NGC 5879

NGC 5879 est une galaxie spirale située dans la constellation du Dragon à environ 35 millions d'années-lumière de la Voie lactée. NGC 5879 a été découvert par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1788.

NGC 5879 par le télescope spatial Hubble.

NGC 5879

La galaxie spirale NGC 5879
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Dragon
Ascension droite (α) 15h 09m 46,7s[1]
Déclinaison (δ) 57° 00 01 [1]
Magnitude apparente (V) 11,6 [2]
12,2 dans la Bande B [2]
Brillance de surface 13,44 mag/am2[alpha 1]
Dimensions apparentes (V) 4,2 × 1,3 [2]
Décalage vers le rouge 0,002572 ± 0,000005 [1]
Angle de position [2]

Localisation dans la constellation : Dragon

Astrométrie
Vitesse radiale 771 ± 1 km/s [alpha 2]
Distance 10,8 ± 0,8 Mpc (35,2 millions d'a.l.)[alpha 3]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale
Type de galaxie SA(rs)bc?[1] Sbc?[3] Sbc[2] SBbc[4]
Dimensions 43 000 a.l.[alpha 4]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel [3]
Date [3]
Désignation(s) PGC 54117
UGC 9753
MCG 10-22-1
CGCG 297-4
IRAS 15084+5711 [2]
Liste des galaxies spirales

La classe de luminosité de NGC 5879 est II-III et elle présente une large raie HI. De plus, c'est une galaxie LINER, c'est-à-dire une galaxie dont le noyau présente un spectre d'émission caractérisé par de larges raies d'atomes faiblement ionisés[1].

Plus d'une vingtaine de mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 14,616 ± 3,178 Mpc (47,7 millions d'a.l.)[5], ce qui est à l'intérieur des distances calculées en employant la valeur du décalage[alpha 3].

Trou noir supermassif

Selon une étude publiée en 2009 et basée sur la vitesse interne de la galaxie mesurée par le télescope spatial Hubble, la masse du trou noir supermassif au centre de NGC 5879 serait comprise entre 2,4 millions et 8,5 millions de [6].

Supernova

La supernova SN 1954C a été découverte dans NGC 5879 le 27 septembre par l'astronome suisse Paul Wild de l'université de Berne. Le type de cette supernova n'a pas été déterminé[7].

Groupe de NGC 5907

NGC 5879 est une galaxie brillante dans le domaine des rayons X[1] et elle fait partie du groupe de NGC 5907. Selon un article publié par Sengupta et Balasubramanyam en 2006, ce groupe de galaxies compte au moins cinq membres. Les quatre autres galaxies sont M102, NGC 5907, UGC 9776 et NGC 5866B (PGC 54267[2])[8]. M102 est désigné comme NGC 5866 dans l'article de Sengupta et Balasubramanyam.

Ce même groupe est aussi mentionné dans un article publié par A.M. Garcia en 1993, mais la galaxie NGC 5866B n'y figure pas[9].

Abraham Mahtessian mentionne aussi ce groupe mais avec seulement trois galaxies : NGC 5866, NGC 5879 et NGC 5906[10]. NGC 5906 est en réalité une partie de la galaxie NGC 5907.

Notes et références

Notes

  1. La brillance de surface (S) se calcule à partir de la magnitude apparente (m) et de la surface (A) de la galaxie selon l'équation
  2. On obtient la vitesse radiale d'une objet céleste à l'aide de l'équation v = z×c, où z est le décalage Doppler (redshift ou bleushift) et c la vitesse de la lumière. L'incertitude relative de la vitesse Δv/v est égale à celle de z étant donné la grande précision de c.
  3. On obtient la distance qui nous sépare d'une galaxie à l'aide de la loi de Hubble-Lemaître : v = Hod, où Ho est la constante de Hubble (70±5 (km/s)/Mpc). L'incertitude relative Δd/d sur la distance est égale à la somme des incertitudes relatives de la vitesse et de Ho.
  4. On obtient le diamètre d'une galaxie par le produit de la distance qui nous en sépare et de l'angle, exprimé en radian, de sa plus grande dimension.

Références

  1. (en) « NASA/IPAC Extragalactic Database », Resultats pour NGC 5879 (consulté le )
  2. « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 5800 à 5899 »
  3. (en) « Site du professeur C. Seligman » (consulté le )
  4. (en) « NGC 5879 sur HyperLeda » (consulté le )
  5. « Your NED Search Results », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  6. A. Beifiori, M. Sarzi, E.M. Corsini, E. Dalla Bontà, A. Pizzella, L. Coccato et F. Bertola, « UPPER LIMITS ON THE MASSES OF 105 SUPERMASSIVE BLACK HOLES FROM HUBBLE SPACE TELESCOPE/SPACE TELESCOPE IMAGING SPECTROGRAPH ARCHIVAL DATA », The Astrophysical Journal, vol. 692, no 1, , p. 856-868 (DOI 10.1088/0004-637X/692/1/856, lire en ligne [PDF])
  7. (en) « Other Supernovae images » (consulté le )
  8. Chandreyee Sengupta et Ramesh Balasubramanyam, « HI content in galaxies in loose groups », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 369 #1, , p. 360-368 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2006.10307.x, Bibcode 2006MNRAS.369..360S, lire en ligne)
  9. A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
  10. Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3, , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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