Mustafar

Mustafar est une planète de lave de l’univers de fiction Star Wars. Située dans la Bordure extérieure, cette petite planète orbite autour de l'étoile Priate. Elle est notamment célèbre pour être le lieu du premier affrontement entre Anakin Skywalker, devenu Sith sous le nom de Dark Vador, et son ancien maître Jedi Obi-Wan Kenobi.

Mustafar
Astre fictif apparaissant dans
Star Wars.


Vue d'artiste d'une planète de lave.

Localisation Bordure extérieure
Secteur Atravis[a 1]
Genre Planète de lave
Étoile 1[1]
Satellites 0[2]
Révolution 412 jours locaux[2]
Rotation 36 heures standard[3]
Dimensions 4 200 km[2]

Atmosphère Respirable
Climat Extrême chaleur
Paysages Volcans
Lacs et rivières de lave
Surface immergée 0 % (35 % lave en surface)[2]
Sites remarquables Château de Dark Vador
Temple sith[4]
Planque du Conseil séparatiste
Centre minier Mensix[4]
Espèces intelligentes Mustafariens
Espèces animales Puce de lave
Population 20 000
95 % de Mustafariens
3 % Skakoans
2 % autres[1]
Affiliation Techno-Syndicat[a 2]
Soleil Noir[a 2]
Confédération des systèmes indépendants[a 2]
Empire Galactique[a 2]
Batailles Extermination du Conseil séparatiste
Duel entre Anakin Skywalker et Obi-Wan Kenobi

Créé par George Lucas
Films La Revanche des Sith
Rogue One
L'Ascension de Skywalker
Séries The Clone Wars
Rebels
Première apparition La Revanche des Sith (2005)
Dernière apparition L'Ascension de Skywalker (2019)
Site officiel Fiche de la planète

Malgré son hostilité naturelle, elle est habitée par les Mustafariens et très prisée pour ses ressources minières par la Confédération des systèmes indépendants durant la guerre des clones, puis par l'Empire galactique. L'influence du côté obscur de la Force étant forte sur cette planète, Dark Vador y fait construire son château durant la période de domination de l'Empire.

Apparue principalement dans les films La Revanche des Sith et Rogue One, la planète est générée en grande partie par images de synthèse mais aussi à travers des prises de vue réelles d'une éruption de l'Etna.

En plus des films, Mustafar est représentée dans les séries télévisées Star Wars: The Clone Wars, Star Wars Rebels, Obi-Wan Kenobi, dans les mises en roman des films dans lesquelles elle apparaît (comme le roman Rogue One), ainsi que dans plusieurs romans, jeux vidéo et bandes dessinées.

Contexte

Les événements de l'univers Star Wars sont présentés comme ayant eu lieu il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, et voient s'affronter de manière perpétuelle l'ordre Jedi et l'ordre des Sith. Chacun des membres de ces castes sont des personnes sensibles à la Force, champ énergétique mystérieux leur conférant certains pouvoirs psychiques et télékinésiques. Si les Jedi maîtrisent le côté lumineux de la Force, bénéfique et défensif, les Sith, eux, utilisent le côté obscur de la Force pour semer haine et destruction afin de régner sur la galaxie[5]

Alors que la République galactique et l’ordre Jedi semblent avoir réussi à assurer la paix à travers la galaxie, la découverte d’un apprenti Sith sur Naboo en 32 av. BY[Note 1] conduit le chevalier Jedi Obi-Wan Kenobi à prendre le jeune Anakin Skywalker, possédant une affinité à la Force encore jamais vue, sous son aile. Débute alors une guerre opposant la République galactique dirigée par le chancelier suprême Palpatine, aux sécessionnistes de la Confédération des systèmes indépendants et leur armée de droïdes[5]. Au terme de cette guerre, Palpatine qui est en fait le seigneur Sith Dark Sidious, convainc Anakin de devenir son apprenti Sith sous le nom de Dark Vador, avant de l’envoyer en mission, abattre le conseil séparatiste caché sur Mustafar[5],[a 3].

Géographie

Situation spatiale

Galaxie de l'univers Star Wars, incluant Mustafar en bas à gauche.

Orbitant autour de l'étoile Priate[6], Mustafar[Note 2] est la troisième des cinq planètes du système homonyme, proche de la route hyperspatiale de Tosste[6], dans le secteur Atravis[7]. Plus généralement, elle est comprise dans le grand secteur de Seswenna, regroupement de secteurs incluant celui de Seswenna et ceux des environs, dont celui d'Atravis. Cette région spatiale est issue d'une découpe militaire de la galaxie faite par la République galactique, chaque secteur étant associé à une armée de secteur clone. L'armée de secteur dont dépend Mustafar est ainsi la 18e armée clone de la République, aussi appelée « Marteau de Nuit », et dépendant du commandant Tarkin[8].

Topographie

C'est une planète jeune. Elle a une activité volcanique constante et des éruptions de lave régulières, liées aux forces attractives des deux planètes géantes gazeuses voisines Jestefad et Lefrani[9]. Cette instabilité magmatique conduit à la formation des montagnes d'obsidienne irrégulières[10], et à la présence de nombreux minéraux sous la surface de Mustafar, la rendant très intéressante à l'exploitation minière. Ces cristaux ont pour conséquence de rendre la lave de Mustafar plus froide qu'ailleurs, à « seulement » 800 °C[9]. Cette planète possèderait également une forte affinité au côté obscur[11], notamment dans les grottes et caves naturelles souterraines, où le côté obscur imprègnerait les lieux d'une rare intensité et concentration[12]. Les cieux de Mustafar sont également remplis de cendres[13].

Formes de vie

Bien que Mustafar soit inhospitalière, des formes de vie apparaissent néanmoins, qu'elles soient intelligentes ou non. Des puces de laves, résistantes au magma, et servant ainsi de montures aux ouvriers exploitant les ressources de la planète, et les Mustafariens, servant principalement d'ouvriers dans la récolte des cristaux. Les Mustafariens sont divisés en deux espèces. Ceux du Sud, plus petits et trapus (environ un mètre et 50 centimètres), effectuent toutes les tâches physiques, tandis que les Mustafariens du Nord, grands et élancés (jusqu'à deux mètres et 30 centimètres) servent de milice[14]. Les deux espèces sont de type insectoïdes[15] possédant un exosquelette se présentant sous forme de plaques sur leurs peaux afin de leur permettre de résister à la chaleur (et par extension à plusieurs armes à base de chaleur, comme les blasters). Les Mustafariens du Nord, plus fragiles, ont souvent leurs membres améliorés par des prothèses, afin de leur conférer plus de force[15]. Les Mustafariens du Sud, quant à eux, s'occupent de toute la main d'œuvre sur la planète. Plus forts et pouvant résister à des plus hautes températures que leurs cousins génétiques, ils portent très souvent des masques et des respirateurs afin de se protéger de la chaleur intense[16] et d'assainir une atmosphère difficilement respirable[17]. Les Mustafariens sont des espèces très ingénieuses, profitant des ressources limitées de leur planète afin de créer eux-mêmes les produits nécessaires à l'exploitation de leur monde natal[16], utilisant notamment les mines épuisées comme habitations[14]. Les Mustafariens sont considérés comme une espèce très égoïste, n'ayant quasiment aucun intérêt pour des membres d'autres espèces[15].

Afin de favoriser leurs activités minières, les Mustafariens chevauchent les puces de lave dociles de la planète à travers les rivières de lave[18]. Ces arthropodes de grande taille sont en effet capables d'effectuer des bonds de plus de 30 mètres, traversant des fleuves de magma sans problème. Tout comme les Mustafariens, elles vivent sous terre, commençant leur vie sous forme de larve. Elles se nourrissent principalement de roches, leurs enzymes acides extrayant les nutriments des minéraux. Plus tard, leurs trompes renforcées leur permettent d'absorber directement les nutriments depuis la lave. Les plus vieilles puces de lave possèdent une carapace extrêmement solide et résistante à la chaleur, ce qui pousse les Mustafariens à l'utiliser en armure[19]. Même après l'arrivée du Techno-Syndicat (une des composantes de la Confédération des systèmes indépendants) et de technologies plus avancées, les Mustafariens favorisent toujours le déplacement à dos de puces de lave[20], l'un des rites de passage des jeunes Mustafariens étant qu'ils franchissent une cascade de lave à dos de puce sans porter de protection[21].

Habitations et technologie

La capitale de Mustafar, Fralideja[14], est la dernière installation mustafarienne encore existante, la population locale étant presque anéantie à la suite d'une éruption cataclysmique survenue il y a plusieurs siècles[21]. Les zones habitables de Mustafar se composent de plusieurs tours, situées sur les bords des fleuves de magma[a 3]. De nombreuses galeries souterraines sont également présentes et s'inspirent de la forme de champignons que l'on trouve dans des cavernes de Mustafar[14], souvent des mines vides ne produisant plus de minerais[16]. À cause des constants flots de lave, des températures extrêmes et de l'instabilité sismique, tous les bâtiments sont maintenus grâce à des soutiens gravitationnels, ainsi que par des boucliers d'énergie[22]. Les membres du Techno-Syndicat dirigeant la mine sont logés dans un dôme aménagé surplombant la rivière de lave, possédant une petite piste d’atterrissage[21]. Les dirigeants de la Confédération des systèmes indépendants dissimulent également une usine de construction de droïdes de combat sur Mustafar, dans les montagnes[23].

Afin d'améliorer leurs activités minières, les Mustafariens sont aidés dans leur collecte de minerais par des droïdes spécialement conçus par Kalibac Industries, une filière du Techno-Syndicat. Originellement conçus en tant que droïdes bibliothécaires, quelques modifications et l'ajout d'un alliage résistant à la chaleur les transforment en droïdes de récolte de cristaux. Lévitant au-dessus de la lave, ils utilisent leurs scanners afin de détecter les minéraux dans la lave et utilisent après coup un faible rayon tracteur afin de récupérer les métaux recherchés. Même si des pertes nombreuses sont à déplorer, leur faible coût et le grand rendement qu'ils produisent déclenchent la production en masse de ces droïdes afin d'exploiter les ressources naturelles de Mustafar[24]. Il existe même un bar sur Mustafar, où les miniers se désaltèrent, son principal avantage résidant dans le fait qu'il est le seul bar de la planète[a 4].

Univers officiel

Avant la guerre des clones

Mustafar est pendant de nombreuses années une planète contrôlée par le Techno-Syndicat, qui l'utilise afin d'en exploiter les ressources naturelles[a 2], comme les métaux précieux, contenus dans les fleuves continus de roche en fusion[a 3]. Pendant trois siècles, d'énormes centres de récoltes de minerais sont mis en place, employant des Mustafariens afin de récupérer les ressources convoitées[24].

Guerre des clones

Durant la guerre des clones, le Techno-Syndicat ayant rejoint la Confédération des systèmes indépendants, Mustafar est une planète alliée de la cause séparatiste[a 2]. Bien que n'étant pas lieu de batailles opposant deux armées, elle est le lieu d'escarmouches entre Anakin Skywalker et sa Padawan Ahsoka Tano, qui libèrent des enfants sensibles à la Force kidnappés par le chasseur de primes Cad Bane[22] sur les ordres du seigneur Sith Dark Sidious[6]. Durant cette période, l'empire criminel du « Soleil Noir » établit son quartier général sur Mustafar[a 2], avant d'en être chassé.

Lorsque le Jedi Quinlan Vos est chargé de l'élimination le chef des séparatistes, le comte Dooku, il croise durant sa mission Asajj Ventress, un ancien assassin à la solde des séparatistes. Afin de gagner sa confiance et tenter de la convaincre de le rejoindre dans sa tentative d'assassinat du comte, il se joint à elle. Une de leurs missions les conduit sur Mustafar, où ils doivent libérer des enfants pris en otage par le Soleil Noir. Après le succès de cette mission, Ventress et Vos quittent Mustafar afin de tenter d'éliminer le comte[a 4].

À la fin de la guerre des clones, le général des armées séparatistes Grievous reçoit l'ordre de la part de Dark Sidious d'escorter les membres du Conseil séparatiste comme Nute Gunray, Tikkes, Shu Mai ou Poggle le Bref en sécurité sur la planète Mustafar, afin de superviser les opérations depuis un bunker sécurisé[25]. Mustafar appartient en effet au Techno-Syndicat dirigé par Wat Tambor, membre de la Confédération des systèmes indépendants. Après avoir fait éliminer les Jedi par les soldats clones, Dark Sidious prévient les membres de l'arrivée de Dark Vador, son nouvel apprenti, venu leur apporter leur récompense. Ils sont finalement tous exécutés par ce dernier, ayant reçu pour ordre de Dark Sidious d'éliminer ces potentiels rivaux pour la domination galactique[26]. Vador désactive ensuite l'armée de droïdes des Séparatistes[a 3].

Duel entre Dark Vador et Obi-Wan Kenobi

Statue de cire représentant Hayden Christensen, interprète d'Anakin Skywalker, mis en situation sur Mustafar dans son duel contre Obi-Wan Kenobi.

Après l'exécution des membres du Conseil séparatiste, Padmé Amidala, la femme d'Anakin Skywalker, arrive sur Mustafar, inquiète pour son époux et refusant de croire qu'il se soit tourné vers le côté obscur[27]. Néanmoins, Obi-Wan Kenobi, arrivé en même temps que Padmé, se fait remarquer par Dark Vador. Dark Vador se persuade alors que sa femme et son maître ont complotés contre lui, l'amour qu'il a pour eux se muant en haine. Pensant que sa femme l'a trahi, il l'étrangle avec la Force avant de confronter sa nouvelle vision de la Force et des Jedi à Obi-Wan. Le désaccord étant trop profond, un combat se déclenche donc[28].

Maître et élève s'affrontent ainsi dans un duel à mort à travers la planète[29]. Le combat qui oppose les deux combattants se poursuit alors au-dessus des fleuves de lave, à travers les installations d’extraction de lave et la salle de commande du conseil séparatiste. À mesure que le combat progresse, Obi-Wan prend le dessus en se détachant de l'affection qu'il a pour l'ancien Anakin, ce dernier ayant été remplacé par Dark Vador[30]. Leur duel les conduit sur un bras collecteur de minerais et ils semblent coincés, avant que Vador ne saute sur un droïde collecteur[31]. Obi-Wan a ainsi l'avantage et supplie Anakin de revenir à la raison, de ne pas l'attaquer, sans succès. Se devant de parer le coup, Kenobi tranche les membres de Vador[31]. Ainsi vaincu par Obi-Wan et privé de ses jambes et de son bras encore intact, Vador brûle dans la lave, consumé par les flammes et dévoré par la haine[30], ses derniers mots à Kenobi étant : « Je te hais ! »[31]. Loin de désavouer son engagement au côté obscur, il reste persuadé d'être supérieur aux Jedi et d'avoir bien agi.

Incapable d'achever son ancien élève de sang froid et ressentant une profonde tristesse, Obi-Wan s'enfuit en prenant le sabre laser d'Anakin et rejoint Padmé, mourante[32]. Palpatine, après avoir ressenti une perturbation dans le côté obscur de la Force, le secourt et le maintien en vie grâce aux installations spécialisées dans sa navette personnelle[33].

Ère impériale

Immédiatement après les événements du film La Revanche des Sith, Dark Vador chasse un chevalier Jedi survivant, afin d'obtenir son sabre laser. Une fois ce Jedi vaincu, Vador retourne sur Mustafar, afin de construire son propre sabre laser de Sith[34]. Pour ce faire, il doit s'offrir pleinement au côté obscur et se dirige ainsi vers l'une des grottes de Mustafar. La volonté de Dark Vador lui permet de ressortir de cette méditation plus dévoué au côté obscur que jamais et il obtient ainsi son sabre laser rouge, typique des Sith[a 5].

Peu de temps après, Dark Vador choisit d'installer son château au-dessus de la grotte où il crée son sabre laser[12] et y fait des méditations régulières. Durant la période impériale, Mustafar sert de centre pénitentiaire, les Jedi survivants étant en effet emmenés sur cette planète pour être torturés par Dark Vador en personne[a 2].

Quelques années avant la bataille de Yavin, Kanan Jarrus, un Jedi ayant survécu à l'ordre d’exécution est capturé et torturé par un inquisiteur Sith dans la prison de Mustafar. Ses coéquipiers et son padawan Ezra Bridger le rejoignent alors pour le délivrer, mais sont pris en embuscade. Après avoir mis les deux Jedi en difficulté et blessé Ezra, l'inquisiteur est alors vaincu par Kanan et finit par se suicider, « certaines punitions étant pires que la mort ». L'équipe de Kanan fuit alors Mustafar[35].

Très peu de temps avant la bataille de Yavin, Dark Vador est dérangé en pleine séance de méditation dans son château sur Mustafar par le concepteur de la station spatiale « Étoile noire » Orson Krennic. Ce dernier souhaite obtenir une audience avec l'empereur Palpatine. Après une brève discussion à propos de l'Étoile noire, Dark Vador étrangle brièvement Krennic par la Force, le mettant en garde contre ses ambitions[a 6].

Univers Légendes

À la suite du rachat de la société Lucasfilm par The Walt Disney Company, tous les éléments racontés dans les produits dérivés datant d'avant le sont alors déclarés comme étant en dehors du canon et ont alors été regroupés sous l’appellation « Star Wars Légendes »[36].

Avant la guerre des clones

En 5300 av. B.Y., la planète Mustafar possède une surface verte et vivante. L'ordre Jedi y établit alors un centre d'entraînement. Une attaque sith en 3996 av. B.Y. déstabilise l'orbite de Lefrani, la planète voisine, coinçant ainsi Mustafar entre l'orbite de cette dernière et celui de Jestafad, pris en tenaille. Les tensions gravitationnelles sont ainsi énormes et agitent le noyau en fusion de la planète, l'inondant de lave[6].

Période impériale

Durant cette période, une rébellion séparatiste éclate. Malgré la dissolution de la Confédération des systèmes indépendants, un géonosien, Gizor Dellso, second de Poggle le Bref ayant survécu à la purge séparatiste et s'étant construit une petite armée de droïdes de combat[16], défie l'autorité impériale[a 7]. La 501e légion, élite de l'armée impériale, est envoyée sur la planète afin de régler ce problème[16], détruisant ainsi la forteresse de Dellso et son usine[a 8].

Peu de temps avant la bataille de Yavin, Rianna Saren, une Twi'lek travaillant pour l'Alliance rebelle se rend sur Mustafar afin de mettre fin à un trafic de drogue. Après avoir infiltré l'usine et libéré des esclaves wookiees, elle désactive les foreuses et fait exploser l'usine, avant d'évacuer la planète[a 9].

Période de la Nouvelle République

Après la bataille d'Endor, Mustafar est le théâtre d'une autre bataille fratricide, celle opposant les deux frères clones sensibles à la Force, X1 et X2. X1 ayant été séduit par le côté obscur, il capture Luke, le fils d'Anakin Skywalker et l'emmène sur Mustafar. X2, resté du côté lumineux, affronte ainsi son frère et triomphe, libérant ainsi Luke Skywalker et rejoignant la Nouvelle République[a 10].

Concept et création

Conception

Éruption de l'Etna en 2002, utilisée pour des images de fond de Star Wars Épisode III : La Revanche des Sith.

George Lucas a conçu Mustafar pour être une représentation de l'enfer, symbolisant la descente aux enfers d'Anakin Skywalker, ayant rejoint le côté obscur[37], représentant ainsi de manière manichéenne un duel du bien contre le mal.

L'idée d'une planète de lave est présente dans l'esprit de George Lucas depuis 1977, des images conceptuelles de l'artiste Ralph McQuarrie montrant une planète de lave étant le lieu du château de Dark Vador, accroissant ainsi la symbolique faisant de Mustafar une représentation de l'enfer dans Star Wars[38], ou un autre où Luke Skywalker est amené devant l'empereur par Dark Vador dans une cave souterraine, sous un lac de lave[34]. Cette idée est réutilisée en 2016, dans le film Rogue One : A Star Wars Story, qui fait de Mustafar le lieu de la forteresse du Jedi déchu[12].

Pour l'épisode III, un concept très industriel est ajouté à ces idées de base, bien que Georges Lucas souhaite mettre également en avant le côté sauvage de Mustafar, précisant que « c'est la nature qui règne en maîtresse, et non les architectes »[39]. Ses consignes données aux concepteurs des maquettes sont : « c'est un environnement très dur, rigoureux, dangereux, un lieu déchiré et inhabitable, fait de roches noires et de lave bouillonnante qui s'écoule en cascade et qui semble vouloir vous engloutir »[40].

Les Mustafariens sont conçus comme étant les habitants d'une planète infernale, une présence menaçante dans les décors de Mustafar. Derek Thompson et Sang Jun Lee, les artistes ayant ébauché les premiers concepts des Mustafariens, qui ressemblent alors fortement aux Utapauns (habitants de la planète Utapau), mais, à la demande de Georges Lucas, les concepts sont changés, les Mustafariens devenant ainsi des bipèdes insectoïdes grêles à trompes[41].

Pour Rogue One, le château de Dark Vador est conçu en forme de fourche, canalisant ainsi le pouvoir du côté obscur de la même manière que les tours de la planète Jedha canalisent le pouvoir du côté lumineux de la Force[12]. S'inspirant lui aussi des conceptions de McQuarrie[42], Doug Chiang, l'un des concepteurs de Rogue One, crée des niveaux inférieurs, où se trouvent des caves naturelles utilisées pour la méditation[43]. La conception du château de Dark Vador s'est également fait en parallèle afin de mettre en évidence leur opposition[44]. Ce château, bien que « cauchemardesque » (tel que décrit dans les carnets de George Lucas), doit également être le seul endroit où Dark Vador se sente bien, bien qu'au cœur d'un lieu inhospitalier[45].

Tournage

Roche volcanique du Parc national de Grand Teton, dont les reliefs sont utilisés pour les montagnes de Mustafar.

Afin de créer les effets de lave de la planète Mustafar pour Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith, une vraie éruption volcanique est filmée sur l'Etna, en Sicile, afin de servir de fond pour le duel opposant Dark Vador à Obi-Wan Kenobi[46]. Ces effets auraient pu être obtenus par effets spéciaux, mais l'Etna étant en éruption durant le tournage du film, il est alors plus économique et plus réaliste d'envoyer une équipe sur place pour obtenir ces images. En effet, une équipe dirigée par Ron Fricke se rend en Sicile pour filmer l'éruption de l'Etna ayant duré d' à [40], afin de fournir de nombreuses images destinées à Mustafar[47].

Afin de donner du relief et du détail aux textures de Mustafar, Erik Tiemens utilise également de nombreuses photos de volcans et de crêtes de montagne, comme la chaîne des Grand Tetons, pour donner à Mustafar un aspect agressif et torturé[48].

Reliefs du Parc national de Grand Teton, incrustés dans les reliefs de Mustafar afin de les rendre plus réalistes.

Les paysages de Mustafar sont également réalisés à partir de modèles réduits, auxquels sont ultérieurement rajoutés des effets numériques[48], sous la supervision de Brian Gernand (le responsable des maquettes d'ILM sur les épisodes II et III)[40]. La plus grande des maquettes, surnommée « décor du grand fleuve », est une étendue de paysages noirs où confluent plusieurs rivières de laves. D'une taille de 6 mètres de largeur et 11 mètres de longueur, elle est construite à l'échelle 1/134e[48] et supporte le complexe industriel dans le produit final. Dans les maquettes, la lave est principalement constituée de cellulose de méthyle (généralement utilisé comme épaississant dans la nourriture, les médicaments et les produits de beauté), complètement organique. Plus de 30 000 litres de ce mélange sont utilisés au total pour simuler les fleuves de lave de Mustafar[40]. Le décor étant incliné de 10°, la « lave » coule ainsi naturellement, avant de retomber dans un récipient permettant ensuite sa réutilisation[48]. Les roches en fusion flottantes dans la lave sont en fait des morceaux broyés d'éléments décolorant le méthyle, ou de pigments noirs, et même des bouchons de liège[40]. Un système d'éclairage placé sous la maquette donne également du réalisme au fleuve de magma, son lit étant constitué d'une résine spéciale (lexan) translucide d'une profondeur de 2 mètres et 50 centimètres. C'est en jouant avec différentes ampoules, la viscosité et la couleur du méthyle qu'ils obtiennent cette teinte réaliste de la lave[48], de couleur plutôt claire, afin de mettre en avant la chaleur intense qui s'en dégage[40]. Les montagnes mustafariennes sont sculptées dans une mousse d'uréthane très dense. De la fausse boue (de la poudre rajoutée à de l'eau) est ajoutée pour accentuer le réalisme à la scène. Beaucoup de matériaux réels, comme de la pierre, du charbon ou du bois sont rajoutés pour accentuer le réalisme[48]. De la fumée réelle, ainsi que des projecteurs sont ajoutés par souci de réalisme mais rendent le tournage difficile à cause de la chaleur ambiante[40].

Hayden Christensen et Ewan McGregor devant tourner leurs scènes de combats eux-mêmes sur Mustafar, ils apprennent leurs mouvements par cœur, aidés du chorégraphe Nick Gillard. Le déroulement du combat est chorégraphié de manière qu'aucun des deux personnages n'ait l'air plus faible que l'autre, même si l'on observe Obi-Wan prendre lentement le dessus tout au long du combat[49]. Souhaitant à tout prix faire le duel lui-même, Christensen doit donc subir des séances d'escrime et d'haltérophilie, pour tenir le rythme, s'étoffant ainsi de 11 kilogrammes pour ce combat[50].

Hayden Christensen doit également mettre maquillage et prothèses (conçus par Dave Asley[51]) afin de simuler son séjour dans la lave, où il prend même feu[49]. Ses prothèses lui couvrent le visage ainsi que tout le haut du corps. Il porte également des collants et manches bleues pour permettre aux compositeurs numériques d'effacer ses membres tranchés[31].

Incrustation

Comme pour de nombreuses planètes du film La Revanche des Sith, l'arrière-plan de Mustafar est constitué d'un mélange d'images réelles et d'images de synthèse, ou « peintures numériques », en référence au matte painting. C'est la société ILM qui se charge des effets spéciaux de l'épisode III. Pour la planète Mustafar, c'est Yanick Dusseault, ainsi qu'Erik Tiemens et Aaron McBride qui s'occupent des peintures numériques, résultant ainsi des fonds rouges et orangés derrière les brumes de chaleur[52]. Par ordinateur sont rajoutées des cendres et des distorsions de chaleur aux peintures numériques et aux véritables images de l'Etna[48].

Les maquettes sont en effet scannées par laser afin de numériser tous les éléments géométriques, couplant ainsi l'aspect organique et réaliste de la construction en modèle réduit, ainsi que la souplesse et l'étendue des possibles d'un environnement en synthèse[48].

Le complexe en équilibre au-dessus d'une cascade de lave est réalisé par un mélange d'animatique et d'images de synthèse[53], son emplacement étant clairement indiqué sur les modèles réduits[48].

Adaptations

En plus de ses apparitions officielles dans les romans, mises en roman, films et séries télés, Mustafar apparaît dans d'autres produits dérivés de l'univers Star Wars.

Jeux vidéo

La planète Mustafar est ajoutée au MMORPG Star Wars Galaxies sous forme de planète explorable dans le troisième pack d'expansion du jeu, Trials of Obi-Wan, disponible en 2005 à l'occasion de la sortie de l'épisode III[54].

Le jeu vidéo Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith propose une fin alternative à celle proposée dans l'univers officiel. En effet, lors du dernier niveau du jeu mettant en scène le fameux duel entre Anakin Skywalker et Obi-Wan Kenobi sur Mustafar, le joueur a la possibilité d'incarner le Seigneur Noir des Sith. En cas de victoire contre son adversaire, il tue ainsi ce dernier, avant de rentrer sur Coruscant, et de tuer Palpatine afin de s'autoproclamer maître de la galaxie[55].

Mustafar apparaît également comme terrain de duel pour le mode de jeu multijoueur de Star Wars: The Clone Wars - Duels au sabre laser[56] ou de Star Wars : Le Pouvoir de la Force II[57], bien que n'apparaissant pas dans le mode histoire.

Mustafar est également un niveau jouable dans les nombreux jeux vidéo Lego tels que Lego Star Wars : La Saga complète, où le duel entre Obi-Wan et Dark Vador est disponible pour le joueur[58].

Figurines

De nombreuses figurines représentent des personnages ayant un lien avec la planète volcanique de Mustafar. En 2005, la société Hasbro commercialise des figurines à l'effigie de Mustafarien du Nord, sous le nom de « Mustafarian Sentry »[59], une figurine d'Obi-Wan lors de son duel[60], une figurine similaire représentant Anakin Skywalker[61]. Pour les trente ans de la franchise, Hasbro sort également une figurine représentant le droïde récolteur de Mustafar[62], ainsi qu'un Mustafarien du Sud[63].

Des packs de Legos de la collection Lego Star Wars mettent également en scène des événements ayant lieu sur Mustafar. La première boîte est sortie en 2005, sous le numéro 7257 « Ultimate Lightsaber Duel »[Note 3], représentant le duel entre Obi-Wan et Anakin Skywalker[64], tandis que la deuxième boîte, sortie en 2012 sous le numéro 9494 « Anakin's Jedi Interceptor »[Note 4] représente le chasseur d'Anakin arrivant sur la planète Mustafar[65]. De plus, dans le cadre d'un événement dans les parcs à thème Legoland, une représentation réduite de la surface de la planète Mustafar est intégralement réalisée en Lego[66].

Parcs d'attractions

Le , la société The Void, en collaboration avec ILMxLAB et participant au programme Disney Accelerator, annonce ouvrir une salle de jeu virtuelle sur Star Wars à Downtown Disney et à Disney Springs, nommée Star Wars: Secrets of the Empire[67],[68],[69]. Cette attraction en réalité virtuelle consiste en une mission d'infiltration rebelle sur la planète Mustafar, guidé par K2SO et Cassian Andor, personnages présents dans le film Rogue One. Le public, équipé d'un casque de réalité virtuelle et d'une veste recouverte de capteurs, infiltre un complexe impérial déguisé en stormtrooper, rythmé par de l'action et des rencontres[70], jusqu'à ultimement rencontrer Dark Vador lui-même. Le bâtiment est intégralement reconstitué, sa structure interne étant reproduite au sein de l'univers virtuel affiché dans le casque, un mur pouvant devenir une fenêtre donnant sur l'espace[71].

Mustafar est choisie en raison de son caractère iconique et car les spectateurs n'y passent que peu de temps durant les films, en plus de pouvoir pleinement exploiter les caractéristiques de la réalité virtuelle[72].

Cette attraction est le fruit d'une collaboration entre ILMxLAB et The Void[73]. Elle ouvre ses portes le à Orlando pour une durée de 12 semaines[74] et le dans le parc de Californie[75].

Réception et symbolique

Selon un expert du planétarium de Californie, il n'est que très peu probable que l'on trouve de l'oxygène sur cette planète, en raison de la combustion[76].

Une étude de Forbes cherche également à savoir s'il est possible pour Dark Vador d'avoir élu résidence sur un monde aussi hostile, en la comparant à d'autres corps célestes, en arrivant à la conclusion qu'il est en effet possible pour Dark Vador d'habiter ici, à condition que le château soit situé du côté « nuit » de la planète[77].

Selon le magazine Le Point, Mustafar doit être considérée comme la Géhenne des étoiles, ses roches noires et ses rivières en fusion rappelant le Styx et les Enfers. George Lucas veut en effet représenter Dark Vador, le « diable noir », chez lui, dans un monde souterrain empli de feu[78].

Postérité

Kepler-78 b, exoplanète présentant des caractéristiques communes avec Mustafar.

Plusieurs exoplanètes ont des similitudes avec Mustafar. Parmi les plus évidentes, se trouvent :

  • 55 Cancri e, une exoplanète distante de la Terre de 40 années-lumière, découverte en 2004, est comparée à Mustafar par les scientifiques, en raison des caractéristiques similaires entre cette « Super Terre » et la planète Mustafar et des dates concomitantes de découvertes de ces planètes[79]. Cette exoplanète est recouverte de lave et la température moyenne est en effet d'environ 2 500 °C[80]. De plus, elle est située si proche de son soleil, qu'une révolution ne dure que 18 heures[81]. Étant une exoplanète rocheuse, elle se démarque des exoplanètes de son système, majoritairement constitué de géantes gazeuses[81].
  • Kepler-78b, une exoplanète également et, comme Mustafar, une planète de lave. Bien que légèrement plus grande que la Terre, elle est presque deux fois plus massive, indiquant une composition probable de roches et de fer[82], ce qui la rend, à l'instar de Mustafar[83], compatible à l'exploitation minière en théorie, si l'on omet les températures extrêmes et une gravité plus élevée que sur Terre[82].
  • Kepler-10b qui présente des caractéristiques similaires à Kepler-78b, à l'exception qu'elle présente des silicates et des températures encore plus élevées[83].

On peut ajouter à cette liste Io, un des satellites naturels de Jupiter. Io résente en effet une situation spatiale similaire à celle de Mustafar, prise entre les gravités de Jupiter et d'Europe, un autre satellite de Jupiter, ce qui a ainsi pour effet sur Io d'y produire une activité volcanique extrêmement élevée, dont les coulées de lave provenant des éruptions volcaniques peuvent atteindre jusqu'à 300 kilomètres de hauteur[84],[85].

Notes et références

Notes

  1. Le point de référence (point zéro de la chronologie Star Wars) est la bataille de Yavin, se déroulant dans l'épisode IV de la saga. Pour exemple, ce duel se déroule ici dix neuf ans avant cette bataille.
  2. Originellement Mustafa, pouvant se traduire ironiquement par « élu », ou « choisi », en arabe.
  3. « Duel Final de Sabre-Laser » en français.
  4. « Intercepteur Jedi d'Anakin » en français.

Références

  • Sources primaires
  1. (en) « Star Wars Planets Roster », sur Star Wars (consulté le )
  2. (en) « Mustafar », sur Star Wars (consulté le )
  3. Stover 2005
  4. Golden 2017
  5. Soule 2017
  6. Freed 2017
  7. Star Wars: Battlefront II, FPS édité par LucasArts en 2005
  8. (en) « Gizor Dellso » (version du 14 août 2007 sur l'Internet Archive), sur Star Wars
  9. Star Wars: Lethal Alliance, FPS édité par LucasArts en 2006
  10. Star Wars: Battlefront - Elite Squadron, jeu vidéo édité par LucasArts en 2009
  • Sources secondaires
  1. Windham 2015
  2. Beecroft et al. 2006, p. 13
  3. Thompson et al. 2009
  4. (en) « Star Wars Galaxies Planet Tour » (version du 9 juin 2007 sur l'Internet Archive), sur Star Wars Galaxies
  5. « Le Guide Officiel du film La Revanche des Sith », Lucasfilm Magazine, Courleciel, vol. Hors série n°3,
  6. Fry et Wallace 2009
  7. Windham et al. 2015
  8. Fry et Urquhart 2012
  9. Beecroft et al. 2006, p. 115
  10. Labrousse et Schall 2015, p. 335
  11. (en) Tom Bacon, « Exploring The Secrets Of Darth Vader's Fortress On Mustafar In Rogue One », sur Movie Pilot, (consulté le )
  12. Kushins 2016
  13. Luceno 2005, p. 7
  14. Bray et al. 2015, p. 162
  15. Lewis et Keier 2006, p. 112
  16. Lewis et Keier 2006, p. 113
  17. Raphaël Nouet, « Les 10 planètes les plus cools de Star Wars », Ciné Saga « Hors Série », no 21 « Star Wars "Les derniers Jedis", tout savoir sur l'épisode VIII », 4e trimestre 2017, p. 73
  18. Barr, Horton et Bray 2017
  19. Lewis et Keier 2006, p. 201
  20. Daniel Wallace, « Tapies dans l'ombre... Les créatures de l'épisode III : La puce de lave de Mustafar », Lucasfilm Magazine, Paris, Courleciel, no 56 « Star Wars en série télé : tout sur les nouveaux projets. », novembre / décembre 2005, p. 45
  21. Beecroft et al. 2006, p. 118
  22. Collectif 2017
  23. Beecroft et al. 2006, p. 119
  24. Wallace 2006, p. 169
  25. Luceno 2005, p. 56
  26. Wallace 2017
  27. Luceno 2005, p. 31
  28. Luceno 2005, p. 9
  29. Lucciardi 2017, p. 180
  30. Windham 2006
  31. Sansweet et Hidalgo 2006
  32. Elisabeth Campos, « Obi-Wan Kenobi, le chevalier modèle », L'Écran fantastique « Hors Série », no 25 « Saga Star Wars », , p. 16
  33. Saxton 2005, p. 29
  34. (en) Tom Bacon, « Star Wars Returns To Mustafar — Why Is This World So Important To Darth Vader And The Dark Side? », sur Movie Pilots, (consulté le )
  35. (en) « Star Wars: Rebels (2014–) Fire Across the Galaxy », sur IMDb (consulté le )
  36. « Lucasfim annonce la mort de l'univers étendu Star Wars », sur Les toiles héroïques, (consulté le )
  37. (en) Lesley Stahl, « Star Wars Goes To Hell George Lucas Talks About 'Dark, Emotional' Finale », sur CBS,
  38. Vervisch 2015, p. 58
  39. Feng Zhu, « Le "Art Of" de la Revanche des Sith : Mustafar 01 », Lucasfilm Magazine, Paris, Courleciel, no 55 « La moto roue du général Grievous et tous les autres véhicules d'Episode III », septembre / octobre 2005, p. 45
  40. Frank Parisi, « L'enfer se déchaîne : Les maquettes de la revanche des sith, deuxième partie. », Lucasfilm Magazine, Paris, Courleciel, no 63 « Qui est vraiment le baron Papanoida ? », janvier / février 2007, p. 24 - 29
  41. Daniel Wallace, « Les Aliens de l'Episode III : Les Mustafariens », Lucasfilm Magazine, Paris, Courleciel, no 62 « Enquête sur la pègre galactique. », novembre /décembre 2006, p. 50
  42. (en) Susana Polo, « Rogue One’s Darth Vader is the most melodramatic we’ve seen yet », sur Polygon, (consulté le )
  43. (en) Daniel Rickwulf, « Rogue One : Designing Vader's Mustafar Castle », sur Screen Rant, (consulté le )
  44. « Le designer de la citadelle de Vador donne des détails sur ce lieu emblématique de Rogue One », sur Journal du geek, (consulté le )
  45. (en) Kirsten Acuna, « The exact location of Darth Vader's secret lair is absolutely heartbreaking » La localisation précise du repaire secret de Dark Vador est très touchante. »], sur Business Insider, (consulté le )
  46. Bray et al. 2015, p. 163
  47. Labrousse et Schall 2015, p. 186
  48. Pablo Hidalgo, « Les Bâtisseurs de Monde : Bienvenue à Mustafar », Lucasfilm Magazine, Paris, Courleciel, no 52 « L'ultime combat Jedi VS Sith », mars avril 2005, p. 35-37
  49. Brett Rector, « Place au Seigneur Sombre ! : Après une absence de plus de 20 ans, Dark Vador est de retour. », Lucasfilm Magazine, Paris, Courleciel, no 54 « Le côté obscur d'Anakin : Interview d'Hayden Christensen », juillet août 2005, p. 19 - 25
  50. Marc Toullec, « Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith : Au coeur des ténèbres », Mad Movies Classic, Paris, Custom Publishing « Hors Série », no 28 « La Saga Star Wars : de la Guerre des Etoiles au Reveil de la Force », , p. 107 (ISSN 0338-6791)
  51. Joe Nazzaro, « Les visages du Mal », Lucasfilm Magazine, Paris, Courleciel, no 61 « Retour sur la Trilogie Originale », septembre octobre 2006, p. 12
  52. Daniel Wallace, « ILM plante le décor. », Lucasfilm Magazine, Paris, Courleciel, no 59 « Ordre 66 : le rapport des pertes. », mai juin 2006, p. 40 :
    « Yanick Dusseault s'est associé à Erik Tiemens et au directeur artistique d'ILM Aaron McBride pour réaliser les peintures numériques de l'infernale Mustafar. Le résultat est un chaudron bouillonnant de rouge et d'orange en fusion se dessinant derrière une chatoyante brume de chaleur. »
  53. « Un univers de magie pure : Anakin Skywalker contre Obi-Wan Kenobi sur Mustafar », Ciné Saga, Trouville, Off Roads « Hors Série », no 20 « L'encyclopédie Spécial 40 ans de Star Wars », 3e trimestre 2017, p. 112
  54. « Star Wars Galaxies : Trials of Obi-Wan », sur Jeuxvidéo.com (consulté le ) : « L'add-on vous propose de jeter un coup d'oeil à la planète Mustafar, théâtre du duel final de la nouvelle trilogie et source du cristal rouge permettant la création d'un sabre laser très spécial. »
  55. Hugh Sterbakov, « Sith Virtuels », Lucasfilm Magazine, Paris, Courleciel, no 65 « Il y a bien longtemps : Star Wars, le passé, le présent, le futur. », mai / juin 2007, p. 48
  56. « Star Wars The Clone Wars : Duels au Sabre Laser », sur Jeuxvideo.com, (consulté le )
  57. « Star Wars : Le Pouvoir de la Force II », sur Jeuxvidéo.com, (consulté le )
  58. « Images : Lego Star Wars : La Saga complètement taguée », sur Jeuxvideo.com, (consulté le )
  59. (en) « Mustafar Sentry (Spinning Energy Bolt! - Revenge Of The Sith Collection, 2005) », sur Jedi Business (consulté le )
  60. (en) « Obi-Wan Kenobi (Duel At Mustafar - Revenge Of The Sith Collection, 2005) », sur Jedi Business (consulté le )
  61. (en) « Darth Vader (Duel At Mustafar - Revenge Of The Sith Collection, 2005) », sur Jedi Business (consulté le )
  62. (en) « Mustafar Panning Droid (Revenge Of The Sith - The 30th Anniversary Collection, 2008) », sur Jedi Business (consulté le )
  63. (en) « Mustafar Lava Miner (Revenge Of The Sith - The 30th Anniversary Collection, 2007) », sur Jedi Business (consulté le )
  64. (en) « 7257-1: Ultimate Lightsaber Duel », sur Brickset (consulté le )
  65. (en) « 9494-1 Anakin's Jedi Interceptor », sur Brickset (consulté le )
  66. (en) Brian Curran, « Star Wars in Legoland », sur Endor Express (consulté le )
  67. (en) Brooks Barnes, « Virtual-Reality ‘Star Wars’ Attractions Coming to Disney Malls », sur The New York Times, (consulté le )
  68. (en) Alexa D'Angelo, « 'Star Wars' virtual reality attraction to open at Downtown Disney this year », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  69. (en) Lucas Matney, « The Void is bringing a location-based Star Wars VR experience to Disney resorts », sur TechCrunch, (consulté le )
  70. « Secrets of the Empire : Un trailer pour la nouvelle attraction en réalité virtuelle », sur Star Wars Holonet, (consulté le )
  71. Pierre Eric Salard, « ILMxLAB, en quête de nouveaux univers : Au-delà de la réalité virtuelle. », L'Écran fantastique « Hors série », no 25 « Saga Star Wars », , p. 37
  72. (en) Ben Brazil, « Star Wars: Secrets of the Empire immerses customers in a rebel adventure » Star Wars : Secrets of the Empire plonge le public dans une mission rebelle »], sur Los Angeles Times, (consulté le )
  73. Stpéhane Lavoisard, « Star Wars : Secrets of the Empire », Tout savoir : Arts et Média « Hors Série », no 1 « Star Wars, tout la saga à la loupe. », , p. 139
  74. (en) « Star Wars virtual reality game puts you in a Stormtrooper's boots - and it's coming to a shopping centre soon », sur The Daily Mirror, (consulté le )
  75. Jennifer Mertens, « Disney World dévoile sa nouvelle attraction Star Wars », sur Le Soir, (consulté le )
  76. (en) « The Worlds of Star Wars », sur National Geographic (consulté le )
  77. (en) Robin Andrews, « Could Darth Vader's Lava World In Rogue One Really Exist? », sur Forbes, (consulté le )
  78. Gilles Vervisch, « Star Wars : La Symbolique des planètes : Mustafar : La Géhenne des étoiles », Le Point, Paris, Le Point « Hors Série », no 2 « Aux sources de Star Wars : Les Personnages du côté obscur de la Force », , p. 19
  79. (en) « NEW WORLDS ATLAS Mustafar », sur NASA Exoplanet Exploration (consulté le )
  80. « «55 Cancri e», une planète où il fait 2.500 degrés », sur 20 minutes, (consulté le )
  81. (en) Russ Swan, « The real-life Mustafar: Star Wars-style planet is covered in LAVA and orbits so close to its star that a 'year' lasts just 18 hours ! » L'équivalent réel de Mustafar : une planète pouvant être dans Star Wars est couverte de LAVE et est située si proche de son soleil qu'une "année" ne dure que 18 heures ! »], sur Daily Mail, (consulté le )
  82. (en) Andrew W. Howard, Roberto Sanchis-Ojeda, Debra A. Fischer et al., « A Rocky Composition for an Earth-sized Exoplanet », Nature, , p. 21 (DOI 10.1038/nature12767, lire en ligne, consulté le ) :
    « The planet's mean density of 5.3 ± 1.8 g cm−3 is similar to the Earth's, suggesting a composition of rock and iron. »
  83. (en) Pat Brennan, « 8 planets that make you think Star Wars is real », sur NASA Exoplanet Exploration (consulté le )
  84. David Hawskett, « La science de Star Wars : la vraie Mustafar n'est peut être pas très loin. », Lucasfilm Magazine, Courleciel, no 76, mars / avril 2009, p. 48 :
    « Le monde infernalement actif de Mustafar rappelle de plusieurs façons aux scientifiques quelque chose qui n'est pas si loin de nous : Io, une des quatre lunes de Jupiter. »
  85. Roland Lehoucq, « Star Wars : Mustafar, une planète volcanique », sur Futura, (consulté le )

Annexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Antoine Lucciardi, Star Wars Décrypté : Les secrets de la saga, Paris, City, , 272 p. (ISBN 978-2-8246-1102-0). 
  • Fabrice Labrousse et Francis Schall, Star Wars Décrypté : De George Lucas à Walt Disney, Paris, Bartillat, (1re éd. 2007), 640 p. (ISBN 978-2-84100-598-7). 
  • Gilles Vervisch, Star Wars : la philo contre-attaque : La saga décryptée, Paris, Le Passeur, , 255 p. (ISBN 978-2-36890-380-3), p. 58. 
  • (en) Ryder Windham, Journey Through Space, Tori Kosara, , 48 p. (ISBN 978-0-241-18633-6). 
  • (en) Rodney Thompson, Patrick Stutzman, J.D. Wiker, Gary Astleford et T. Rob Brown, The Clone Wars Campaign Guide, , 224 p. (ISBN 978-0-7869-4999-1 et 0-7869-4999-6). 
  • Adam Bray, Cole Horton, Kerrie Dougherty et Michael Kogge, Star Wars, tout ce que vous devez savoir, Hachette, , 240 p. (ISBN 978-1-4654-3785-3 et 1-4654-3785-1). 
  • Simon Beecroft, Kerrie Dougherty, James Luceno et Kristin Lund (ill. Richard Chasemore, Hans Jenssen, Kemp Remillard, Masahiko Tano), Star Wars : Les Hauts Lieux de l'Action Star Wars: Complete Locations »], Nathan, , 175 p. (ISBN 978-2-09-251213-5). 
  • (en) Jason Fry et Daniel Wallace (ill. Ian Fullwood, Modi, Chris Reiff, Chris Trevas,), The Essential Atlas, Del Rey, , 256 p. (ISBN 978-0-345-47764-4). 
  • (en) Ryder Windham, Tricia Barr, Adam Bray et Daniel Wallace (préf. Anthony Daniels), Ultimate Star Wars, Dorling Kindersley, , 320 p. (ISBN 978-1-4654-3601-6). 
  • Tricia Barr, Cole Horton et Adam Bray (trad. de l'anglais), Encyclopédie visuelle Star Wars, Vanves, Hachette, , 360 p. (ISBN 978-2-01-625499-8). 
  • Matthew Stover (trad. Dominique Haas et Denis Bouchain), Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith Star Wars: Episode III – Revenge of the Sith »], Fleuve éditions, , 520 p. (ISBN 978-2-265-06948-0). 
  • (en) Daniel Wallace (ill. Ian Fullwood et Steven D Anderson), Star Wars : The New Essential Guide to Droids, New York, Del Rey, , 200 p. (ISBN 978-0-345-47759-0). 
  • Daniel Wallace, Star Wars : Sur le Front, le guide des grandes batailles Star Wars : On the Front Lines »], Hachette, , 128 p. (ISBN 978-1-78565-214-1). 
  • (en) Jason Fry et Paul Urquhart (ill. Stephan Martiniere, Dave Seeley, Darren Tan, John Van Fleet, Bruno Werneck, Paul Youll, Ansel Hsiao, Ian Fullwood, Drew Baker, Modi), Star Wars, The Essential Guide to Warfare, Del Rey, , 256 p. (ISBN 978-0-345-47762-0). 
  • Christie Golden (trad. Thierry Arson), Sombre Apprenti Dark Disciple »], Paris, Pocket, , 411 p. (ISBN 978-2-266-27134-9). 
  • (en) Josh Kushins (préf. Doug Chiang, Gareth Edwards, Neil Lamont, ill. Doug Chiang), The Art of Rogue One : A Star Wars Story, Abrams Books, , 256 p. (ISBN 978-1-4197-2225-7 et 1-4197-2225-5). 
  • (en) Charles Soule (ill. Giuseppe Camuncoli), Star Wars : Darth Vader : Dark Lord of the Sith, vol. 1 : Imperial Machine, Marvel Comics, , 144 p. 
  • Alexander Freed (trad. de l'anglais par Nicolas Ancion et Axelle Demoulin), Rogue One: A Star Wars Story Rogue One: A Star Wars Story »], Paris, Fleuve noir, coll. « Outre Fleuve », , 368 p. (ISBN 978-2-265-11704-4). 
  • (en) Ann-Margaret Lewis et Helen Keier (ill. Chris Trevas et William O'Connor), Star Wars : The New Essential Guide to Alien Species, Del Rey, , 228 p. (ISBN 978-0-345-47760-6). 
  • James Luceno (trad. Alain Clément), Star Wars, tout sur la Revanche des Sith, personnages, créatures et droïdes Star Wars : Revenge of the Sith - The Visual Dictionnary »], Nathan, , 63 p. (ISBN 978-2-09-250749-0). 
  • Curtis Saxton (trad. Alain Clément, ill. Hans Jenssen et Richard Chasemore), Star Wars : La Revanche des Sith, Plans secrets des vaisseaux et engins de l'épisode III Star Wars : Revenge of the Sith - Incredible Cross Sections »], Nathan, , 31 p. (ISBN 978-2-09-250750-6). 
  • Ryder Windham (trad. Alain Clément), Star Wars : l'encyclopédie absolue Star Wars : The Ultimate Visual Guide »], Nathan, , 138 p. (ISBN 978-2-09-251214-2). 
  • Stephen Sansweet et Pablo Hidalgo (trad. Jacques Guiod et Maria Balkan), Star Wars : La Prélogie Star Wars Chronicles : The Prequels »], Groupe Flammarion, , 343 p. (ISBN 978-2-08-011633-8). 
  • Collectif, Geektionnaire Star Wars : La galaxie de A à Z, Vanves, Hachette, , 464 p. (ISBN 978-2-01-146126-1). 

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de Star Wars
La version du 24 février 2018 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.