Níkos Anastasiádis
Níkos Anastasiádis (en grec : Νίκος Αναστασιάδης, /ˈnikos anastasiˈaðis/), né le à Péra Pedí dans le district de Limassol, est un homme d'État chypriote. Président du Rassemblement démocrate (parti conservateur) de 1997 à 2013, il est président de la République depuis 2013.
Níkos Anastasiádis (el) Νίκος Αναστασιάδης | |
Níkos Anastasiádis en 2021. | |
Fonctions | |
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Président de la République de Chypre | |
En fonction depuis le (9 ans, 6 mois et 7 jours) |
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Élection | 24 février 2013 |
Réélection | 4 février 2018 |
Gouvernement | Anastasiádis I et II |
Prédécesseur | Dimítris Khristófias |
Président du Rassemblement démocrate | |
– (15 ans, 11 mois et 2 jours) |
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Prédécesseur | Giannakis Matsis |
Successeur | Avérof Neofýtou |
Député chypriote | |
– (31 ans, 8 mois et 23 jours) |
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Élection | 24 mai 1981 |
Réélection | 8 décembre 1985 19 mai 1991 26 mai 1996 27 mai 2001 21 mai 2006 22 mai 2011 |
Circonscription | Limassol |
Groupe politique | DISY |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Péra Pedí (Chypre) |
Nationalité | chypriote |
Parti politique | Rassemblement démocrate |
Conjoint | Andri Moustakoudi |
Diplômé de | Université d'Athènes University College de Londres |
Religion | Église grecque orthodoxe |
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Présidents de la République de Chypre | |
Biographie
Né dans le village de Péra Pedí dans le sud-ouest de l'île, Nikos Anastasiades étudie le droit à Athènes et obtient son diplôme en droit du transport maritime en 1971 à Londres. Il est marié et père de deux filles. Il exerce comme avocat d'affaires avant de s'engager en politique[1]. Ce pro-européen est député sans interruption de 1981 à 2013[2]. Il est un des fondateurs du parti Disy.
Candidat à l'élection présidentielle de 2013, il critique le gouvernement pour sa gestion de la crise et défend l'adoption d'un plan de sauvetage européen en contrepartie de mesures d'austérité. Il remporte le scrutin au second tour avec 57,48 % des suffrages contre 42,52 % à son opposant, Stávros Malás, du parti communiste.
Il retrouve le même opposant principal lors de l'élection présidentielle de 2018. Il arrive en tête du premier tour[3] avant d'être élu à 55,99 % des voix au second tour. Il s'engage notamment à mettre en œuvre les réformes structurelles réclamées par la Commission européenne afin d'obtenir une aide économique[1].
Il réduit les prestations sociales, les retraites et les salaires dans le public et le privé, tout en augmentant la TVA et les taxes sur les carburants. Il décide également de diminuer le nombre de fonctionnaires[4].
En octobre 2021, son nom est cité dans les Pandora Papers[5].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Nicos Anastasiades » (voir la liste des auteurs).
- « Le conservateur Nicos Anastasiades a été élu président de Chypre », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- Le Point avec AFP, « Nicos Anastasiades, un pragmatique pro-Européen à la tête de Chypre », Le Point, (lire en ligne)
- « Présidentielle à Chypre : le sortant, Nicos Anastasiades, arrivé en tête du premier tour », sur lemonde.fr, (consulté le )
- « A Chypre, les mesures d'austérité dépassent les demandes de la Troïka », sur RFI,
- « Pandora Papers: nouvelles révélations sur la finance offshore », sur paperjam.lu (consulté le )
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Anastasiadis Nikos sur le site de la Présidence de Chypre
- (el) Site officiel
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