Muharrem İnce

Muharrem İnce (né le à Yalova) est un professeur de physique-chimie et homme politique turc, président du Parti de la ville natale (Turquie), député de Yalova.

Muharrem İnce
Fonctions
Président du Parti de la patrie (d)
depuis le
Député
-
Député
Vingt-sixième législature de la République de Turquie
Biographie
Naissance

Elmalık (d)
Nationalité
Formation
Université de Balıkesir (en)
Activité
Homme politique, professeur de physique-chimie
Autres informations
Religion
Parti politique

SODEP (1983-1985)

Parti populaire social-démocrate (1985-1992)

Parti républicain du peuple (1992- 8 février 2021)

Parti de la ville natale (17 mai 2021- aujourd'hui)

Biographie

Muharrem İnce est né dans le village d'Elmalık dans la province de Yalova en tant que fils de Şerif et Zekiye İnce. Ses grands-parents paternels sont originaires du drame moderne en Macédoine grecque , ses grands-parents maternels sont originaires de Rize sur la côte de la mer Noire en Anatolie. Il a étudié à l'Université Balıkesir, dans la Faculté d'éducation Necatibey. Il a obtenu un diplôme en physique-chimie et a ensuite travaillé comme professeur de physique-chimie et directeur d'école. Plus tard, il a travaillé comme chef de presse pour le club de football Yalovaspor. Il a été élu président de Atatürkist Thought Association , une organisation laïque qui épouse les idées de Mustafa Kemal Atatürk , le fondateur de la Turquie moderne. Il est marié à Ülkü avec qui il a un fils nommé Salih Arda.


Il est candidat à l'élection présidentielle turque de 2018[1]. Il promet, s'il est élu, la fin de l'état d'urgence, un meilleur système éducatif, la création d'emplois, le développement de crèches pour que les femmes puissent travailler[2] ou encore de vendre le palais présidentiel, construit sous Recep Tayyip Erdoğan, ou de le transformer en « temple du savoir »[3]. Il arrive deuxième du scrutin[4]. Il est aussi réélu député[5].

Il fonde le Parti de la ville natale en 2021[6].

Positionnement politique

En 2013, alors député, il déclare, au sujet de l'AKP, et de certains membres de son parti le CHP, qu'il accuse d'instrumentaliser la question du hijab, « ma sœur porte un foulard, mais nous ne l'utilisons pas à des fins électorales comme vous le faites. Les femmes voilées sont également nos sœurs et nous ne vous laisserons pas utiliser leur foi pour vos intérêts politiques »[7].

Il représente l'aile nationaliste du CHP[6].

Notes et références

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