Nicole Guedj

Nicole Guedj est une avocate et une femme politique française née le à Constantine en Algérie.

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Nicole Guedj
Fonctions
Secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes

(1 an et 1 jour)
Gouvernement Raffarin III
Successeur Juliette Méadel (indirectement)
Secrétaire d'État aux Programmes immobiliers de la Justice

(2 mois et 8 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Raffarin II
Prédécesseur Pierre Bédier
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Constantine (Département de Constantine, Algérie)
Nationalité Française
Parti politique UMP
Profession Avocate au barreau de Paris
Professeur de droit bancaire

Enseignante en droit bancaire, militante en faveur des droits de l'homme et avocate entre 1979 et 2004, elle a été secrétaire d'État chargée des Droits des victimes, puis des Programmes immobiliers de la justice dans le gouvernement Raffarin III.

En 2005, elle met en place le plan Alerte Enlèvement en France.

Conseiller d'État, vice-présidente du Consistoire israélite de Paris, cofondatrice de l'UPJF, elle est redevenue avocate au barreau de Paris depuis juin 2010.

Biographie

Diplômée de l'Institut de criminologie de Paris, elle est avocate depuis 1979. Elle s'engage très vite dans des combats en faveur des droits de l'homme et se rend notamment en Uruguay.

Politique locale

Nicole Guedj fait ses premiers pas en politique lors des élections municipales à Pantin, en 1995. Candidate divers droite à la succession du conseiller général RPR Jacques Oudot lors de l'élection cantonale de 1998 dans le canton de Pantin-Ouest, elle est battue au second tour par le socialiste Bertrand Kern[1]. Elle mène la liste d'union à droite lors de l'élection municipale de Pantin en 2001 et est élue conseillère municipale d'opposition. Elle devient responsable UDF de la Seine-Saint-Denis dans le cadre de l'Union en Mouvement.

Politique nationale

Nicole Guedj intègre l'équipe de campagne de Jacques Chirac pendant élection présidentielle de 2002 comme responsable de la jeunesse.

À la suite de l'élection du président de la République, elle est nommée secrétaire nationale de l'UMP chargée des droits de l'homme. En 2003, elle est nommée secrétaire départementale adjointe de la fédération UMP de Paris, chargée des libertés et des questions de société.

En marge de ses responsabilités politiques, Nicole Guedj participe activement à la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA), et est membre de la Commission nationale Consultative des Droits de l'Homme (2002) et de la commission Stasi sur l’application du principe de laïcité dans la République. Elle poursuit également son action associative en créant l'Observatoire des écoles en 2001 qui a vocation à lutter contre les violences et les discriminations dans le milieu scolaire, et dont elle devient vice-présidente.

Nicole Guedj rejoint en janvier 2004 le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, en qualité de secrétaire d'État aux Programmes immobiliers de la Justice, en remplacement de Pierre Bédier, qui a été contraint de démissionner à la suite de sa mise en examen dans une affaire de corruption. En mars 2004, elle est confirmée au gouvernement et devient secrétaire d'État aux droits des victimes. À la suite d'une visite à Québec, elle a initié le système d'Alerte médiatique but enfant recherché, mis en place lors d'enlèvements d'enfants, en France. Elle a également créé le numéro d'urgence 08 VICTIMES.

Selon le Journal Officiel du 30 avril 2004[2], Mme Nicole Guedj, « est chargée de veiller à l'adaptation des dispositions permettant d'assurer le respect des droits des personnes victimes […]. Elle conçoit et met en œuvre les actions d'information et de soutien aux victimes et assure l'animation et la coordination des relations avec les associations de victimes, les associations d'aide aux victimes et toute autorité ou organisme œuvrant en ce domaine, en particulier le Conseil national de l'aide aux victimes ».

Les associations d'aide aux victimes se sont réjouies de la création de ce secrétariat d'État[3].

  • Le 29 septembre 2004, Mme Guedj présente son projet en Conseil des ministres[4]. Elle insiste sur l'importance d'une politique globale d'aide aux victimes qui passe par sept axes principaux.
  • Le 26 avril 2005 a été mis en place un nouveau numéro national d’aide aux victimes (08VICTIMES), offrant de manière rapide un dispositif d’écoute, d’information et d’orientation aux victimes[5].

En 2005, le nouveau Premier ministre Dominique de Villepin ne la reconduit pas dans son gouvernement, et le secrétariat d'État qu'elle occupait disparaît.

Nicole Guedj est alors chargée par le président de la République d'une « mission afin de poursuivre des initiatives destinées à créer des outils technologiques innovants permettant d'assurer la coordination des secours lors des grandes catastrophes ».

Fondation « Casque rouge »

Elle a créé la Fondation Casques Rouges pour l'action humanitaire d'urgence et de développement[6] en 2006.

Conseillère d'État

Nicole Guedj est nommée au tour extérieur au Conseil d'État en 2006 et prend une disponibilité pour convenance personnelle en juin 2010[7]. Un décret rétroactif du 19 juin 2020 la réintégre dans ses fonctions à partir du 25 avril de la même année, date à laquelle elle fait valoir ses droits à la retraite[8].

Retour a la vie publique

Elle est membre du conseil d'administration de l'OFPRA depuis fin mai 2009.

Depuis juin 2010, elle exerce de nouveau ses fonctions d'avocat.

Consistoire israélite

Elle est vice-présidente du Consistoire israélite de Paris chargé des relations entre la France et Israël et présidente de la Fondation France-Israël[9].

Elle est également la cofondatrice de l'UPJF, une association pro-Israël marquée à droite[10].

Parcours politique

Soutien politique

Elle soutient Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle française de 2017.

Décorations

Ouvrages

  • Pour des casques rouges à l'ONU, Paris, Le Cherche Midi, coll. « Documents », , 133 p. (ISBN 978-2-7491-1428-6)
  • Ressources et handicap, Guide des droits des personnes handicapées, Paris, Editions Claude Fitoussi, , 369 p.
  • Le Guide des droits des victimes, Paris, Editions Prat, , 234 p.

Notes et références

Voir aussi

Article connexe

Lien externe

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