Myron Timothy Herrick
Myron Timothy Herrick, né le à Huntington Township (en) (comté de Lorain, Ohio, États-Unis) et mort le à Paris (France), est un homme politique républicain de l'Ohio, 42e gouverneur de cet État de 1904 à 1906 et ambassadeur des États-Unis en France de 1912 à 1914 puis de 1921 à 1929.
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Myron T. Herrick | |
Fonctions | |
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Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire des États-Unis en France | |
– (8 ans) |
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Prédécesseur | Hugh Campbell Wallace |
Successeur | Walter E. Edge |
– (2 ans) |
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Prédécesseur | Robert Bacon |
Successeur | William Graves Sharp |
42e gouverneur de l'Ohio | |
– (1 an, 11 mois et 28 jours) |
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Prédécesseur | George K. Nash |
Successeur | John M. Pattison (en) |
Biographie | |
Nom de naissance | Myron Timothy Herrick |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Huntington Township (en), comté de Lorain (Ohio, États-Unis) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris (France) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti républicain |
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Gouverneurs de l'Ohio Ambassadeurs des États-Unis en France |
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Biographie
Né à Huntington (en) dans le comté de Lorain (Ohio), il est le fils d'un fermier, Timothy Robinson Herrick. Il poursuit des études supérieures à l'Oberlin College et à l'université Wesleyenne de l'Ohio, études terminées sans diplôme[1],[2]. Il épouse Carolyn Parmely, originaire de Dayton (Ohio), le . Ils auront un fils, Parmely Webb Herrick[2].
Carrière
Myron T. Herrick est gouverneur de l'Ohio de 1904 à 1906, puis ambassadeur des États-Unis en France de 1912 à 1914, puis à nouveau de 1921 à 1929. Il se présente aux élections sénatoriales américaines en 1916 mais est battu par Atlee Pomerene (en).
Le 19 octobre 1921, à Paris, un attentat à la grenade est perpétré contre l’ambassadeur Herrick, à sa résidence du 16 avenue de Messine ; cet attentat, qui ne fait qu’un blessé léger, s’inscrit dans le cadre de la campagne contre la condamnation à mort des anarchistes italiens Sacco et Vanzetti[3].
Peu après six heures et demie du soir le , alors que le nom de Charles Lindbergh « ne lui disait pas grand-chose », Herrick partit, par principe, vers l'aéroport du Bourget, quand l'information « un peu trop belle pour être vraie » l'atteignit que l'aviateur avait été vu au dessus de l'Irlande. Quatre heures plus tard, couvert de rouge à lèvres d'avoir été embrassé par des Sud-Américaines enthousiastes, il brandissait le casque de l'aviateur au balcon devant une foule en délire. S'ensuivit une semaine de réceptions officielles où « l'ambassadeur des États-Unis en France et presque tout son personnel » ne s'occupèrent plus que d'accompagner « un jeune citoyen américain dont, quelques jours auparavant, on n'avait jamais entendu parler »[4]…
Il meurt d'une attaque cardiaque le à Paris, alors qu'il avait pris froid en participant, quelques jours plus tôt, aux funérailles du maréchal Foch[5]. Son cercueil est rapporté aux États-Unis par le croiseur Tourville[6].
Hommages
Un buste le représentant, réalisé par le sculpteur Léon-Ernest Drivier, est inauguré le dans le square Thomas-Jefferson de la place des États-Unis (16e arrondissement de Paris)[7]. Dans le même arrondissement, n°5 rue de Chaillot, là où se trouvait la chancellerie de l'ambassade, une plaque commémorative lui rend hommage. L'avenue Myron-Herrick, dans le 8e arrondissement de Paris, lui est dédiée depuis 1938. Il est également citoyen d'honneur de la Ville de Paris[8]. Très impliqué dans la reconstruction de la ville, Reims lui a dédié une place.
Notes et références
- (en) G. Fredrick Wright, A standard history of Lorain county, Ohio: an authentic narrative ..., vol. 1, Chicago, Lewis Publishing Co, (lire en ligne), p. 245.
- (en) Harriet Taylor Upton, History of the Western Reserve, vol. 3, New York, The Lewis Publishing Company, (lire en ligne), p. 1340–1341.
- « Après l’attentat contre M. Myron-T. Herrick », Le Petit Journal, 21 octobre 1921, sur retronews.fr.
- (en) « Myron Herrick biography : Myron Herrick, US Ambassador to France, describes Lindbergh's arrival and stay in Paris », sur charleslindbergh (consulté le ).
- « Myron T. Herrick », Le Temps, no 24697, , p. 1 (lire en ligne).
- Cf. légende de l'avers d'une médaille de Julien Prosper Legastelois émise en hommage à ce diplomate.
- « L'amitié franco-américaine : inauguration du monument à la mémoire de Myron T. Herrick », Le Temps, no 27553, , p. 8 (lire en ligne).
- « Avenue Myron-Herrick », mairie de Paris (consulté le ).
Voir aussi
- (en) Myron Herrick, Friend of France: An Autobiography by Col. T Bentley Mott
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Myron T. Herrick » (voir la liste des auteurs).
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