Clair Tisseur
Clair Tisseur (–), plus connu sous le pseudonyme de Nizier du Puitspelu[1], est un écrivain et architecte français natif de Sainte-Foy-lès-Lyon, dans le département du Rhône, en France.
Pour les articles homonymes, voir Tisseur.
Président du conseil d'administration Académie du Gourguillon et des Pierres plantées (d) |
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Naissance | |
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Décès |
(à 68 ans) Nyons |
Sépulture |
Cimetière de Sainte-Foy-Lès-Lyon (d) |
Nom de naissance |
Barthélémi Clair Tisseur |
Pseudonyme |
Nizier du Puitspelu |
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Biographie
Vie de famille
Né à Lyon, rue Grenette[2], Clair Tisseur est le dernier frère[3] d'une famille de 6 enfants.
Il est élu membre de la Société académique d'architecture de Lyon le 10 janvier 1857, et de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon le 12 juin 1886[4].
En 1879, il crée l'Académie du Gourguillon, qui lui survivra et donnera naissance, en 1920, à l'Académie des Pierres Plantées, « fille respectueuse, quoique non reconnue, de défunte l’Académie du Gourguillon »[5].
En 2000, le cinéaste lyonnais Philippe Roger a consacré un documentaire de 55 minutes sur son œuvre : Clair l'obscur.
Réalisations en architecture
Il est l'architecte de plusieurs églises de la région et de la mairie du 2e arrondissement de Lyon[6].
- Église Saint-Clair de Brignais, édifiée en 1859-1862 à Brignais (Rhône),
- Église Saint-Jean de Chabeuil, édifiée en 1862 à Chabeuil (Drôme),
- Église Saint-Claude de Tassin, édifiée en 1866-1868 à Tassin-la-Demi-Lune[7] (Rhône),
- Église Saint-Martin d'Orliénas, édifiée à Orliénas (Rhône) (clocher de M. Malaval),
- Église Sainte-Blandine, édifiée en 1863-1869 à Lyon 2e arrondissement[8] (flèche réalisée ultérieurement par M. Malaval),
- Église du Bon-Pasteur, édifiée en 1875-1883 à Lyon,
- Église de Saint-Laurent-d'Agny (Rhône),
- Église de Saint-Ferréol à Saint-Ferréol-d'Auroure (Haute-Loire),
- plusieurs maisons dans la rue de la République à Lyon.
Littérature
Passionné par Lyon, il a collaboré à de nombreux journaux et a notamment publié Vieilleries lyonnaises[9] en 1879, le Très humble traité de phonétique lyonnaise[10] en 1885, et le célèbre Littré de la Grand'Côte en 1894. Il s'agit d'un dictionnaire du parler lyonnais, riche d'anecdotes et d'expressions oubliées [6]. On peut aussi citer :
- Joseph Pagnon, lettres et fragments
- Le Testament d'un Lyonnais au XVIIe siècle
- Marie Lucrèce ou le grand couvent de la Monnoie
- Lettres de Valère
- Benoit Poncet et sa part dans les grands travaux publics de Lyon
- Un Noël satirique en patois lyonnais (1882)[11]
- Des verbes dans notre bon patois lyonnais
- Les Oisivetés du sieur du Puitspelu, Lyonnais
- Sur quelques particularités curieuses du patois lyonnais
- Poésies de Jean Tisseur
- Vieilles choses et vieux mots lyonnais
- Les Histoires de Puitspelu, Lyonnais
- Fragments en patois du Lyonnais
- Pauca Paucis (1894)[12]
- Dictionnaire étymologique du patois lyonnais (1890)[13]
- Un conte en patois lyonnais du commencement du siècle
- Modestes observations sur l'art de versifier (1893)[14]
- Au hasard de la pensée
- Biographie d'Antoine Chenavard, architecte (Discours de réception à l'Académie de Lyon)
- Biographie de Morel de Voleine (sous le pseudonyme de Clément Durafor)
Notes et références
- Jean-Baptiste Martin, « Paroisse du Bon-Pasteur », dans Jean-Baptiste Martin, Histoire des églises et chapelles de Lyon, Lyon, H. Lardanchet, p. 174.
- Archives municipales de Lyon, « Baptêmes puis naissances », dans Registres paroissiaux, Lyon (lire en ligne), 2E236 acte 472
- Vachez 1895, p. 1.
- Dict. Académiciens de Lyon, p. 1270.
- Collectif, Almanach des amis de Guignol : 1922, Lyon, éd. audin imprimerie, 172 p., p. 47.
- Dict. Académiciens de Lyon, p. 1271.
- « Église Saint-Claude », sur Ville de Tassin-la-Demi-Lune.
- « Église paroissiale Sainte-Blandine », sur Inventaire de Lyon propriété de l'État et de la ville de Lyon, ministère de la Culture et de la Communication.
- « Les vieilleries lyonnaises de Nizier du Puitspelu », sur books.google.fr (consulté le ).
- « Très humble traité de phonétique lyonnaise », sur books.google.fr (consulté le ).
- « Un Noël satirique en patois lyonnais », sur books.google.fr (consulté le ).
- « Pauca Paucis », sur books.google.fr (consulté le ).
- « Dictionnaire étymologique du patois lyonnais », sur books.google.fr (consulté le ).
- « Modestes observations sur l'art de versifier », sur books.google.fr (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Louis David et Dominique Saint-Pierre (dir.), « Tisseur, Clair », dans Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon : 1700-2016, Lyon, éd. ASBLA de Lyon, (ISBN 978-2-9559-4330-4, présentation en ligne), p. 1269-1271.
- Antoine Vachez, Clair Tisseur : notice nécrologique, Lyon, Imprimerie Mougin-Rusand, , 9 p.
Liens externes
- Clair Tisseur (1862), Sur un dictionnaire de philosophie de Frédéric Morin, 16 pp.
- Clair Tisseur (1867), Histoire d'André, 202 pp.
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