Naïma El Ghouati

Naïma El Ghouati commence la gymnastique à l'âge de cinq ans à Youssoufia, sa ville natale[1].

Elle devient membre de l'équipe marocaine de gymnastique en 1985, à l'âge de onze ans[1]. Elle participe cette année-là aux Jeux panarabes qui ont lieu à Rabat[1]. Toujours en 1985, elle est championne nationale pour la première fois, chez les benjamines[1].

Lors de la première édition des championnats d'Afrique de gymnastique artistique, qui ont lieu en 1990 à Alger, elle remporte quatre médailles[1]. Lors de la deuxième édition organisée à Casablanca en 1992, elle gagne trois médailles d'or[1]. Aux Championnats d'Afrique de gymnastique artistique 1994 à Johannesbourg, elle est médaillée d'argent aux barres asymétriques et médaillée de bronze au saut de cheval[2].

Elle devient la première gymnaste arabe et africaine à participer aux championnats du monde de gymnastique artistique lors de l'édition 1991 à Indianapolis[1]^,[3]. Elle participe ensuite aux deux éditions suivantes, en 1992 à Paris puis en 1993 à Birmingham[3]. Elle représente ensuite son pays aux Jeux olympiques de 1996 à Atlanta[3].

Lors des Jeux panarabes de 1999 à Amman, une grave blessure aux genoux met un terme à sa carrière[1]..

En 2001, elle est victime d'un accident de voiture entre Marrakech et Youssoufia, où meurent ses parents, sa sœur et son neveu[3]. Seule survivante du véhicule, elle reste hospitalisée durant un an à cause de ses blessures[3]. Atteinte aux jambes et à la colonne vertébrale, elle est ensuite contrainte à utiliser un fauteuil roulant durant plusieurs années[3].

En 2002, le roi du Maroc Mohammed VI lui accorde un Wissam royal de premier degré[1].

Reconvertie comme entraîneuse, elle prend en charge les benjamines au sein de la Fédération royale marocaine de gymnastique[1].

• Ressources relatives au sport :
  • Comité international olympique
  • (en) Olympedia

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