Nicolas Reynaud

Nicolas Reynaud, né le au Puy-en-Velay (Haute-Loire), mort le dans la même ville, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

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Nicolas Reynaud

Naissance
Le Puy (Haute-Loire)
Décès  56 ans)
Le Puy (Haute-Loire)
Origine France
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 17911824
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur

États de service

Il entre en service le , comme sous-lieutenant au 34e régiment d’infanterie, et il fait les campagnes de 1792 à l’an VI, aux armées de la Moselle, du Nord, des Pyrénées orientales, et d’Italie. Le , il devient capitaine d’infanterie dans la légion des Pyrénées, et il passe avec ce grade dans la cavalerie de cette légion le 1er novembre suivant, qui devient 22e régiment de chasseurs à cheval le .

En 1798, il est désigné pour faire partie de l’expédition en Égypte, et le , à Salahieh, il est blessé d’un coup de sabre à la tête et d’un coup de feu à la cuisse. Le général Bonaparte le nomme le jour même, chef d’escadron sur le champ de bataille. Il est nommé chef de brigade le , au 20e régiment de dragons, et le , il se trouve à la bataille d’Aboukir, où il reçoit un coup de baïonnette à la main droite, et a un cheval tué sous lui. Rentré en France après la capitulation d’Alexandrie, il tient garnison à Saint-Jean-d'Angély. De l’an XII à l’an XIII, il est employé à l’armée des côtes de l’Océan, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .

De 1805 à 1807, il fait les campagnes d’Autriche, de Prusse et de Pologne, avec la 1re division de dragons de la réserve de cavalerie de la Grande Armée. Il se signale au combat de Neresheim le , où il prend à l’ennemi 1 000 hommes et 2 drapeaux. Il est fait commandeur de la Légion d’honneur le . Le , il combat à Iéna, puis le à Golymin, et il est promu général de brigade le . Le jour même il est mis à la tête de la 1re brigade de la 3e division de cuirassiers.

Il est créé baron de l’Empire le , et il est désigné pour la campagne d’Allemagne de 1809. Il est blessé d’un coup de feu au bras à la bataille de Wagram le , et le il est chargé du commandement du dépôt de cavalerie à Penzing. De retour en France, il prend le commandement du dépôt de cavalerie de Libourne le , et il est mis en disponibilité en .

Le , il est remis en activité comme commandant du département de la Lippe, et le suivant il est employé dans le corps d’observation de l’Elbe au sein de la 6e division de cuirassiers. Il prend part à la campagne de Russie en 1812, comme commandant de la 1re brigade de la 5e division de cavalerie lourde du 1er corps de cavalerie.

Rentré en France pour cause de santé, il est mis en non activité le , et le suivant, il est chargé de l’inspection des dépôts de cavalerie dans les 9e, 10e, 11e et 20e divisions militaires. Le , il prend la tête d’une colonne mobile pour aller à la recherche des réfractaires et des déserteurs. Lors de la Première Restauration, il est placé en non activité, puis le , il est nommé inspecteur de cavalerie dans les 9e, 10e, 11e et 20e divisions militaires. Il est remis en non activité le . Il est compris comme disponible dans le cadre de l’état-major général de l’armée le , et il est admis à la retraite le 1er.

Il meurt le .

Dotation

  • Le , dotation d'une rente de 10 000 livres à percevoir en Westphalie.

Armoiries

Figure Nom du baron et blasonnement
Armes du baron Nicolas Reynaud et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur

Écartelé au premier d'azur à trois étoiles d'or une et deux au deuxième des barons tirés de l'armée, au troisième de gueules à l'obélisque égyptien, de granit, sénestre d'un palmier dattier au naturel, le tout terrassé de sinople. Au quatrième d'azur au renard passant au naturel, contourné et terrassé de sinople - Livrées : les couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement.

Sources

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