Muizon

Muizon est une commune française située dans le département de la Marne, en région Grand Est. Cette commune a été créée pendant le VIIe siècle, aux alentours de l'an 633. Au dernier recensement de 2019, la commune comptait 2 119 habitants, la population ayant tendance à se stabiliser. Cette commune est traversée par la Vesle. Elle est sur l'ancienne voie romaine qui allait de Reims à Paris (Durocortorum à Lutèce). Elle était entre la route nationale et la Vesle et au XIXe siècle, elle sera desservie par une ligne ferroviaire qui reliait Reims à la Capitale.

Muizon

Gare de Muizon.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Reims
Intercommunalité Communauté urbaine du Grand Reims
Maire
Mandat
Germain Renard
2020-2026
Code postal 51140
Code commune 51391
Démographie
Gentilé Muizonnais
Population
municipale
2 119 hab. (2019 )
Densité 296 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 16′ 29″ nord, 3° 53′ 30″ est
Altitude Min. 67 m
Max. 111 m
Superficie 7,15 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Muizon
(ville isolée)
Aire d'attraction Reims
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fismes-Montagne de Reims
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Muizon
Géolocalisation sur la carte : France
Muizon
Géolocalisation sur la carte : Marne
Muizon
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Muizon

    Géographie

    Localisation

    La commune est située à l'ouest de Reims.

    Transports

    La gare assure la liaison entre Reims et Fismes.

    Urbanisme

    Typologie

    Muizon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Muizon, une unité urbaine monocommunale[4] de 2 161 habitants en 2017, constituant une ville isolée[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,6 %), forêts (20,7 %), zones urbanisées (11,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), zones humides intérieures (0,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    D'après Auguste Longnon[11].

    • Mutalio, Mutationes, vers 850 (Polyptyque de Saint-Remi).
    • Villa que Muisons nominatur, 1216 (cartulaire B du chapitre de Reims).
    • Muison, 1217 (ibid.).
    • Mouisons, 1220 (arch. adm. de Reims).
    • Muysons, 1221 (cart. d'Igny).
    • Muyson, 1222 (ibid.).
    • Moisons, 1223 (Saint-Basle).
    • Maison, 1240 (cart. de St Thierry de Reims).
    • Mussons, 1256 (chap. de Reims).
    • Mouison, 1300 (Igny, suppl. Muizon).
    • Moinson, 1354 (arch. adm. de Reims).
    • Mouyson, 1451 (St Denis de Reims, 1. Vantelay).
    • Muyson-sur-Vesle, 1500 (St Basle).

    Histoire

    Le château

    L'histoire de la commune de Muizon est pour une part liée à celle de la famille Danton de Muizon. La seigneurie de Muizon est une terre seigneuriale tenu par Baudouin de Rains en 1216. Le terroir de Muizon comporte à l'époque environ 600 hectares, dont la moitié environ appartient à la seigneurie de Muizon. Le sire de Muizon est alors Baudouin de Vandières d’au moins l'an 1326 à l'an 1353. Il est aussi sire de Gueux. Son épouse est probablement Marie des Armoises. Il est vraisemblable que les descendants de Baudouin aient construit une « maison forte » à l’emplacement du futur château.

    Tous les villages situés aux environs possédaient un château : Gueux, Rosnay, Sapicourt, Châlons-sur-Vesle, La Muire. Mais à plusieurs époques les châteaux ont été détruits, nous en citerons deux. À la veille de la guerre de Cent Ans (en 1359), les hauteurs voisines de Saint Thierry, Brimont, Villers-Allerand étaient occupées par les Anglais, le roi Édouard III assiège Rains, détruisant même les villages aux alentours. Certains n’ont pas été reconstruits près de Bétheny, près de Prosnes, près de Loivre, près de Courcy… et surtout Mont Saint Pierre, près de Tinqueux. Muizon a dû souffrir de cette occupation. En , en prévision du siège de Reims par les armées d’Edouard III, diverses forteresses et maisons fortes furent « arrasées » aux alentours de la ville par commandement de Gaucher de Chastillon, capitaine de Reims.

    « Si le château de Muizon ne s’était pas trouvé compris parmi ceux dont les destructions ont eu lieu en exécution des ordres donnés ci-dessus, il a bien pu être brûlé par les Anglais lors du siège de Reims… »

    Tous les documents concernant le château de Muizon auraient alors disparu. Nous n’avons donc aucun renseignement sur la période 1343 – 1436.

    Durant la Fronde, période trouble où l’on vit Condé et Turenne opposés à Mazarin, puis entre eux, le duc de Lorraine est passé par Muizon : « ses troupes ont sans doute ravagé le pays », donc le château en 1652.

    Nous avons des reproductions de dessins et de peintures communiquées par M. J.B. Jourdain de Muizon, descendant des derniers seigneurs de Muizon.

    Le château a été « modernisé » en 1659, donc après les dégâts subis lors de la Fronde. La peinture reproduite conservée à Paris par la famille de J.B. de Muizon montre bien que le château, les murs et une partie des bâtiments de la ferme composaient un vaste ensemble carré entouré de toutes parts par des douves alimentées par les eaux de la Vesle. C’est une exigence impérative qui avait fait établir la première maison forte dans ces bas-fonds, peu salubres à l’époque, bien adaptés aux nécessités d’une région de tout temps traversée par les invasions et régulièrement ravagée par les armées de tous les pays[12].

    Cour du château en 1917 avec des Russes et des Américains.

    Le château pendant la guerre 1914 – 1918 a servi « d’ambulance » ou d’infirmerie dans les communes. La partie château servait en grande partie au logement des officiers supérieurs, généralement des unités qui stationnaient à Muizon ou qui étaient de passage dans la commune.

    En , un incendie et une série d'explosions liées au suicide d'un officier de la Wehrmacht détruisent le château du village où dormaient un groupe de soldats allemands. Le château ne fut pas relevé.

    L'église

    En 1789, Muizon faisait partie de l'élection de Reims et était régi par la coutume de Vitry. Son église paroissiale, diocèse de Reims, doyenné de Fismes, consacrée à saint Symphorien; le supérieur du séminaire de Reims présentait à la cure (droit de patronage, de présentation à l’évêque et de nomination d'un desservant aux églises ou cures (paroisses)) où il percevait les grosses dîmes[11].

    L'église actuelle est un édifice dont certains éléments appartiennent au XIIIe siècle. Elle comprend une nef flanquée de bas-côtés, précédée d'un narthex, un transept et un chœur voûte en cul-de-four. Le clocher s'élève à la croisée du transept vraisemblablement conçu à l'origine pour comporter une tour couverte en bâtière, il n'est plus constitué que par un mur à cloches (rare dans la région) qui surmonte le pignon séparatif entre la nef et le transept. Fortement endommagée en 1918, l'église a été restaurée plusieurs fois.

    Première Guerre mondiale

    Le , au-dessus du point de jonction des communes de Jonchery-sur-Vesle, de Prouilly et de Muizon, s'est déroulé le premier combat aérien avec avion abattu de l’histoire mondiale de l’aviation militaire[Note 3], remporté par le Voisin III du pilote, le sergent Joseph Frantz et du mécanicien, le caporal Louis Quenault contre un Aviatik B.I allemand avec à son bord le pilote le sergent Wilhelm Schlichting et l'observateur, l'oberleutnant Fritz von Zangen, qui reposent au cimetière allemand de Loivre. Ce fait historique, a engendré une nouvelle tactique de combat dans les airs qui coutera la vie à un grand nombre de jeunes pilotes[13],[14].

    Héraldique

    Blason
    Inconnu.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Économie

    L'économie locale a longtemps été agricole avant que le chemin de fer ne vienne s'y arrêter. La Vesle permettait aussi de fournir la force motrice au moulin.

    La gare de Muizon

    Muizon est la gare terminale qui, avec ses kilomètres de quais permet l'alimentation du front et le rapatriement des blessés. Les emprises abandonnées permettront dans les années 1970 la création d'une première zone d'activités.

    La filature de Muizon

    La filature de laine peignée Retorderie de Muizon, qui deviendra l'usine de caoutchouc Reno, a été inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel. La Retorderie de Muizon fait élever en 1923-1924 une filature de laine peignée avec retorderie de laine, de coton et de soie. En 1928, la société de caoutchouc récupéré Reno s'installe dans l'ancienne filature. Elle cesse son activité après la Seconde Guerre mondiale. Actuellement, l'usine est désaffectée. En 1928, l'usine de récupération de caoutchouc emploie une soixantaine d'ouvriers.

    Les compagnons du devoir et du Tour de France

    C'est à Muizon que les Compagnons du Devoir et du Tour de France vont construire leur maison régionale imaginée par l'architecte rémois Bernard Fouqueray.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1876   Boutard[15]    
             
     ? 1re guerre mondiale M. Bailliot    
             
    mai 1953 mars 1989 Albert Vecten UDF-CDS Agriculteur
    Sénateur de la Marne (1983 → 2001)
    Conseiller général de Ville-en-Tardenois (1964 → 2004)
    mars 1989 mars 2008 Michel Caquot RPR puis UMP Ingénieur
    Conseiller général de Ville-en-Tardenois (2004 → 2015)
    mars 2008[16] En cours
    (au 4 juillet 2014)
    Germain Renard UMP-LR Retraité
    Réélu pour le mandat 2014-2020[17]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].

    En 2019, la commune comptait 2 119 habitants[Note 4], en diminution de 2,08 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    145135146145143165223225252
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    299278297285254243252252264
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    256282261265293256284286318
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    3274801 0312 2432 2552 3462 3332 3132 215
    2014 2019 - - - - - - -
    2 1542 119-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Muizon dispose d'une école maternelle et d'une école primaire. Elle bénéficie aussi d'un restaurant scolaire géré par le MAREL. Elle dispose aussi d'une salle multi-activité à la disposition des écoles.

    Sports

    La commune est dotée d'un stand de tir, d'un dojo, d'un court de tennis couvert et d'un parc multi-sport (Le Champs Jeudi) comportant plusieurs courts de tennis, des terrains de football, un parcours de santé en forêt ainsi qu'un gymnase encore en construction.

    Association

    • Le FJEP est l'association la plus importante de Muizon. De nombreuses activités sont proposées : badminton, danse, futsal, gym, karaté, judo, tir, trampoline, volley-ball, dessin, patchwork, photo-numérique. Le FJEP met a disposition un local pour les jeunes. Le M.A.R.E.L (Muizon-Accueil-Restauration-Espace-Loisir) (anciennement OMASEM) organise pendant des vacances de nombreuses activités sportives.
    • L'Étoile sportive muizonnaise créée en 1960 est la plus ancienne association sportive de la commune[22].
    • La Veslardanne. La chorale créée en 1970 par Jean Claude Staudt établit son siège à Muizon en 1994[23].
    • Comité de jumelage Muizon / Klein Winternheim (Allemagne)
    • « Les Foulées muizonnaises » est un club de joggeurs créé au début des années 1990 et qui pratique la course à pied sous ses diverses formes.
    • l'APE (association des parents d'élèves de Muizon) organise plusieurs activités au fil de l’année exemple : fête des enfants, champ'aux dingue, baby broc et plein d'autres activités…

    Culte catholique

    La commune de Muizon faisait partie dans les années 1950 d'une paroisse liée à Châlons-sur-Vesle et Trigny. La paroisse devint autonome. La commune fait partie du secteur « Entre Vesle et Ardre » qui regroupe 10 communes et le presbytère est à Villedommange[24].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Décoration française

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. La victoire de Frantz et Quenault est la première victoire homologuée de l'histoire de l'aviation.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Muizon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Auguste Longnon, Dictionnaire topographique du département de la Marne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, , 380 p. (lire en ligne), p. 196.
    12. « - Le village - Le château », sur www.communedemuizon.fr (consulté le ).
    13. Témoignage de Joseph Frantz à la RTBF le 22 novembre 1965 : « 14/18 (Novembre 1965) », sur Europeana (consulté le ).
    14. « Première victoire aérienne de l'histoire : l'exploit marnais de Frantz et Quenault », article du journal l'Union du 6 octobre 2012
    15. Almanach-Annuaire historique, administratif et commercial de la Marne, de L'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, de 1877, p183.
    16. Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
    17. « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    22. « ESM 1960 », sur www.esmuizon.fr (consulté le ).
    23. « Chorale La Veslardanne - Histoire », sur www.chorale-la-veslardanne.org (consulté le ).
    24. « Paroisse Paroisse Entre Vesle et Ardre à VRIGNY », sur Eglise info (consulté le ).
    25. Almanach Matot-Braine, Reims, 1898
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