Mouvement hommes animaux nature

Le Mouvement hommes animaux nature (MHAN) est un parti politique français créé en 1996. Il est centré sur l'écologisme et l'animalisme.

Mouvement hommes animaux nature

Logotype officiel.
Présentation
Président Joël-Pierre Chevreux
Fondation 1996
Positionnement Centre
Idéologie Écologisme
Protection animale
Animalisme
Affiliation nationale Tous unis pour le vivant
Couleurs Vert et orange (historiquement vert et bleu)
Site web mhan.fr

Élections nationales françaises

Présent à toutes les élections législatives françaises depuis 2002, le Mouvement hommes animaux nature obtient généralement des résultats dans une fourchette de 1 à 4 %[réf. nécessaire]. Le parti prend également part à plusieurs élections cantonales et régionales, et certains de ses représentants figurent sur la liste Sud-Est de La France d'en bas lors des élections européennes de 2004.

Pour les échéances électorales de 2007, le MHAN s'inscrit dans une démarche d'union avec Génération écologie, le Mouvement écologiste indépendant et Le Trèfle - Les nouveaux écologistes[1].

En 2012, il fait alliance avec Le Trèfle - Les nouveaux écologistes[2]. Dans l'optique des législatives de 2017, le MHAN rejoint en 2016 la Confédération pour l'homme, l'animal et la planète, constituée du parti Le Trèfle - Les nouveaux écologistes et du Mouvement écologiste indépendant[3].

Le parti change de direction en . Joël-Pierre Chevreux succède à Jacques Leboucher, tandis que le nouveau secrétaire général est Éric Damamme[4]. Jacques Leboucher reste président d'honneur.

Les élections municipales de 2020 permettent au MHAN d'obtenir ses trois premiers élus municipaux : Laurence Coste[5] (adjointe au maire de Grasse), Bernard Lucotte (conseiller municipal d'opposition à Seyssins) et Denis Bonzy[6] (conseiller municipal d'opposition à Saint-Paul-de-Varces). Dans les deux premiers cas, le MHAN avait noué une alliance avec les Républicains, mais à l'échelle nationale, le parti coopère avec un spectre politique plus large, du centre gauche à la droite en passant par les écologistes[7].

Le 14 septembre 2020, le MHAN et Le Trèfle annoncent « se rassembler au sein d’une plateforme commune »[8]. Ils indiquent s'inscrire dans une démarche universaliste et critiquent les démarches d'union à gauche comme à droite, disant qu'elles risquent de cautionner ce que respectivement gauche et droite ont de pire.

Le MHAN participe ensuite aux élections régionales et départementales de 2021[9]. En Île-de-France, la liste conduite par Victor Pailhac (REV-MHAN-MCPA) obtient 1,79% des suffrages. Pour les élections départementales, les trois binômes auxquels le MHAN prend part obtiennent 3,44% (dans l'Isère), 9,75% (dans la Seine-Saint-Denis) et 19,87% (dans les Alpes-Maritimes).

Lors des élections législatives, le MHAN forme la coalition 'Tous Unis pour le Vivant' avec le MEI, le Trèfle, le Mouvement pour les Animaux, L'Écologie Autrement (union du Rassemblement Éco-Citoyen et du Mouvement Citoyen pour la Protection Animale) et France Écologie[10]. Associés à la Fédération des Pays Unis, ils présentent ensemble 187 candidatures, dont 33 pour le MHAN. En raison du ralliement d'Europe Écologie Les Verts, ils obtiennent des résultats nettement supérieurs à ceux des autres années : près de 40 000 voix et une moyenne de près de 3%[11]. La coalition réalise, elle, près de 182 000 voix, la plaçant en tête des coalitions écologistes du pays.

Coopération internationale

Au niveau européen, le Mouvement hommes animaux nature coopère avec le Parti de protection des animaux.

Identité visuelle

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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