Nicolas Guy Brenet

Nicolas Guy Brenet, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un peintre et graveur français.

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Nicolas Guy Brenet
Portrait de Nicolas Guy Brenet, 1786, morceau de réception d'Antoine Vestier à l'Académie royale de peinture et de sculpture[1]
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Maître
Lieux de travail
Influencé par
Enfant
Aethra montrant à son fils Thésée l'endroit où son père a caché ses armes (1768), musée d'art du comté de Los Angeles.

Son fils est le médailleur Nicolas-Guy-Antoine Brenet (1770-1846).

Biographie

La Sainte Famille, Bazoques, église Saint-Martin.
Allégories de la Justice dans la Grand Chambre du Parlement de Flandres à Douai

Nicolas Guy Brenet est d'abord élève de François Boucher mais subit l'influence de Nicolas Poussin, d'Eustache Le Sueur, de Guido Reni et de Charles Errard. On le reconnaît comme précurseur de Jacques-Louis David et comme annonciateur du futur style troubadour dans ses sujets d'histoire médiévale, commandés dans les années 1770-1775 par la surintendance des bâtiments du roi.

Dans ces œuvres de jeunesse, réalisées de retour d'Italie, en 1761, Nicolas-Guy Brenet illustre des épisodes du récit d'Ovide, les Métamorphoses. La qualité picturale de cet ensemble révèle une aisance décorative, caractéristique d'un style qu'il affectionnera tout au long de sa carrière.

Son nom revient comme auteur de deux tableaux « assez médiocres » dans l'ouvrage de Millin, à l'article XXXVIII (tome IV) consacré à la chartreuse Notre-Dame de Bonne-Espérance[2].

Élèves

Œuvres

Dessins

  • Le Serment d'Achille sur le corps de Patrocle[7], pierre noire, estompe et fusain, H. 0,258 ; L. 0,398 m. Paris, Beaux-Arts de Paris[8]. Brenet ne peignit qu'un seul sujet tiré de l'épopée d'Homère, Le Combat des grecs et des Troyens sur le corps d'Hector, qui lui fut commandé en 1780. Cet épisode précède de peu celui du Serment d'Achille. La publication la même année par Paul Jérémie Bitaubé d'une nouvelle traduction de l'Iliade, a sans doute inspiré l'artiste.

Notes et références

  1. « Nicolas-Guy Brenet (1728-1792), peintre », notice de l'œuvre, sur Collections du Louvre (consulté le )
  2. Aubin-Louis Millin de Grandmaison, Antiquités nationales ou Recueil de monumens pour servir à l'histoire générale et particulière de l'empire françois, tels que tombeaux, inscriptions, statues… : tirés des abbayes, monastères, châteaux et autres lieux devenus domaines nationaux, vol. Tome quatrième, M. F. Drouhin, 1790-1798, 507 p. (lire en ligne).
  3. Notice no 05620000037, base Joconde, ministère français de la Culture
  4. Notice no 000PE029828, base Joconde, ministère français de la Culture ; étude pour Metellus sauvé par son fils, exposé au Salon de 1779, conservé au musée des beaux-arts de Nîmes
  5. Notice no M0352003045, base Joconde, ministère français de la Culture
  6. Fils de Scipion, Nantes
  7. « Le Serment d'Achille sur le corps de Patrocle, Nicolas-Guy Brenet, sur Cat'zArts »
  8. Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, de l’alcôve aux barricades de Fragonard à David, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2016, p.136-137, Cat. 42

Annexes

Bibliographie

  • Marc Sandoz, Nicolas-Guy Brenet, Paris, 1979.
  • Pierre Henri Darreau, « Nicolas-Guy Brenet et le renouveau de la peinture d'Histoire », L'Estampille - l'Objet d'Art, no 507, .
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, 1976, Tome 2, p. 297 ((en) lire en ligne dans la base Oxford Index).

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