Night of the Prog
Night of the Prog, également connu sous le nom de NOTP, est un festival de rock et de métal progressif qui, depuis 2006, a lieu chaque année en été sur la scène en plein air de Loreley en Allemagne. Son nom est dérivé de celui des célèbres séries de concerts Night of the Proms mêlant pop, rock et musique classique et organisées dans différents pays d'Europe.
Night of the Prog | |
Le groupe australien Merlin Bird au Night of the Prog en 2007 | |
Genre | Rock progressif, metal progressif, space rock, neo-prog, new prog, krautrock |
---|---|
Lieu | Saint-Goarshausen, Allemagne |
Coordonnées | 50° 09′ 17″ nord, 7° 42′ 55″ est |
Période | juillet (sauf 2010 en septembre) |
Scènes | Le théâtre en plein air de Loreley |
Date de création | 2006 |
Fondateurs | WiV Entertainment GmbH |
Site web | https://www.nightoftheprogfestival.com/en/home-2/ |
Le festival se concentre sur le rock progressif et le métal progressif avec leurs différents sous-genres ainsi que sur les styles apparentés avec le prog : space-rock, folk prog, crossover prog, symphonic prog, heavy prog. Y jouent des groupes de l'apogée du « Prog classique » des années 1970 et de la scène néo-prog des années 1980, ainsi que des groupes plus actuels. A coté de groupes renommés tels que Asia, Jethro Tull, Marillion, Dream Theater, Barclay James Harvest, Saga et Opeth, apparaissent également des nouveaux arrivants. Le festival NOTP est actuellement l'un des plus grands événements de rock progressif et de métal progressif au monde.
Les groupes français à s'y être produits sont Lazuli (par quatre fois), Magma, Gens de la Lune, Franck Carducci Band, Gong et Ange.
Du fait de la pandémie de Covid-19, le XVe festival initialement prévue en juillet 2020, est d'abord reporté en juillet 2021, puis finalement en juillet 2022[1].
Localisation
Sur la rive droite du Rhin, le festival se déroule chaque année sur la commune allemande de Saint-Goarshausen dans le land de Rhénanie-Palatinat, entre Francfort et Cologne.
En voiture, depuis le nord de l'Allemagne / nord de la Belgique
Direction Cologne / Bonn. Suivre l'A61 jusqu'à la sortie Coblence puis à la jonction Coblence Nord, prendre l'A48 en direction de Montabaur. Puis prendre la sortie 10 vers la B9 en direction de Niederlahnstein / Bad Ems. Prendre ensuite la B42 en direction de Saint-Goarshausen puis suivre les panneaux Loreley[2].
En voiture, depuis le sud de l'Allemagne
Direction Francfort. Suivre la B42 jusqu'à Kaub, quitter la B42 en direction de Bornich puis suivre les panneaux Loreley[2].
En voiture, depuis le sud de la Belgique / Luxembourg / France
Direction Trèves. Continuer sur A602 sur 5 km. Suivre A1, B50 et A61 en direction de K100 à Badenhard. Prendre la sortie 43-Pfalzfeld et quitter A61 (118 km). Suivre K100 en direction de Pfalzfelder Straße à Sankt Goar sur la rive gauche du Rhin. A Sankt Goar, prendre un ferry pour traverser le Rhin jusqu'à Saint-Goarshausen[3]. Suivre ensuite les panneaux Loreley. Le ferry est ouvert chaque jour jusqu'après la fin du concert du dernier groupe de la journée.
En train et bus
La gare la plus proche est celle de Saint-Goarshausen. De là, des bus partent toutes les heures pour la Lorerey[2].
En avion et bus
L'aéroport le plus proche est situé à Francfort-sur-le-Main. Des bus sont ensuite disponibles pour se rendre au festival.
Parking et accessibilité
Un grand parking est disponible à l'entrée du site. Son prix est inclus dans celui du billet. Une aire de parking est réservée aux handicapés en fauteuil roulant qui disposent également d'une zone réservée devant la scène[4].
Hébergements
Les spectateurs venant de loin peuvent être hébergés sur place.
Camping
Le camping du festival est situé à proximité de la scène. Il est accessible depuis la veille du premier jour de concert à 16 heures, jusqu'au lendemain du dernier jour à midi. Une caution de 5 € est demandée à l'arrivée de chaque campeur. Ce dernier reçoit aussi un sac-poubelle à étiqueter, qu'il peut déposer de 8 à 12 heures aux points de collecte désigné, le lendemain du dernier jour de concert. Un parking est disponible à proximité du camping.
Les tentes et les camping-cars y sont autorisés, ainsi que les caravanes et les mobile home. Il suffit alors d'acheter un billet de camping « Karavan Festival ». Cependant, il n'y a aucune prise d'alimentation pour l'eau et l'électricité. Des toilettes et des douches sont disponibles : un forfait WC et douche peut être acheté sur place pour 11 €. Des toilettes chimiques sont utilisables gratuitement.
Des boissons et nourriture de toutes sortes sont autorisées sur le camping, mais sans récipient en verre. Les cuisinières à gaz et réchaud de camping sont autorisés, mais uniquement en dehors des tentes[5].
Hôtels
Des hôtels sont disponibles à proximité du festival. Il y a également possibilité d'acheter un package hôtel-bus depuis l'aéroport de Francfort[5].
Historique
Le festival, alors sur un seul jour, un vendredi, a lieu pour la première fois en 2006. L'année suivante, le festival se déroule sur deux jours (samedi et dimanche), en 2008 sur trois (vendredi, samedi et dimanche), avant de repasser en 2009 sur deux jours (vendredi et samedi, puis samedi et dimanche à partir de 2012, et de nouveau vendredi et samedi en 2014). Depuis le dixième anniversaire en 2015, le festival dure à nouveau trois jours, du vendredi au samedi[6]. En 2010, le festival s'est déroulé début septembre avant de revenir en juillet l'année suivante.
En 2020, le festival est reporté à 2021 en raison de la pandémie de Covid-19.
Scène
Les concerts se déroulent sur la scène du théâtre en plein air de Loreley, construite durant le régime nazi. Après avoir été utilisé pour des pièces de théâtre et des grandes fêtes, le lieu accueille des concerts de rock et de pop, et c'est un groupe de rock progressif qui a d'ailleurs été le premier à y jouer : Genesis en 1976, avec Bill Bruford à la batterie.
Près de 5 000 spectateurs peuvent s'assoir sur des gradins en pierre. Il est également possible d'assister aux concerts depuis les pelouses de la colline derrière l'amphithéâtre : dans ce cas, des chaises et des sacs à dos peuvent être emportés[4]. Les spectateurs viennent d'Allemagne, France, Suisse, Belgique, Pays-Bas, Espagne, Italie, Royaume-Uni, Scandinavie et parfois d'Amérique du Sud ou du Nord[7].
À proximité de la scène, on peut trouver des stands de boissons et de restauration, de merchandising, ainsi que des toilettes. Il y est interdit d'apporter sa propre nourriture. Les boissons non alcoolisées sont autorisées jusqu'à un demi-litre dans un emballage Tetra Pak fermé. Les pétards et articles pyrotechniques y sont interdits[4].
Chaque journée de concert commence généralement en début d'après-midi par les groupes les moins connus (prestation d'environ une heure). La fin d'après-midi est ensuite consacrée à des groupes plus renommés comme les groupes de néo-prog (prestation d'environ une heure et demie). Les têtes d'affiches de la soirée sont les groupes les plus anciens et célèbres du rock progressif ou des tribute bands reprenant leurs classiques (prestation de plus de deux heures).
Programmation
Night of the Prog I (2006)
La première édition du festival se déroule sur une seule soirée le dernier vendredi de juillet avec quatre groupes ou artistes cosmopolites mais tous européens. Le groupe anglais Mostly Autumn, d'influence celtique, est ainsi le premier groupe à jouer au festival, suivi par le groupe allemand Sylvan (néo-prog, formé en 1998). Puis l'écossais Fish, ancien chanteur de Marillion y est tête d'affiche sur plus de deux heures avant que le groupe italien Seconds Out ne close la soirée avec ses reprises du répertoire de Genesis[8],[9].
Vendredi 28 juillet
- Mostly Autumn ( Angleterre)
- Sylvan ( Allemagne)
- Fish (ex Marillion) ( Écosse)
- Seconds Out (Genesis tribute) ( Allemagne)
Night of the prog II (2007)
La deuxième édition se déroule sur deux journées à la fin de la troisième semaine de juillet. Dix groupes ou artistes se produisent, soit cinq par journée. Ce qui oblige le festival à débuter plus tôt (vers 14-15 heures au lieu de 17h30 l'année précédente). La moitié des groupes de cette édition sont anglais, dont les célèbres groupes de néo-prog Pendragon et IQ qui jouent chacun en fin d'après-midi. L'Italie, l'Écosse et l'Allemagne sont à nouveau représentés et l'Australie, avec le groupe The Merlin Bird (folk prog), devient le premier groupe extra-européen à jouer au festival. Le groupe anglais Jebo promeut son premier album sorti l'année précédente. Le groupe allemand Sylvan, de nouveau présent en terre locale, devient de la sorte le premier groupe à avoir joué deux fois au festival, qui plus est lors des deux premiers. Son compatriote, le groupe Echoes clôt la première journée en reprenant jusque tard dans la nuit des classiques de Pink Floyd sur près de 2h30[10].
Les têtes d'affiche de ce festival sont : pour la première journée, le mythique supergroupe Asia dans sa formation d'origine ; pour la seconde journée, Jethro Tull et la célèbre flûte de son leader Ian Anderson (bien que ce dernier déclarera ce soir-là que le groupe n'est pas un groupe de rock progressif !), ainsi que Fish, lui aussi déjà présent l'année précédente, devenant de ce fait le premier artiste solo à s'être produit deux fois au festival[11].
Samedi 21 juillet
|
Dimanche 22 juillet
|
Night of the prog III (2008)
La troisième édition se déroule cette fois sur trois journées à la fin de la troisième semaine de juillet. Dix-neuf groupes et artistes sont présents : excepté Fish, tous s'y produisent pour la première fois. De nouvelles nations sont ainsi représentées au festival : Pologne, Suède, Pays de Galle, Suisse, Pays-Bas, Norvège et États-Unis[12].
Le vendredi occupe une large place à la musique électronique germanique : à coté du groupe Solar Moon (formé en 1994), on retrouve, en tête d'affiche, les vétérans Klaus Schulze (accompagné par la chanteuse australienne Lisa Gerrard) et son ancien groupe Tangerine Dream. Le groupe polonais Hipgnosis (crossover prog, 2004) et le groupe suédois Isildurs Bane (symphonic prog, 1976) complètent la soirée. Le samedi est le plus fourni avec pas moins de huit concerts.
La journée de samedi commence par quatre groupe de provenances diverses : les Allemands de Central Park (néo-prog, 1983), les Gallois de Magenta (néo-prog, 2001), les Suisses de Prisma (métal-progressif, 2002) et les Anglais de It Bites (crossover prog, 1982). Deux célèbres groupes suédois jouent en fin d'après-midi : The Flower Kings (symphonic prog, 1994) et Pain of Salvation (métal progressif, 1984). Les têtes d'affiche de la soirée sont le célèbre Barclay James Harvest dans sa mouture avec Les Holroyd, et le chanteur Fish pour sa troisième prestation en trois festivals, devenant ainsi le recordman de participations.
Le dimanche débute avec le groupe hollandais Night Aera (néo-prog 2004), suivi par les Norvégiens de Gazpacho (crossover prog, 1996) et les Polonais de Quidam (néo-prog, 1991). Neal Morse, l'ancien chanteur de Spock's Beard, clôt l'après-midi, avec son rock progressif chrétien. À la différence des deux années précédentes, aucun tribute band ne participe au festival. Les reprises de groupes renommés sont cette fois assurées par d'anciens de leurs membres : l'Écossais Ray Wilson (chanteur de Genesis à la fin des années 1990) avec son groupe Stiltskin, et Roger Hodgson (ancien chanteur de Supertramp) sont ainsi les têtes d'affiche en clôture de cette édition[13].
Vendredi 18 juillet
|
Samedi 19 juillet
|
Dimanche 20 juillet
|
Night of the prog IV (2009)
La quatrième édition voit le retour du festival sur deux jours, en fin de la deuxième semaine de juillet. L'Angleterre y représente plus de la moitié des concerts[14].
Ainsi, le vendredi débute avec les groupes néo-prog anglais Also Eden (formé en 2005) et Arena (formé en 1995 par Clive Nolan de Pendragon et Mick Pointer de Marillion). Les Suédois d'Agents of Mercy (néo-prog, 2008) permettent ensuite de réentendre le guitariste-chanteur Roine Stolt, qui l'année précédente s'était déjà produit ici, mais au sein des Flower Kings. Le groupe polonais de métal progressif Riverside complète alors la programmation, avant que le groupe norvégien Gaspacho, déjà présent l'année précédente, ne clôture la journée.
La journée de samedi débute avec le groupe allemand Subsignal (néo-prog, 2005), suivi par les Anglais de The Peapple Thief (crossover prog, 1999). Le groupe Lazuli (Eclectic prog, 1998) devient ensuite le premier groupe français à jouer au festival, et permet d'entendre Claude Leonetti jouer de sa Léode, instrument dont il est le seul joueur au monde, ainsi que d'autres instruments aussi éclectiques comme marimba, chapman sitck et warr guitar. La fin du festival est ensuite totalement anglaise. Pendragon, s'y produit pour la deuxième fois, deux ans après, son premier passage. Comme l'an dernier, les têtes d'affiche de clôture sont assurées par des artistes qui reprennent des titres de leur ancien groupe : Steve Hackett joue des morceaux de Genesis à coté de ses titres en solo, alors que Mick Pointer, premier batteur de Marillion, délivre un répertoire uniquement constitué de chansons de son ancien groupe. Déjà présent la veille, au sein d'Arena, Pointer devient de la sorte le premier artiste à se produire deux fois lors du même festival.
Vendredi 10 juillet
|
Samedi 11 juillet
|
Night of the prog V (2010)
Le cinquième édition se déroule pour la première fois à la fin de la première semaine de septembre. Comme l'année précédente, plus de la moitié des groupes sont anglais, essentiellement des groupes néo-prog formés dans les années 1980[15].
Le vendredi commence de la sorte avec les Anglais de Galahad (1985). Puis, pour la première fois un groupe venu d'Asie se produit au festival : les Japonais d'Ars Nova (symphonic prog, 1983). Le festival se poursuit avec un tribute band : le groupe anglais Three Friends (2009) qui reprend des titres du célèbre Gentle Giant, et dont le nom est tiré d'un album de ce dernier. La soirée se termine avec en tête d'affiche deux groupes néo-prog : les Anglais de Twelfth Night (1978), puis leur voisins écossais de Pallas (1980).
La journée du samedi débute par Moongarden (symphonic prog, 1993), le premier groupe italien depuis trois ans. Puis les Allemands de Sylvan font leur retour pour leur troisième participation, trois ans après leur précédent passage. Il en est de même pour le groupe norvégien Gazpacho qui se produit pour la troisième année consécutive. Les années précédentes, depuis le premier festival, avaient vu monter sur scène un ancien membre de Marillion : l'ex-chanteur Fish par trois fois, puis l'ex-batteur Mick Pointer. Cette fois-ci c'est le groupe lui-même qui se partage la tête d'affiche de la deuxième soirée avec les vétérans anglais de The Enid (symphonic prog, 1976). Marillion devient de la sorte le seul groupe dont le répertoire a été joué à toutes les éditions du festival[16].
Vendredi 3 septembre
|
Samedi 4 septembre
|
Night of the prog VI (2011)
Après un passage en septembre l'année précédente, la sixième édition se déroule à nouveau en juillet, lors de la deuxième semaine. Cette fois-ci c'est l'Allemagne qui est la plus représentée, avec plus d'un tiers des groupes[17].
Le vendredi débute de la sorte par le groupe germanique Martigan (néo-prog, 1994), suivi par le groupe Sky Architect (heavy prog, 2006), la seconde formation à représenter les Pays-Bas, trois ans après la précédente. L'après-midi se termine avec les Anglais de Treshold (métal progressif, 1988). La soirée débute avec le groupe polonais Riverside, de retour deux ans après sa première participation, avant de passer le relai à la tête d'affiche de cette première journées, les vétérans allemands d'Eloy, groupe de space-rock formé en 1969[18].
Le samedi commence avec le groupe anglais Haken (heavy prog, 2007), suivi par deux formations allemandes : Vanden Plas (métal progressif, 1986) et RPWL (néo-prog, 1997). Enfin, cette édition se termine avec les têtes d'affiche de la deuxième journée : le célèbre groupe américain de métal progressif Dream Theater avec son nouveau batteur Mike Mangini, puis le groupe anglais à tendance métal expérimental, Anathema[19],[20].
Vendredi 8 juillet |
Samedi 9 juillet
|
Night of the prog VII (2012)
Le septième édition a lieu à la fin de la deuxième semaine de juillet. L'Allemagne et l'Angleterre occupent à eux deux les trois-quarts de la programmation[21].
Le samedi débute avec l'Allemand Hasse Fröberg et son groupe The Musical Companion (crossover prog, 2008), suivi par les Anglais de Enochian Theory (métal progressif), et le groupe norvégien Airbag (néo-prog, 2004). Le festival voit ensuite les habitués de Sylvan pour leur quatrième participation, deux après la précédente, battant de ce fait le record de passages au festival. Puis le groupe Arena ferme l'après-midi, trois ans après sa première prestation. Les têtes d'affiche de la première soirée sont le groupe américain Spock's Bear (1992, symphonic prog) et Saga (crossover prog) qui, pour le 35e anniversaire de sa formation, devient le premier groupe canadien à jouer au festival.
La journée de dimanche commence avec le groupe allemand Frequency Drift (crossover prog, 2006), puis les Français de Lazuli reviennent faire entendre leurs instruments éclectiques, trois ans après leur précédent passage. Puis vient le tour des anglais d'Haken, déjà présents l'année précédente. Deus groupes suédois montent ensuite sur scène : The Flower Kings de retour quatre ans après leur premier passage, puis le groupe de métal progressif Katanonia (1991). La tête d'affiche de la soirée est Steve Hackett qui comme trois ans auparavant délivre quelques reprises de Genesis à coté de son répertoire solo[22].
Samedi 7 juillet
|
Dimanche 8 juillet
|
Night of the prog VIII (2013)
La huitième édition se déroule à la fin de la deuxième semaine de juillet. Encore une fois, plus de la moitié des groupes sont anglais, et la Suède est également trois fois représentée[23].
Le festival commence le samedi avec le groupe anglais Sanguine Hum (néo-prog, 2008). Puis, l'Américain Simon Collins, fils du célèbre Phil Collins de Genesis, monte sur scène avec son groupe Sound of Contact (crossover prog 2009). C'est ensuite le retour des Anglais de The Pineapple, quatre ans après leur première apparition. Le groupe suédois Crippled Black Phoenix (space rock, 2004) clôt l'après-midi. Les têtes d'affiche de la soirée sont le renommé groupe français (mais qui chante en Kobaïen) Magma, formé en 1969, puis l'Anglais Steven Wilson, ancien membre de Porcupine Tree[24].
Le dimanche débute avec le groupe Anima Mundi (symphonic prog, 1996), originaire de Cuba, et premier groupe d'Amérique centrale à jouer au festival. Il est suivi par les Anglais de Maybeshewill (math rock, 2005), les Suédois de Änglagard (symphonic prog, 1991) et le groupe anglais Amplifier (space-rock, 1999). L'après-midi se termine avec l'école de Canterburry représentée par les vétérans de Caravan, formé en 1967. Les têtes d'affiche de la deuxième soirée sont Devin Townsend et son projet expérimental, deuxième artiste canadien à jouer ici après Saga l'année précédente. Le festival se termine avec le célèbre groupe suédois Opeth (métal progressif, 1990),[25].
Samedi 13 juillet
|
Dimanche 14 juillet
|
Night of the prog IX (2014)
La neuvième édition est organisée à la fin de la troisième semaine de juillet. L'Angleterre est une fois de plus la plus représentée, avec plus d'un tiers des groupes[26].
Le vendredi débute avec le groupe italien Gran Turismo Velo (rock progressif, 2008), suivi par les Allemands de Traumhaus (symphonic prog, 1994). Puis Collage (1985, néo-prog) devient le quatrième groupe polonais à se produire au festival, avant que le groupe allemand Long Distance Calling (math rock, 2006) ne termine l'après-midi. Les têtes d'affiches de la soirée sont le groupe anglais IQ pour sa troisième participation, trois ans après la précédente, et le supergroupe américain Transatlantic (1999) dont trois de ses membres ont déjà joué au festival : Neal Morse en solo, Roine Stolt avec The Flower Kings et Agents of Mercy, et Peter Trewavas avec Marillion. Leur batteur Mike Portnoy s'y produit pour la première fois car il a quitté Dream Theater avant le passage de ce dernier au festival en 2011[27].
La journée de samedi commence avec les Anglais de Synaesthesia (2012, crossover prog). A Liquid Landscape (crossover prog) est ensuite le troisième groupe à représenter les Pays-Bas. L'après-midi se termine avec Dream the Electric Sleep (néo-prog, 1999), troisième groupe américain de cette édition, puis Clepsydra (néo-prog, 1990), deuxième groupe suisse à jouer ici, six ans après Prisma. La deuxième soirée voit en têtes d'affiche le retour de deux formations anglaises : Anathema et Marillion respectivement quatre et trois ans après leur première apparition: Pete Trawavas, déjà présent la veille avec Transatlantic, se produit donc deux fois au cours de cette édition[28].
Vendredi 18 juillet
|
Samedi 19 juillet
|
Night of the prog X (2015)
La dixième édition, organisée à la fin de la troisième semaine de juillet, voit le retour du festival sur trois journées. Encore une fois les formations britanniques (Angleterre et Écosse) sont les plus représentées avec la moitié des concerts[29].
Le vendredi commence avec les Hollandais de Lesoir (crossover prog, 2009), suivi des Suédois de Beardfish (eclectic Prog, 2001), et un deuxième groupe originaire des Pays-Bas The Gentle Storm (crossover prog, 2014). Pendragon ferme l'après-midi pour sa troisième participation, six ans après son dernier passage. Les têtes d'affiche de la soirée sont Neal Morse, de retour sept ans après son premier passage, et les vétérans anglais de Camel, formé en 1971[30].
Le samedi débute avec le groupe anglais Luna Kiss (rock alternatif, 2011), le seul de la journée à ne s'être jamais produit ici. En effet, on retrouve ensuite trois groupes de retour trois ans après leur précédent passage : les Anglais de Haken pour leur troisième participation, puis les Allemands de Sylvan, qui restent les recordmans avec cinq participations, et enfin les Français de Lazuli pour leur troisième participation. Le groupe anglais The Enid, de retour six ans après sa première apparition, ferme ensuite l'après-midi. La soirée débute avec la troisième participation des Polonais de Riverside, quatre ans après leur dernière. Puis Fish, tête d'affiche de la soirée, monte sur scène pour la quatrième fois, sept ans après sa dernière performance[31].
Le dimanche commence par Special Providence (métal progressif, 2004), premier groupe hongrois à se produire ici. Viennent ensuite les Anglais d'IO Earth (crossover prog, 2007) et les Suédois de Kaipa DaCapo (symphonic prog, 2014). Puis un autre membre de Marillion clôt l'après-midi : le guitariste Steve Rothery et son groupe. Les têtes d'affiche de la soirée sont le groupe suédois Pain of Salvation, de retour sept ans après son premier passage, et Steve Hackett pour sa troisième apparition, trois ans après la précédente[32].
Vendredi 17 juillet
|
Samedi 18 juillet
|
Dimanche 19 juillet
|
Night of the prog XI (2016)
La onzième édition du festival a lieu à la fin de la troisième semaine de juillet. Avec six concerts, l'Allemagne est la plus représentée, suivie par l'Angleterre avec cinq représentations[33].
C'est un groupe polonais, Lion Shepherd (crossover prog, 2014) qui ouvre le festival le vendredi. Viennent ensuite le groupe germanique Subsignal, de retour sept ans après son premier passage, puis les Anglais de Mostly Autum qui ne s'étaient plus produit ici depuis le premier festival, il y a dix ans. Le groupe suédois Anekdoten (heavy prog, 1990) ferme l'après-midi. Les têtes d'affiche de la soirée sont les vétérans allemands de Lucifer's Friend (heavy prog), formé en 1970, puis le groupe américain Spock's Beard, de retour quatre ans après son premier passage, mais cette fois-ci avec son ancien chanteur Neal Morse, déjà présent l'année précédente.
Le samedi débute par des groupes germaniques : Seven Steps to the Green Door (néo-prog, 2004), et Frequency Drift, à nouveau présent quatre ans après sa première participation. La France est ensuite représentée par le groupe Gens de la lune, formé en 2006 par Francis Décamps, ancien claviériste du célèbre groupe Ange, formé avec son frère Francis. Le troisième groupe allemand de la journée monte alors sur scène : RPLW, cinq ans après son premier passage. Puis les vétérans hollandais de Focus, formé en 1969, closent l'après-midi. Les têtes d'affiche de la deuxième soirée sont le groupe allemand Peter Pankas Jane, l'une des deux incarnations (l'autre étant Mother Jane) du groupe Jane formé en 1970, puis les Anglais de Hawkwind, formé en 1969.
Le dimanche commence par un groupe anglais, Knifeworld (crossover, 2002), suivi par les cubains d'Anima Mundi, de retour trois ans après leur premier passage. Les groupes anglais Lifesigns (néo-prog, 2008) et norvégien Magie Pie (symphonic prog, 2001) ferment ensuite l'après-midi. Les têtes d'affiche de la dernière soirée sont deux groupes de reprises : Carl Palmer ELP Legacy rend hommage à la musique d'ELP et à ses deux anciens acolytes (Keith Emerson, mort 11 mars précédent, et Greg Lake, malade et qui mourra 7 décembre de la même année). Le festival se termine par le plus célèbre groupe en hommage à Genesis : la formation canadienne de The Musical Box[34].
Vendredi 15 juillet
|
Samedi 16 juillet |
Dimanche 17 juillet
|
Night of the prog XII (2017)
La douzième édition se déroule à la fin de la troisième semaine de juillet. Avec huit formations, le Royaume-Uni (Angleterre et Écosse) est le plus représenté, suivi par l'Allemagne, avec quatre groupes[35].
Le vendredi voit le festival débuter avec trois groupes de métal progressif : Second Relation (2007), premier groupe autrichien à jouer au festival, puis le groupe anglais Maschine (2008), et enfin Soul Secret (2004), premier groupe italien depuis trois ans. L'après-midi se termine avec les Allemands de Blind Ego (2005, néo prog). La soirée débute avec le groupe anglais Crippled Black Phoenix, de retour quatre ans après son premier passage. Puis Mike Portnoy est son groupe Shattered Fortress, accompagné par des membres d'Haken et du Neal Morse Band, closent la première journée.
Le samedi commence par trois groupes allemands : Eyevory (2012, crossover prog), Peter Ashby (electic prog), et Karibow (crossover prog, 1996). Puis les Écossais de Comedy of Errors (néo prog, 1984) montent sur scène avant que l'Anglais David Cross (ex King Crimson) et son groupe ne ferment l'après-midi avec leur jazz rock/fusion. Les têtes d'affiche de la deuxième soirée sont Ray Wilson, neuf ans après sa première apparition, et la formation comprenant d'anciens membres de Yes, Jon Anderson, Trevor Rabin et Rick Wakeman.
La journée du dimanche commence aussi avec un groupe allemand : A Kew's Tag (rock alternatif, 2011). Puis le Français Franck Carducci et son groupe crossover prog montent sur scène, suivis du groupe norvégien Seven Impale (éclectic prog, 2010). L'après-midi se termine avec le groupe français Gong, formé en 1968. Les têtes d'affiche de clôture sont l'Anglais Chris Thompson, ancien chanteur de Manfred Mann's Earth Band, puis ses compatriotes de Marillion pour leur troisième apparition, trois ans après la précédente, en remplacement du groupe américain Kansas qui s'est désisté en raison des risques d'attentat en Europe[36].
Vendredi 14 juillet
|
Samedi 15 juillet
|
Dimanche 16 juillet
|
Night of the prog XIII (2018)
La treizième édition se déroule également sur trois jours à la fin de la troisième semaine de juillet. Une fois de plus, l'Angleterre avec un tiers des groupes, est la plus représentée. L'Allemagne et la Suède présentent tous deux trois formations musicales[37].
Le vendredi commence avec le groupe polonais Retrospective (métal progressif, 2005) suivi par les Allemands de Deafening Opera (heavy prog, 2005). L'après-midi se termine avec deux groupes anglais : Antimatter (expérimental, 1997) et Threshold (métal progressif, 1998). La soirée débute avec les Polonais de Riverside pour leur quatrième prestation, trois ans après la précédente. La journée se termine avec le groupe anglais Big Big Train (crossover prog, 1990).
Le samedi voit deux groupes allemands ouvrir la journée : Smalltape (crossover prog, 2011) et Long Distance Calling qui délivre son Math rock quatre ans après sa première apparition. La Scandinavie est ensuite représentée avec le Suédois Richard Sjöblom et son groupe Gungfly, formé en 2009, puis avec le groupe norvégien Wobbler (symphonic prog, 1999). Les Canadiens de Mystery closent l'après-midi (néo-progressif, 1986). Le supergroupe suédois The Sea Within Eclectif prog, formé l'année précédente par le chanteur-guitariste Roine Stolt (The Flower Kings), le bassiste Jonas Reingold (The Flower Kings), le batteur Marco Minnemann, le claviériste Tom Brislin (Yes, Kansas) et le guitariste-chanteur David Gildenlöw (Transatlantic) ouvre la soirée, avant que Camel ne termine la journée, trois après sa première participation.
La journée de dimanche débute avec l'Américain Casey McPherson (Flying Colors), suivi par Anubis (néo prog, 2004), deuxième groupe australien à jouer ici, douze ans après The Merlin Bird lors du premier festival Puis c'est au tour des Norvégiens de Gentle Knife (crossover prog, 2014) à monter sur scène. Le célèbre groupe français Ange (formé en 1969) clôt alors l'après-midi : Christian Décamp foule la scène deux ans après son frère Francis au sein des Gens de la Lune. Le supergroupe Arena ouvre la soirée pour son troisième passage, six ans après le précédent. Puis Steve Hogart, chanteur de Marillion, ferme le festival, accompagné des vétérans suédois d'Isildurs Bane, groupe formé en 1976[38].
Vendredi 13 juillet
|
Samedi 14 juillet |
Dimanche 15 juillet
|
Night of the prog XIV (2019)
La quatorzième édition du festival a lieu à la fin de la troisième semaine de juillet. Comme l'an passé, un tiers des groupes est anglais, et l'Allemagne et la Norvège sont bien représentées avec respectivement trois et deux formations musicales[39].
La journée de vendredi débute avec le groupe hollandais Dilemma (heavy prog, 1993), suivi du groupe Special Providence, de retour quatre ans après sa première prestation, et seul groupe hongrois à s'être produit ici. L'après-midi se termine avec les Allemands de Chandelier (néo-prog, 1990). Les têtes d'affiche de la soirée sont la formation anglaise IQ pour sa quatrième participation, cinq ans après la précédente, puis les vétérans allemands de Tangerine Dream, de retour onze ans après leur premier passage.
Le samedi commence avec F.O.R.S. (né progressif, 2016), premier groupe suisse depuis cinq ans, suivi par Overhead (crossover prog, 1999), premier groupe finlandais à se produire au festival. Deux artistes solos poursuivent ensuite la programmation : l'Anglais Tim Bowness (crossover prog) et l'Allemand Thomas Thielen dit « T » (néo prog). L'après-midi se clôt avec le groupe canadien Karcius (jazz-rock/fusion, 2001). La soirée voit les Français de Lazuli monter sur scène pour leur quatrième prestation, quatre ans après la précédente, et devenant de ce fait le groupe français ayant le plus joué ici. Nick Mason, l'ancien batteur de Pink Floyd, ferme ensuite la journée avec son groupe Saucerful of Secrets, dans lequel joue, entre autres, la bassiste Guy Pratt qui avait accompagné Pink Floyd depuis la fin des années 1980, et gendre de feu Richard Wright, claviériste du Floyd.
La journée de dimanche démarre avec deux groupes venus de Norvège : The Windmill (heavy prog, 2001) et Oak (crossover prog, 2013). Puis les Italiens de RanestRane (progressif italien, 1998) et les Suédois de All Traps On Earth (symphonic prog, 2013) ferment l'après-midi. Les têtes d'affiche de la dernière soirée sont Anathema, pour leur troisième participation, cinq ans après la précédente, et Gong, de retour deux ans après leur première prestation, mais avec cette fois-ci accompagné par le groupe de Steve Hillage, ancien membre de Gong[40].
Vendredi 19 juillet
|
Samedi 20 juillet
|
Dimanche 21 juillet
|
Programmation initialement prévue en 2020 et annulée[41]
Vendredi 17 juillet
|
Samedi 18 juillet
|
Dimanche 19 juillet |
Programmation initialement prévue en 2021 et annulée[42]
Vendredi 16 juillet
|
Samedi 17 juillet
|
Dimanche 18 juillet |
Programmation prévue en 2022
Vendredi 22 juillet
|
Samedi 23 juillet
|
Dimanche 24 juillet |
Liens externes
Notes et références
- (en-US) « Night of the Prog Festival », sur Night of the Prog Festival (consulté le )
- (en-US) « Getting there », sur Night of the Prog Festival, (consulté le )
- « Trèves to Sankt Goar », sur Trèves to Sankt Goar (consulté le )
- (en-US) « FAQ », sur Night of the Prog Festival, (consulté le )
- (en-US) « Camping & Hotel », sur Night of the Prog Festival, (consulté le )
- Night of the Prog 2015 an 3 Tagen
- Alias, « Les dix raisons pour aller au Night of the Prog Festival », sur Blog à part, (consulté le ).
- « ROCKTIMES - Event / Night Of The Prog, Loreley, 28.07.2006 », sur www.rocktimes.info (consulté le )
- (de) « poster-2006 », sur Night of the Prog Festival, (consulté le )
- « Night Of The Prog 2007 », sur www.musikzirkus-magazin.de (consulté le )
- « ROCKTIMES - Event / 2. Night Of The Prog, Freilichtbühne Loreley, St. Goarshausen 21. - 22.07.07 », sur www.rocktimes.info (consulté le )
- « Night Of The Prog Festival III (18.07. - 20.07.2008, Loreley) - Neckbreaker », sur neckbreaker.de (consulté le )
- « Night of the Prog Fest 2008 - 18/07/2008 (3 jours) - St. Goarshausen - Rheinland-Pfalz - Allemagne | Agenda Concerts-Metal », sur www.concerts-metal.com (consulté le )
- « Night Of The Prog IV 2009 », sur www.musikzirkus-magazin.de (consulté le )
- « Night Of The Prog V 2010 », sur www.musikzirkus-magazin.de (consulté le )
- « DPRP Specials : Night Of The Prog Festival V : 2010 », sur www.dprp.net (consulté le )
- « 6. Night of the Prog à Freilichtbühne Loreley (Saint-Goarshausen) le 8 Jul 2011 », sur Last.fm (consulté le )
- Alias, « Martigan / Sky Architect / Threshold / Riverside / Eloy au festival Night of the Prog VI », sur Blog à part, (consulté le )
- « DPRP : Concert Review Archive », sur www.dprp.net (consulté le )
- Alias, « Haken / Vanden Plas / RPWL / iQ / Dream Theater / Anathema au festival Night of the Prog VI », sur Blog à part, (consulté le )
- « Progventure Part 5: Night Of The Prog 2012 - Loreley, Germany, 07-08.07.2012 - Metal Storm », sur www.metalstorm.net (consulté le )
- (es) Rock-progresivo.com, « Crónica del festival de Night Of The Prog (Loreley) 2012 », sur Rock-Progresivo.com, (consulté le )
- « Getting Stoked For Night Of The Prog 2013 », sur Metal Storm
- « Night Of The Prog Festival 2013 - Samstag - Freilichtbühne Loreley - Live-Review auf Musikreviews.de », sur www.musikreviews.de (consulté le )
- « Night Of The Prog Festival 2013 - Sonntag - Freilichtbühne Loreley - Live-Review auf Musikreviews.de », sur www.musikreviews.de (consulté le )
- « Night Of The Prog 2014 - Sankt Goarhausen, Freilichtbühne Lorelei - Live-Review auf Musikreviews.de », sur www.musikreviews.de (consulté le )
- « Night of the Prog 2014 festival: vendredi 18 juillet », sur Blog à part, (consulté le )
- « Night of the Prog festival 2014: samedi 19 juillet », sur Blog à part, (consulté le )
- « Night of the Prog Festival X », sur web.archive.org, (consulté le )
- Alias, « Night of the Prog 2015, premier jour », sur Blog à part, (consulté le )
- Alias, « Night of the Prog 2015, deuxième jour », sur Blog à part, (consulté le )
- Alias, « Night of the Prog 2015, troisième jour », sur Blog à part, (consulté le )
- « Night of the Prog Festival - Loreley Amphitheater », sur web.archive.org, (consulté le )
- (en-US) « Concert Review: Loreley Night of the Prog Festival 2016 », sur The Prog Report, (consulté le )
- « Night of the Prog Festival - Loreley Amphitheater », sur web.archive.org, (consulté le )
- « Live Report - Night Of The Prog Festival Loreley », sur Clair et Obscur, (consulté le )
- « Lineup – Night of the Prog Festival », sur web.archive.org, (consulté le )
- Patrice Du Houblon, « NIGHT OF THE PROG festival 2018 – St Goarshausen, Loreley (ALLEMAGNE) – 13, 14 & 15/07/2018. », sur RockMeeting - Rock / Metal mélodique (consulté le )
- « Night of the Prog Festival », sur web.archive.org, (consulté le )
- Patrice Du Houblon, « XIVth NIGHT OF THE PROG Festival 2019 St Goarshausen, Loreley (ALLEMAGNE) – 19, 20 & 21/07/2019 », sur RockMeeting - Rock / Metal mélodique (consulté le )
- « Lineup – Night of the Prog Festival », sur web.archive.org, (consulté le )
- (de) « Night of the Prog Festival », sur Night of the Prog Festival (consulté le )
- Portail du rock