Moulins-sur-Yèvre

Moulins-sur-Yèvre est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Moulins.

Moulins-sur-Yèvre

Mairie de Moulins-sur-Yèvre.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Bourges
Intercommunalité Communauté de communes Terres du Haut Berry
Maire
Mandat
Fabien Chausse
2020-2026
Code postal 18390
Code commune 18158
Démographie
Gentilé Moulinois, Moulinoises
Population
municipale
847 hab. (2019 )
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 05′ 01″ nord, 2° 31′ 05″ est
Altitude Min. 132 m
Max. 172 m
Superficie 15,33 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bourges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Avord
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Moulins-sur-Yèvre
Géolocalisation sur la carte : France
Moulins-sur-Yèvre
Géolocalisation sur la carte : Cher
Moulins-sur-Yèvre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Moulins-sur-Yèvre
Liens
Site web https://mairie-moulins-sur-yevre.fr/

    Géographie

    Moulins-sur-Yèvre est une commune de la région Centre, dans le département du Cher, arrosée par les rivières Yèvre et Ouatier et leurs affluents Gimone et Tripande. Elle se situe à 2,5 km de Saint-Germain-du-Puy et à 12 km à l’est de Bourges. Elle est traversée par le RN 151, les RD 46 (liaison RN 15) et RD 976 et par la voie Réseau Ferré de France Lyon-Nantes.

    Localisation

    Saint-Germain-du-Puy Sainte-Solange Nohant-en-Goût
    N
    O    Moulins-sur-Yèvre    E
    S
    Osmoy

    Urbanisme

    Typologie

    Moulins-sur-Yèvre est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70 %), forêts (13,2 %), prairies (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), zones urbanisées (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %)[6].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Moulins-sur-Yèvre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Moulins-sur-Yèvre.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[9]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 56,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 356 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 120 sont en en aléa moyen ou fort, soit 34 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[10],[Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[7].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[11].

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[12].

    Histoire

    -Historiquement plusieurs périodes caractéristiques-

    Le néolithique : occupation préhistorique - camp de Chou.

    la Gaule romaine : site de Chou – premiers habitants de Maubranche auprès de la voie romaine Bourges - Nevers.

    le XIIe siècle : construction de l’église – Sainte-Austrégésile.

    le XIVe siècle : construction du moulin à eau.

    le XVe siècle : construction du château.

    Mi-XIXe siècle : construction des écoles – Voie SNCF Lyon - Nantes.

    Mi-XXe siècle : construction des silos agricoles.

    -Liste des sites archéologiques -

    Le Bourg est attesté avec l'église au XIIe siècle, Moulin XIIe siècle, devenu fief au XIVe siècle. Vestiges médiévaux du château Grignon.

    Aqueduc gallo-romain, également sur la commune de Sainte-Solange.

    Chou : hameau médiéval avec château et moulin.

    Maubranche : hameau médiéval, chapelle du XVIIe siècle, moulin et pont au moins du XVIIIe siècle. Une nécropole à inhumation latérienne est signalée au Grand Champ de Maubranche, sans localisation précise. Un autel élevé à Mars et à Auguste, signalé à Maubranche n'est pas localisé.

    Les Ardillières : indice de site néolithique

    Maubranche : château du XVe siècle et ancienne motte qui existait encore en 1596 (seigneurie attestée au XIIe siècle).

    Le Colombier : site attesté au moins dès 1397, appelé Château-le-Pont sur la carte de Cassini. Moulin hydraulique signalé dès 1560.

    Voie antique reliant Bourges à Nevers. Le Puit : habitat attesté dès 1452.

    Mièry : habitat attesté en 1391.12 - Sous la Cour : habitat isolé attesté dès 1560. Le toponyme suggère une occupation antérieure.

    Un habitat isolé apparaît au XIXe siècle, un peu à l'ouest, au sud de Tureau.

    La Corne : habitat et moulin attesté au moins dès 1503.

    Mousseaux, La Gronnière : hameaux médiévaux. La petite chapelle de Maubranche Notr- Dame-de-Liesse et-de-Consolation ; sa discrétion cachée derrière un épais buisson de buis, vénérée de nombreuses années, elle demande un repos mérité après avoir reçu plusieurs centaines de pèlerinages... et dit-on effectués des miracles. Elle appartient à la famille de Chaumont Quitry, également propriétaire du magnifique château de Maubranche. La valeur historique et humaine de cette chapelle racontée par plusieurs rapporteurs n'engage pas le jugement de la Sainte Église. Le culte de la Sainte Vierge en Berry tenta plusieurs historiens. Le premier, le plus ancien, qui aborda l’historique de la petite chapelle est le R.P BERTHET, supérieur du couvent des Carmes de Bourges, début XVIIe. Le pèlerinage de Notre-Dame-de-Liesse et de Consolation vit le jour en 1620. Sa rapide popularité exigea, à proximité d'elle, la résidence de quelques religieux. Les Carmes de Bourges en furent désignés les gardiens. En 1654, leur supérieur publia une histoire de pèlerinage qu’il dédia à Mgr Anne de Levis-Vendadour, archevêque de Bourges. Monsieur Hamon, historien de 1861 à 1866, fonda le comité historique de Notre-Dame-de-France ou l’histoire du culte de la Sainte Vierge en France. Pour ce qui concerne la province ecclésiastique de Bourges, il fut publié en 1862 une liste de sanctuaires berrichons dédiés à la Sainte Vierge et classés en deux groupes : Cher et Indre... Maubranche y trouva place dans le Cher.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1989 novembre 2018 Jean-Paul Berger PS Retraité
    janvier 2019 En cours Fabien Chausse[13],[14]   Employé civil ou agent de service de la fonction publique

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].

    En 2019, la commune comptait 847 habitants[Note 3], en augmentation de 5,74 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    383420419398453566525590557
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    530559591552536580545604541
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    520593591513462473501446471
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    483445421369382466556745849
    2019 - - - - - - - -
    847--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Après plus années de déclin, l'augmentation soudaine du nombre d'habitants est due à la réalisation de quatre lotissements.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Maubranche inscrit au titre des monuments historiques.
    • Église Sainte-Marie-Madeleine initiée au XIIe siècle pour l'abside, le transept et le carré du transept.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. « Les risques près de chez moi - commune de Moulins-sur-Yèvre », sur Géorisques (consulté le )
    8. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    9. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    10. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    11. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque industriel.
    12. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    13. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    14. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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