Mouniro

Mouniro né le à Bepo Pen village du canton de Koumra au Tchad, décédé le au même lieu, est un militaire français d'origine tchadienne, compagnon de la Libération.

Mouniro
Biographie
Naissance
Décès
(à 50 ans)
Nationalité
Activité
Autres informations
Grades militaires
Adjudant-chef (d) (-)
Sous-lieutenant (d) ()
Conflits
Distinctions

Biographie

À 17 ans, début , il s'engage dans le régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST) et est affecté au bataillon de tirailleurs sénégalais de l'Afrique-Équatoriale française (AEF).
En 1927 il est muté au 14e régiment de tirailleurs sénégalais et est envoyé en formation à Mont-de-Marsan où il est nommé caporal en 1928.
En 1931, il est affecté à la 1re compagnie du bataillon de tirailleurs sénégalais de l'Oubangui-Chari (BTOC) et stationne à Bangui et promu sergent en 1932, sergent-chef en 1937, adjudant en 1940.
Apprenant le ralliement à la France libre de plusieurs pays de l'AEF, il contribue à faire se rallier la troupe indigène de la garnison aux FFL le .

Fin 1940, il est affecté à la 6e compagnie au bataillon de marche n° 2 en poste à Bangui.

En mars-, il est envoyé avec le bataillon de marche n° 2 en Palestine mandataire et participe du au à campagne de Syrie puis à des opérations de maintien de l'ordre en Irak après la guerre anglo-irakienne jusqu'au . Le , il est promu adjudant-chef.
En 1942, il participe à la guerre du désert en Libye, s'illustrant en particulier pendant la bataille de Bir Hakeim, du au . Au repos à Beyrouth, il reçoit, le , pour sa bravoure et ses faits d'armes, la Croix de la Libération des mains du général de Gaulle.
En , nommé sous-lieutenant, il est muté à Madagascar que les Britanniques viennent de remettre aux Français libres après l'opération Ironclad et y reste jusqu'en septembre.
En 1944, à la tête d'une section de pionniers, il prend part à la Libération de la France, s'illustrant particulièrement lors de la libération des poches de Royan et de La Rochelle.
Après la Victoire, il est renvoyé au Tchad, quitte l'armée en 1946 en tant que sous-lieutenant de réserve et retourne dans son village natal.
En 1950, il est promu lieutenant de réserve et devient chef de tribu à Bepo Pen, succédant ainsi à son père. Il décède le .

Décorations

Décorations françaises

Décorations étrangères

Médaille de l'ordre du Mérite syrien

Références

  1. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Articles connexes

Liens externes

  • Biographie sur le site de l'Ordre de la Libération.
  • article RFI "Les Tirailleurs africains Compagnons de la Libération" ()
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