NGC 4152

NGC 4152 est une galaxie spirale intermédiaire naine située dans la constellation de la Chevelure de Bérénice à environ 99 millions d'années-lumière. NGC 4152 a été découvert par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1784.

Données d’observation (Époque J2000.0)
NGC 4152
La galaxie spirale intermédiaire NGC 4152
Constellation	Chevelure de Bérénice
Ascension droite (α)	12^h 10^m 37,5^s[1]
Déclinaison (δ)	16° 01′ 59″ [1]
Magnitude apparente (V)	12,2[2] 12,7 dans la Bande B [2]
Brillance de surface	13,80 mag/am²[3]
Dimensions apparentes (V)	2,3′ × 1,9′[2]
Décalage vers le rouge	0,007228 ± 0,000013[1]
Angle de position	115°[2]
Localisation dans la constellation : Chevelure de Bérénice
Astrométrie
Vitesse radiale	2 167 ± 4 km/s [4]
Distance	30,3 ± 2,1 Mpc (∼98,8 millions d'a.l.)[5]
Caractéristiques physiques
Type d'objet	Galaxie spirale intermédiaire
Type de galaxie	SAB(rs)c[1] SABc[6] SBc[2]
Dimensions	66 000 a.l.[7]
Découverte
Découvreur(s)	William Herschel[8]
Date	21 mars 1784[8]
Désignation(s)	PGC 38749 UGC 7169 MCG 3-31-52 CGCG 98-77 MK 759 VV 25 IRAS 12080+1618 [2]
Liste des galaxies spirales intermédiaires

La classe de luminosité de NGC 4152 est III et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé. De plus, c'est une galaxie à sursaut de formation d'étoiles[1].

Plusieurs mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 29,746 ± 6,776 Mpc (∼97 millions d'a.l.)[9], ce qui est à l'intérieur des distances calculées en employant la valeur du décalage[5].

Trou noir supermassif

Selon un article basé sur les mesures de luminosité de la bande K de l'infrarouge proche du bulbe de NGC 4152, on obtient une valeur de 10^6,9 $M_{\odot }$ (7,9 million de masses solaires) pour le trou noir supermassif qui s'y trouve[10].

Supernova

La supernova SN 2009hq a été découverte dans NGC 4152 le 30 juillet par l'astronome amateur sud africain Berto Monard (it)[11]. Cette supernova était de type IIP[12].

Groupe de M88, de M60 et l'amas de la Vierge

Selon A.M. Garcia, NGC 4152 est membre du groupe de M88 (NGC 4501). Ce groupe de galaxies comprend au moins 44 membres, dont 17 apparaissent au New General Catalogue et 18 à l'Index Catalogue[13].

D'autre part, la plupart des galaxies du New General Catalogue, dont NGC 4152, et seulement trois de l'Index Catalogue du groupe de M88 apparaissent dans une liste de 227 galaxies d'un article publié par Abraham Mahtessian en 1998[14]. Cette liste comporte plus de 200 galaxies du New General Catalogue et une quinzaine de galaxies de l'Index Catalogue. On retrouve dans cette liste 11 galaxies du Catalogue de Messier, soit M49, M58, M60, M61, M84, M85, M87, M88, M91, M99 et M100.

Toutes les galaxies de la liste de Mahtessian ne constituent pas réellement un groupe de galaxies. Ce sont plutôt plusieurs groupes de galaxies qui font tous partie d'un amas galactique, l'amas de la Vierge. Pour éviter la confusion avec l'amas de la Vierge, on peut donner le nom de groupe de M60 à cet ensemble de galaxies, car c'est l'une des plus brillantes de la liste. L'amas de la Vierge est en effet beaucoup plus vaste et compterait environ 1300 galaxies, et possiblement plus de 2000[15], situées au cœur du superamas de la Vierge, dont fait partie le Groupe local[16]^,[17].

De nombreuses galaxies de la liste de Mahtessian se retrouvent dans onze groupes décrits dans l'article d'A.M. Garcia[13], soit le groupe de NGC 4123 (7 galaxies), le groupe de NGC 4261 (13 galaxies), le groupe de NGC 4235 (29 galaxies), le groupe de M88 (13 galaxies, M88 = NGC 4501), le groupe de NGC 4461 (9 galaxies), le groupe de M61 (32 galaxies, M61 = NGC 4303), le groupe de NGC 4442 (13 galaxies), le groupe de M87 (96 galaxies, M87 = NGC 4486), le groupe de M49 (127 galaxies, M49 = NGC 4472), le groupe de NGC 4535 (14 galaxies) et le groupe de NGC 4753 (15 galaxies). Ces onze groupes font partie de l'amas de la Vierge et ils renferment 396 galaxies. Certaines galaxies de la liste de Mahtessian ne figurent cependant dans aucun des groupes de Garcia et vice versa.

Notes et références

(en) « NASA/IPAC Extragalactic Database », Resultats pour NGC 4152 (consulté le 14 mai 2020)
« Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 4100 à 4199 »
La brillance de surface (S) se calcule à partir de la magnitude apparente (m) et de la surface de la galaxie selon l'équation $S=m+2,5\times \log _{10}A$
On obtient la vitesse radiale d'une objet céleste à l'aide de l'équation v = z×c, où z est le décalage Doppler (redshift ou bleushift) et c la vitesse de la lumière. L'incertitude relative de la vitesse Δv/v est égale à celle de z étant donné la grande précision de c.
On obtient la distance qui nous sépare d'une galaxie à l'aide de la loi de Hubble-Lemaître : v = H_od, où H_o est la constante de Hubble (70±5 (km/s)/Mpc). L'incertitude relative Δd/d sur la distance est égale à la somme des incertitudes relatives de la vitesse et de H_o.
(en) « NGC 4152 sur HyperLeda » (consulté le 14 mai 2020)
On obtient le diamètre d'une galaxie par le produit de la distance qui nous en sépare et de l'angle, exprimé en radian, de sa plus grande dimension.
(en) « Site du professeur C. Seligman » (consulté le 14 mai 2020)
« Your NED Search Results », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le 14 mai 2020)
X.Y. Dong et M.M. De Robertis, « Low-Luminosity Active Galaxies and Their Central Black Holes », mars, vol. 131#3,‎ the astronomical journal, p. 1236-1252 (DOI 10.1086/499334, Bibcode 2006AJ....131.1236D, lire en ligne)
(en) « Berto Monard awarded 2004 Gill Medal » (consulté le 30 mars 2020)
(en) « Bright Supernovae - 2009 » (consulté le 15 mai 2020)
A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ juillet 1993, p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3,‎ juillet 1998, p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le 21 septembre 2018)
(en) « Cosmos, Virgo Cluster » (consulté le 22 avril 2020)
(en) P. Fouque, E. Gourgoulhon, P. Chamaraux, G. Paturel, « Groups of galaxies within 80 Mpc. II - The catalogue of groups and group members », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 93,‎ 1992, p. 211-233 (Bibcode 1992A&AS...93..211F, lire en ligne)
(en) Tully, R.B., « The Local Supercluster », Astrophysical Journal, vol. 257,‎ 1982, p. 389-422 (DOI 10.1086/159999, Bibcode 1982ApJ...257..389T, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liste des objets du New General Catalogue

Liens externes

(en) NGC 4152 sur la base de données NASA/IPAC Extragalactic Database
(en) NGC 4152 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
(en) NGC 4152 sur la base de données LEDA
NGC 4152 sur le site de SEDS
(en) NGC 4152 sur WikiSky: DSS2, SDSS, GALEX, IRAS, Hydrogène α, Rayon-X, Photo, Sky Map, Articles et images
(en) NGC 4152 sur le site du professeur C. Seligman

Portail de l’astronomie

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[ned-1] (en) « NASA/IPAC Extragalactic Database », Resultats pour NGC 4152 (consulté le 14 mai 2020)

[spider-2] « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 4100 à 4199 »

[3] La brillance de surface (S) se calcule à partir de la magnitude apparente (m) et de la surface de la galaxie selon l'équation $S=m+2,5\times \log _{10}A$

[vit-4] On obtient la vitesse radiale d'une objet céleste à l'aide de l'équation v = z×c, où z est le décalage Doppler (redshift ou bleushift) et c la vitesse de la lumière. L'incertitude relative de la vitesse Δv/v est égale à celle de z étant donné la grande précision de c.

[dist-5] On obtient la distance qui nous sépare d'une galaxie à l'aide de la loi de Hubble-Lemaître : v = H_od, où H_o est la constante de Hubble (70±5 (km/s)/Mpc). L'incertitude relative Δd/d sur la distance est égale à la somme des incertitudes relatives de la vitesse et de H_o.

[Hyp-6] (en) « NGC 4152 sur HyperLeda » (consulté le 14 mai 2020)

[diam-7] On obtient le diamètre d'une galaxie par le produit de la distance qui nous en sépare et de l'angle, exprimé en radian, de sa plus grande dimension.

[selig-8] (en) « Site du professeur C. Seligman » (consulté le 14 mai 2020)

[ned2-9] « Your NED Search Results », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le 14 mai 2020)

[Dong-10] X.Y. Dong et M.M. De Robertis, « Low-Luminosity Active Galaxies and Their Central Black Holes », mars, vol. 131#3,‎ the astronomical journal, p. 1236-1252 (DOI 10.1086/499334, Bibcode 2006AJ....131.1236D, lire en ligne)

[11] (en) « Berto Monard awarded 2004 Gill Medal » (consulté le 30 mars 2020)

[12] (en) « Bright Supernovae - 2009 » (consulté le 15 mai 2020)

[garcia-13] A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ juillet 1993, p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)

[maht-14] Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3,‎ juillet 1998, p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le 21 septembre 2018)

[cosmos-15] (en) « Cosmos, Virgo Cluster » (consulté le 22 avril 2020)

[fouqueetal1992-16] (en) P. Fouque, E. Gourgoulhon, P. Chamaraux, G. Paturel, « Groups of galaxies within 80 Mpc. II - The catalogue of groups and group members », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 93,‎ 1992, p. 211-233 (Bibcode 1992A&AS...93..211F, lire en ligne)

[tully-17] (en) Tully, R.B., « The Local Supercluster », Astrophysical Journal, vol. 257,‎ 1982, p. 389-422 (DOI 10.1086/159999, Bibcode 1982ApJ...257..389T, lire en ligne)