Nicolaas Waterboer
Nic(h)olaas Waterboer (1819 - ) fut un chef (Kaptijn) des Griquas.
Naissance | Griekwastad (en) |
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Il fut le dernier chef des Griquas du Griqualand Ouest réellement indépendant, qui devint ensuite une colonie britannique, sur laquelle son emprise et celle de ses successeurs fut en grande partie formelle.
Biographie
Il était le fils aîné d'Andries Waterboer, fondateur de la dynastie du même nom, et de Gertruida Pienaar, sa femme.
À la mort de son père, en 1852, Nicolaas fut proclamé Kaptijn (littéralement « capitaine ») du Griqualand West, à la résidence des Kaptijn à Griekwastad (en) (littéralement « ville des Griquas »).
Gouvernement (1852-1896)
Il gouverna durant la période tourmentée qui suivit la découverte de diamants sur ses terres dans les années 1860. Un grand nombre de mineurs arrivèrent et la population des champs diamantifères explosa ; les tensions crûrent entre les divers groupes : les Griquas, les indigènes Tswanas, les Boers et les Britanniques. Il s'ensuivit des désaccords quant aux frontières entre l'État des Griquas semi-nomades et les autres États de la région, tels que la République sud-africaine du Transvaal et l'État libre d'Orange, qui rivalisaient pour la possession des terres. La Colonie du Cap, le plus grand et puissant État de la région n'était intéressé par aucune forme de coopération sur ces territoires, malgré la forte pression des Britanniques sur le sujet.
Sur fond de tensions territoriales, l'excentrique Stafford Parker (en) proclama l'État indépendant de la Klipdrift Republic en 1870, qui fut rapidement annexé par l'Empire britannique en tant que colonie du Griqualand West. Après s'être brièvement exilé au Griqualand Est, Waterboer revint à sa résidence officielle à Griekwastad en 1874 pour reprendre sa fonction de chef traditionnel[1].
À l'aide de son représentant, David Arnot, Waterboer lança une action en justice pour récupérer ses droits fonciers ; cela commença par lui coûter la majeure partie de son territoire, mais, à la fin, il gagna. Waterboer était un orateur reconnu, éloquent et persuasif. Il parlait couramment l'anglais et le néerlandais, ainsi que les langues de son peuple, l'afrikaans et le griqua (une langue khoïsan aujourd'hui presque éteinte).
Il mena une courte révolte contre les Britanniques en 1878, qui se solda par son arrestation et un bref exil à Hopetown ; il revint chez lui en 1880. Il mourut à Griekwastad le [2].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Nicolaas Waterboer » (voir la liste des auteurs).
- (en) E.J. Verwey, New Dictionary of South African Biography, vol. 1, HSRC Press, .
- (en) « Nicholaas (Nicolaas) Waterboer, Griqua chief of Griquatown and eldest son of Andries Waterboer and his wife Gertruida Pienaar », sur sahistory.org.za (consulté le )
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