Nécropole nationale du Sourd

La nécropole nationale française du Sourd et le Cimetière militaire allemand du Sourd sont un cimetière militaire de la Première Guerre mondiale situé sur le territoire de la commune de Lemé dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.

Nécropole nationale du Sourd et Cimetière militaire allemand du Sourd

Le Nécropole nationale du Sourd.
Présentation
Total inhumés 2 093
Inhumés par nation
  • 1 333
  • 727
  • 25
  • 2
  • 1
Inhumés par guerre Première Guerre mondiale : 2 088

Seconde Guerre mondiale : 5

Date de construction 1916
Type Cimetière militaire
Protection  Inscrit MH (2016)
Géographie
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Commune Lemé
Coordonnées 49° 51′ 20″ nord, 3° 44′ 02″ est
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : France

Localisation

La nécropole se situe au bord de la D773 venant de Colonfay pour rejoindre la D26 reliant Sains-Richaumont à Marly-Gomont en passant par Le Sourd. Son nom est dû à la proximité de la commune du Sourd à 1,7 km, mais le cimetière se situe sur le territoire de la commune de Lemé d'où parfois la dénomination « Lemé le Sourd »[1]

Historique

La nécropole nationale du Sourd a été d'abord aménagé en 1916 par l'armée allemande pour en faire son cimetière militaire. Après la guerre, l'État français décide de regrouper dans le cimetière militaire allemand entre 1934 et 1936, toutes les dépouilles de soldats morts inhumés dans les carrés militaires des cimetières communaux de l’Aisne, tombés lors de la bataille de Guise et bataille de la ligne Hindenburg[1].

Caractéristiques

La nécropole nationale rassemble, sur une superficie de 0,766 ha, les corps de 1 386 soldats dont 1 383 combattants tués pendant la Grande Guerre et 3 combattants tués au cours de la Seconde Guerre mondiale. 862 reposent dans des sépultures individuelles et 571 dans des sépultures collectives ou ossuaires pour la Grande Guerre[2],[1].

La nécropole nationale regroupe également les corps de soldats de trois nationalité différentes : 25 russes, italiens et roumains. Elle compte également 2 victimes civiles françaises[1].

Galerie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

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