Niafles
Niafles est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 354 habitants[Note 1].
Niafles | |||||
L'église Saint-Martin. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Mayenne | ||||
Arrondissement | Château-Gontier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Craon | ||||
Maire Mandat |
Daniel Gendry 2020-2026 |
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Code postal | 53400 | ||||
Code commune | 53165 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | niaflais, niaflaises | ||||
Population municipale |
354 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 50′ 47″ nord, 1° 00′ 07″ ouest | ||||
Altitude | Min. 37 m Max. 89 m |
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Superficie | 8,00 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Craon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Château-Gontier-sur-Mayenne-2 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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La commune fait partie de la province historique de l'Anjou (Haut-Anjou)[1].
Géographie
Niafles est située dans le sud-Mayenne, à 4 km de Craon dans le canton de Château-Gontier (24 km) et à 32 km de Laval.
« Schistes précambriens. Un petit lambeau de graviers à galets de quartz, au nord du bourg (la Bousculière). »[2]. Petit territoire arrondi autour d'un bourg central, dont les plateaux atteignent 80 mètres, bordé au nord-ouest puis traversé d’ouest en est par l’Uzure, affluent de l'Oudon, qui coule à une altitude d’environ 40 mètres.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Craon », sur la commune de Craon, mise en service en 1945[9] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 730,6 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 59 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Niafles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Craon, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,6 %), prairies (19,1 %), zones urbanisées (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Niafles correspond à un type toponymique germanique commun au nord-ouest de la France : Neaufles-Auvergny, Neauphle-le-Château, Neauphe-sur-Dive, etc. recensées par Albert Dauzat et Charles Rostaing[23]. Il est issu des termes germaniques niuwe, nivi « neuf, nouveau » et alach « temple », d'où le sens global de « nouveau temple ».
Ces toponymes correspondent à des lieux de cultes possibles de la religion primitive des Francs, restés païens.
Certains secteurs de la Mayenne sont marqués par la présence de toponymes germaniques (cf. Hardanges, le Horps, le Ham, Hambers, etc.), presque inconnus en Ille-et-Vilaine voisine.
Histoire
Moyen Âge
Sous l’Ancien Régime, la commune faisait partie du fief de la baronnie angevine de Craon, dépendait de la sénéchaussée principale d'Angers et du pays d'élection de Château-Gontier.
La seigneurie paroissiale, à laquelle resta attaché le patronage effectif de la cure, appartenait probablement dès l'origine et certainement depuis le XVIIe siècle aux seigneurs de la Lande de Niafles et se trouvait dans la mouvance de la baronnie de Craon.
Le , les paroissiens, par l'intermédiaire de Guillaume Doulxamy, Jean Sourfait, Robin Boessel et Jean Guillier, traitent avec Georges de La Trémoille « pour avoir seureté et toute abstinence de guerre avec les Angloys et leurs alliés ».
Époque moderne (XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles)
Localités de noms anciens : Grugé, Grez, Malaunay, la Teillaie, la Touche, le Teil.
Les habitants se révoltent à nouveau, René Guynoiseau, prêtre, à leur tête, contre Jean Louyn, sergent royal, qui venait le pour les contraindre à faire le guet au château de Craon.
Sans compter la part commune qu'ils eurent aux désastres du Craonnais pendant les troubles de la minorité de Louis XIII, et malgré les poteaux et les panonceaux aux armes du prince de Condé et la sauvegarde qu'il leur donnait contre « tous gens de guerre de quelque langue qu'ils soient », ou plutôt même à cause de leur dépendance du prince révolté, les habitants eurent la visite soit des Vendômistes, soit des troupes du roi commandées par le maréchal du Boisdauphin.
Le capitaine de Vains arriva à Niafle le dimanche gras 1616 à deux heures la nuit et n'en partit que le mardi à midi ; le sieur de Franqueville y logea du lundi de la Quasimodo à deux heures jusqu'au vendredi à midi.
Épidémie[Quoi ?] de juillet à septembre 1639.
Françoise-Catherine Belocier de Vallière, fonda une école à Niafles en 1714, qui subsiste au moins jusqu’au début du XXe siècle.
Révolution française
Le , combat contre les Chouans ; deux gardes territoriaux de Craon sont tués.
Politique et administration
Religion
Paroisse
La paroisse était anciennement du diocèse d'Angers, de l'archidiaconé d’Outre-Maine et du doyenné de Craon, réunie au diocèse du Mans par le Concordat ; érigée en succursale par décret du 5 nivôse an XIII, de l'archiprêtre de Château-Gontier et du doyenné de Craon.
Depuis 1997 et la réforme des paroisses du diocèse de Laval, le village de Niafles fait partie de la paroisse Saint-Clément-du-Craonnais.
En 2007, une controverse a opposé des catholiques traditionalistes à la mairie et au diocèse qui souhaitaient leur départ[27],[28].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2019, la commune comptait 354 habitants[Note 8], en augmentation de 4,12 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
Église Saint-Martin
L'ancienne église, remplacée à la fin du XIXe siècle, placée sous le vocable de saint Martin de Tours, ne comprenait primitivement qu'une nef et un chœur en abside et avait été augmentée aux XVIIe siècle et XVIIIe siècles de deux chapelles formant transept, et d'un petit clocher au centre. Deux petites fenêtres romanes existaient, l'une au midi, l'autre au nord. On a reconnu en le démolissant que le chœur reposait sur un massif en pierres sèches.
La chapelle de la Vierge, dont la construction fut offerte par Pierre de Lantivy, sieur de la Lande, et feu René Lemanceau, curé, fut bénite en 1641. M. Cordon, curé, fit bâtir à ses frais la chapelle Sainte-Catherine, abattre le mur entre le chœur et la sacristie, et construire une voûte par François Legeay, maitre-maçon, en 1701. En 1705, il fit repaver l'église en blocs achetés au Bourg-Philippe, remplaça la table de l'autel Sainte-Catherine, ouvrit une porte à côté et mit dans la chapelle un tableau « où sont », dit-il, « sainte Catherine d'Alexandrie, saint Sébastien, saint Blaise et sainte Emérance, parce que l'on a particulière dévotion et voyage dans cette église à ces saints ». On mentionne aussi un autel de saint Jean-Baptiste en 1628.
En 1712, « les architectes » posent les fondements du grand autel nouveau tout au fond du chœur. Depuis la Révolution, les deux chapelles étaient dédiées à la Vierge Marie et à saint Sébastien. Un fragment de vitrail représentant la Vierge à la chaise est remonté dans une fenêtre de la sacristie.
- La chapelle de Sainte-Catherine, fondée en 1542 par Élie Lallier, curé, augmentée par René Gouin, le , et desservie d'abord dans la chapelle de la Cruardière ; parmi les chapelains : François Trochon, 1652 ; André-Louis Ferron, vicaire, 1789 ;
- La chapelle de la Pommeraie, fondée par René de la Chesnaye, le titulaire en 1641 René Bellanger.
L'église actuelle, de style ogival du XIIIe siècle, construite sur l'emplacement du transept de l'ancienne, est intérieurement décorée d'arcatures[33]. Elle a été bénite en 1885 et consacrée le .
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Sources
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- « Niafles », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne), t. I.
- Registre paroissial depuis 1602 ;
- Archives départementales de la Mayenne, B. 2.663, 2.065, 2.972, 2.976, 2.981, 2.991, 2.993, 3.001. 3.004, 3.013, 3.016, 3.065, 3.066 ;
- Archives départementales de Maine-et-Loire, E. 1.635 ;
- Archives départementales d'Indre-et-Loire, C. 408 ;
- A. Joubert, Baronnie de Craon, p. 435, 572, 573 ;
- Revue d'Anjou, t. I, p. 314 ;
- D. de Bodard, Chroniques craonnaises, p. 368, 543 ;
- Lemesle, note manuscrites ;
- Affiches d'Angers, .
- Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[34].
Notes et références
Notes
- Population municipale 2019.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 811
- Daniel Œhlert
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Craon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Niafles et Craon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Craon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Niafles et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968.
- « Michel Montécot, maire, ne se représente pas », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Daniel Gendry élu maire après Michel Montécot », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Niafles (53400) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- La Gazette de Niafles
- WESTERN CATHO en 2007 : «ça barde à Niafles» : Sébastien FATH
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Architecte, Boret fils.
- « Niafles sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ] (archive Wikiwix)
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