Myron G. Barlow
Myron G. Barlow, né le à Ionia et mort le à Étaples, est un peintre figuratif américain.
Biographie
Myron G. Barlow naît le à Ionia situé dans l'État du Michigan, aux États-Unis[1] du mariage d'Adolph et Fanny Barlow.
Il se forme à la Detroit Museum School, où il étudie avec Joseph Gies, puis à l'Art Institute of Chicago. Il commence sa carrière en tant qu'artiste de presse.
Il part en Europe, et, à son arrivée en France, à l'âge de vingt et un ans, il est remarqué par William Bouguereau. Il s'inscrit à l'École des Beaux-Arts de Paris où il est l'élève de Jean-Léon Gérôme. En Hollande, à Amsterdam, il découvre Johannes Vermeer en reproduisant des peintures au Rijksmuseum Amsterdam, et, comme Vermeer, un de ses thèmes artistiques préférés est la représentation de personnages, souvent féminins et généralement placés dans un intérieur, souvent isolés et immobiles.
Vers 1900, de retour en France, il s'installe à Trépied, hameau de Cucq, à côté d'Étaples et rejoint l'école des peintres d'Étaples. Il a pour modèle, à Étaples, Julie Sailly, Louise Descharles, née en 1909, qui le sera pendant vingt ans et sa sœur Marie.
En 1907, il est le seul Américain élu à la Société nationale des beaux-arts.
Il est président du Scarab Club vers 1918. Parmi ses réalisations majeures à Detroit, il y a six grandes peintures murales qu'il a peintes pour l'auditorium principal du Temple Beth-El, qui ont été achevées en 1925.
Il est reconnu pour son travail avec des médailles d'or à l'exposition St. Louis et Panama Pacific, et pour avoir fait acheter ses œuvres par de nombreux musées internationaux, dont le musée Quentovic d'Étaples en France, la Pennsylvania Academy of Fine Arts et le Detroit Institute of Arts. Le Detroit Club et la collection privée du baron Edmond de Rothschild comprennent des œuvres de Barlow[2],[3],[4].
Il meurt, en France, le à Étaples dans le département du Pas-de-Calais où il est inhumé dans le cimetière communal[5].
Distinctions
En 1932, il est nommé chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur[2].
Œuvres dans les collections publiques
- Étaples, Musée Quentovic : Louise belle femme, huile sur toile[6]
- Musée du Touquet-Paris-Plage
- Cruche cassée, huile sur toile, 75 × 75 cm, vers 1932, don de l'artiste au musée
- Jeune fille assise, huile sur toile, 75 × 75 cm, vers 1932, don de l'artiste au musée
Œuvres dans les collections particulières
- Confidences, vers 1910, huile sur toile, 120 × 120 cm[7]
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Bridgeman Art Library
- Delarge
- Musée d'Orsay
- (en) Bénézit
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
Notes et références
- « Notice de personne Myron G. Barlow », sur catalogue.bnf.fr (consulté le ).
- (en) Leslie S. Mio, Associate Registrar, « There’s Always a Detroit Connection », sur cranbrookkitchensink.wordpress.com (consulté le ).
- (en) « Myron Barlow (1873 - 1937) », sur askart.com (consulté le ).
- Philisine Cave, « Myron Barlow (1873 - 1937) : un peintre et son modèle », sur jemelivre.blogspot.com, (consulté le ).
- « Tables décennales », sur archivesenligne.pasdecalais.fr, (consulté le ), p. 87.
- Louise belle femme, Musenor.
- Musée du Touquet-Paris-Plage et Marie-Françoise Bouttemy, Lumière d’Opale : Les peintres étrangers de la colonie d’Étaples (1880-1920), Le Touquet-Paris-Plage, Aprim & Henry 62170 Montreuil, , 75 p. (ISBN 978-2-9580069-0-7), p. 36
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