul. Outre la participation des peshmergas kurdes dans l'offensive terrestre en attaquant à l'est de Mossoul, les forces irakiennes comptent sur le soutien militaire des États-Unis[22]. Alors que les combats empêchent l'accès de la ville, les habitants souffrent de malnutrition[23].
En mars 2017, Mossoul est victime de plusieurs attaques aériennes sous l'égide du gouvernement américain, qui causent la mort d'au moins 150 personnes. Le nombre de civils morts aurait doublé depuis la prise de pouvoir du président Trump aux États-Unis en raison du comportement des forces américaines depuis lors[24].
Le 21 juin, la grande mosquée d'Al-Nouri est détruite par l'État islamique, alors que les soldats de l'armée irakienne ne sont plus qu'à une cinquantaine de mètres de l'édifice[25],[26]. C'est dans ce lieu qu'Abou Bakr al-Baghdadi était apparu pour la première fois le , quelques jours après la proclamation du califat par son organisation[25],[27].
Le 9 juillet 2017, l'Irak annonce la libération de Mossoul[28].
Reconstruction de la ville
Au cours de la bataille, près de 20 000 maisons et six des cinquante-quatre quartiers que compte la partie ouest de la ville ont été presque entièrement détruits, et une dizaine d'autres quartiers gravement endommagés. C'est pourquoi plus de 900 000 Mossouliotes, soit la moitié de la population, sont privés de leur logement, obligeant un tiers d'entre eux à vivre dans des camps humanitaires, les autres étant hébergés chez des amis ou des voisins[29].
D'après une évaluation de l'ONU effectuée en , la reconstruction des seules infrastructures d'eau, d'électricité, des égouts, des routes, des ponts, des universités, des hôpitaux, des chemins de fer, devrait prendre cinq ans et coûter 700 millions de dollars. Le ministère irakien du Plan a évalué fin mai 2017 à 100 milliards de dollars sur dix ans la reconstruction des infrastructures et logements, en incluant toutes les zones qui ont été tenues par l'EI dans le pays[29].
Dans la partie orientale de la ville, des habitants ont pris en main le nettoyage de leurs quartiers, tandis que des écoles et des commerces ont rouvert, même si l'alimentation en électricité demeure aléatoire[29].
De nombreuses ONG sont sur le terrain pour venir en aide aux populations marquées par la guerre et la présence de l'EI[30],[31].
Monuments
Édifices religieux musulmans
- La grande mosquée d'al-Nuri, bâtie au XIIe siècle, elle était notamment célèbre pour son minaret incliné. Elle est détruite par l'État islamique en juin 2017 ;
- la grande mosquée de Mossoul, la plus grande de la ville, située sur la rive est du Tigre. Sa construction a débuté sous Saddam Hussein et elle reste inachevée à ce jour.
Édifices religieux chrétiens
- Le monastère Saint-Élie (Dair Mar Alia), bâti entre 582 et 590 et appartenant à l'Église syriaque orthodoxe, le plus ancien édifice chrétien d'Irak a été démoli en 2014 par l'État islamique ;
- L'église Notre-Dame de l'Heure, construite par les pères dominicains, possède un clocher dont l'horloge avait été offerte en 1870 par l'impératrice Eugénie. Contrairement à des informations erronées faisant état de la destruction à l'explosif par l'État islamique en 2016[32], celui-ci, bien qu'endommagé, est toujours debout et est en voie de restauration sous l'égide de l'Unesco[33] ;
- L'église de la Vierge Marie de Mossoul, située dans les quartiers Est, a été incendiée par l'État islamique le .
- L'église syriaque-orthodoxe Mar Touma située dans le vieux Mossoul. Célèbre pour son portail en marbre orné de bas reliefs représentant les douze apôtres entourant le Christ[34].
Édifices religieux juifs
Yehuda Alharizi, rabbin et poète d'Espagne qui visite le Kurdistan en 1230 est impressionné par la splendeur des synagogues de Mossoul[35]. Aujourd'hui, il semble qu'elles ont toutes été détruites[36], comme la synagogue Sassoun[37], ou converties en mosquées comme celle du prophète Ézéchiel[18]. Cependant une ancienne synagogue désaffectée depuis les années 1950, transformée en dépôt de munitions et d’obus par l'État islamique, subsiste à l'état de ruine dans la vieille ville de Mossoul[38],[39].
Religion
La ville compte 80 % de musulmans sunnites[réf. nécessaire].
La ville est le siège de l’archidiocèse syriaque orthodoxe de Mossoul dont l’archevêque est, en 2015, Mor Nicodemus Daoud Sharaf[40].
Une communauté juive existait à Mossoul depuis l'Antiquité, « forte de plusieurs dizaines de milliers d’âmes » quand elle a dû émigrer au milieu du XXe siècle, dont il ne reste quasiment plus personne[39],[35].
Économie
D'importants gisements de pétrole à proximité assurent une bonne partie de son activité (raffineries). C'est également le principal marché agricole de la région (céréales, plantes textiles, fruits).
Transports
Mossoul est desservie par un aéroport international situé au sud centre-ville.
Personnalités liées à Mossoul
- Abu Al-Hassan Ali ben Nafi dit Ziriab (ce qui signifie « or » en kurde), né dans un village kurde de Mossoul en 789 et mort à Cordoue en 857, l'une des principales figures de l'histoire de la musique arabo-andalouse au IXe siècle.
- Abu Tammam (804-845), poète arabe.
- Ignace Éphrème II Rahmani (1848-1929), patriarche de l'Église catholique syriaque.
- Vian Dakhil, femme politique irakienne.
- Ibn al-Ṭiqṭaqī (1262-1310), historien.
- Sliwa Bar Yuhanna (1315), chroniqueur chrétien.
- Mgr Faraj Rahou, archevêque chaldéen de Mossoul, enlevé le 29 février 2008 et retrouvé mort quelques jours plus tard.
- Abou Sayyaf, bourreau.
- Mgr Yousif Thomas Mirkis (1949), archevêque chaldéen de Kirkouk.
- Brigitte Findakly (1959), coloriste française de bande dessinée.
Notes et références
- Louis Deroy et Marianne Mulon, Dictionnaire des noms de lieux, Le Robert, 1994 (ISBN 285036195X), p. 326.
- Louis Deroy et Marianne Mulon, Dictionnaire des noms de lieux, Le Robert, 1994 (ISBN 285036195X), p. 342.
- (en) « The Periplus of the Erythraean Sea: Travel and Trade in the Indian Ocean by a Merchant of the First Century », Ancient History Sourcebook, sur http://www.fordham.edu/Halsall/index.asp Internet History Sourcebooks Project, Paul Halsall, , point 62.
- Daniel Weidmann, Guide pratique des textiles : Tissés, tricotés, techniques, Dunod, , 200 p. (ISBN 978-2-10-072677-6, lire en ligne), p. 16
- Kendal Nezan, « Les dures leçons de l'histoire », Manière de Voir,
- Chris Kutschera, Le Mouvement national kurde, Flammarion, 1979, p.205-206.
- « L’Etat islamique déverse sa haine sur les antiquités de Mossoul », Libération, 27 février 2015.
- Hamit Bozarslan, « Le Kurdistan d'Irak aujourd'hui », Critique internationale, no 29, , p. 25-36 (ISSN 1290-7839, e-ISSN 1777-554X, DOI 10.3917/crii.029.002).
- Reporters sans Frontières, « Mossoul : deuxième ville du pays la plus dangereuse pour les journalistes », 8 novembre 2005.
- (en) « Suicide Bombing Kills At Least 47 In Iraq », RFE/RL, 10 mars 2005
- « Suicide Bomber Kills 47 in Mosul », Washington Post, 11 mars 2005.
- Jean-Pierre Luizard, « Les surprises du nouvel Irak », Politique internationale, no 107, printemps 2005
- « Offensive sans précédent des djihadistes en Irak », lemonde.fr, 10 juin 2014.
- « À Mossoul, une alliance contre nature entre le Baas et les djihadistes », orientxxi.info, 12 juin 2014.
- Cécile Hennion, « Après la prise de Mossoul par les djihadistes, l'Irak est au bord de l'implosion », lemonde.fr, 11 juin 2014.
- Laurence Desjoyaux, « Le rideau tombe sur Mossoul », lavie.fr, 18 juillet 2014.
- Inès Daif, « À Mossoul, des églises souillées par Daech remises en état par des musulmans », Le Figaro, 22 décembre 2017.
- (en) « The vanished synagogues of Mosul », JEWISHRENAISSANCE.ORG.UK, octobre 2017 (Extrait de Ethel Sara Wolper, Synagogues and the Hebrew prophets: the architecture of convergence, coexistence and conflict in pre-modern Iraq in Synagogues of the Islamic World, edited by Mohammad Gharipour, Edinburgh University Press, 2017
- (en) « Isis militants blow up Jonah's tomb », The Guardian, (consulté le ).
- « Mossoul : l’EI démolit des statues vieilles de plus de 2 000 ans », sur France 24, .
- « L'État islamique brûle 8 000 livres rares à Mossoul », Le Nouvel observateur, (lire en ligne, consulté le ).
- « La bataille pour la reconquête de Mossoul, fief de Daech, a commencé », lexpress.fr, 17 octobre 2016.
- « Irak. À Mossoul, « des personnes meurent de malnutrition » », Courrier international, (lire en ligne, consulté le ).
- « Irak. À Mossoul, une attaque meurtrière de la coalition anti-Daech », Courrier international, (lire en ligne, consulté le ).
- « La mosquée Al-Nouri, emblème du vieux Mossoul, détruite par l’EI », Le Monde avec AFP, AP et Reuters, 21 juin 2017.
- Hélène Sallon, « L’État islamique fait exploser la mosquée Al-Nouri, emblème historique de Mossoul », Le Monde, 22 juin 2017.
- « Depuis l'Irak, le « calife » jihadiste appelle les musulmans à lui obéir », Le Nouvel Obs, 5 juillet 2014.
- « La reprise de Mossoul signe la fin du califat de Daech », Les Échos, 9 juillet 2017.
- « La reconstruction de Mossoul sera coûteuse et politiquement à haut risque », lesechos.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Retour à Mossoul, ville de décombres et d’espoirs », LeMonde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Près de Mossoul, l’ONG Triangle vient en aide aux enfants déplacés », sur RFI, (consulté le )
- « Irak : Daesh fait sauter l’église « Notre-Dame de l'Heure » à Mossoul », sur Radio Vatican,
- « A la suite de l’accord formel de l’Ordre Dominicain, l’UNESCO lance la stabilisation et la réhabilitation de l’église du couvent Notre-Dame de l’Heure à Mossoul (Irak) », site de l'Ordre dominicain
- « Eglise syriaque-orthodoxe Mar Touma de Mossoul », sur https://www.mesopotamiaheritage.org, (consulté le )
- (en) Ora Shwartz-Be'eri, The Jews of Kurdistan : daily life, customs, arts and crafts, Jérusalem, UPNE, , 271 p. (ISBN 965-278-238-6, lire en ligne), p. 25-34
- (en) Moše Gîl, Jews in Islamic Countries in the Middle Ages, BRILL, , 828 p. (ISBN 978-90-04-13882-7, lire en ligne), p. 513
- « Sassoon Synagogue (בית כנסת ששון), Mosul, Iraq | Archive | Diarna.org », sur archive.diarna.org (consulté le )
- « À Mossoul, une synagogue en ruine face au défi de la reconstruction », sur France 24, (consulté le )
- Bernard-Henri Lévy, « Il reste une synagogue à Mossoul : il faut la sauver ! », sur La Règle du Jeu, (consulté le )
- Le Patriarche Cyrille a reçu le Primat de l'Église syro-jacobite.
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Habibollah Atarodi, Great powers, oil and the Kurds in Mosul (Southern Kurdistan/Northern Iraq), 1910-1925, University Press of America, Lanham, MA, 2003, 233 p. (ISBN 0-7618-2536-3).
- Percy Kemp, Territoires d'Islam : le monde vu de Mossoul au XVIIIe siècle, Sindbad, Paris, 1982, 184 p. (ISBN 9782727400752) (texte remanié d'une thèse de 3e cycle).
- (en) Dina Rizk Khoury, State and provincial society in the Ottoman empire: Mosul, 1540-1834, Cambridge University Press, Cambridge, New York, 1997 (rééd. 2002), 253 p. (ISBN 978-0-521-89430-2).
- Louis Le Fur, « L'affaire de Mossoul », Revue générale de droit international public, A. Pedone, Paris, 1927, 85 p.
- Jean-Marie Mérigoux, Va à Ninive ! : un dialogue avec l'Irak, Mossoul et les villages chrétiens, pages d'histoire dominicaine, Cerf, Paris, 2000, 482 p. (ISBN 2-204-06522-6).
- Jean Richard, « La confrérie des Mosserins d'Acre et les marchands de Mossoul au XIIIe siècle », Orient syrien, 1966, vol. XI, fascicule 4, p. 451-460.
- (en) Sarah D. Shields, An economic history of nineteenth-century Mosul, University of Chicago, Illinois, 1986, 230 p. (thèse).
- (en) Sarah D. Shields, Mosul before Iraq: like bees making five-sided cells, State University of New York Press, Albany, NY, 2000, 278 p. (ISBN 0-7914-4488-0).