Nocturnes, opus 48

Les nocturnes, opus 48 de Frédéric Chopin sont deux nocturnes pour piano seul, 13e et 14e de ses vingt-et-un nocturnes, composés et publiés en 1841 à Paris.

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Nocturnes no 13 et 14
Opus 48

Frédéric Chopin vers 1840 par Henri Lehmann.

Genre Musique romantique
Nb. de mouvements No 1 en do mineur
No 2 en fa dièse mineur
Musique Frédéric Chopin
Effectif Piano seul
Durée approximative 15 minutes
Dates de composition 1841
Dédicataire Laure Duperré
Partition autographe Novembre 1841, éditions Schlesinger de Paris
Fichiers audio
Nocturne opus 48 no 1 en do mineur
Nocturne opus 48 no 2 en fa dièse mineur
Interprétés par Luke Faulkner.

Le 1er mouvement est un des chefs-d'œuvre les plus célèbres de ce maître de la musique romantique.

Composition

Frédéric Chopin au piano (et sa compagne George Sand) par Eugène Delacroix, en 1837.

Né en Pologne, pianiste prodige dès l'âge de sept ans, Frédéric Chopin (1810-1849) commence sa carrière de compositeur dès l'âge de 12 ans, et s'installe définitivement en 1830, à l'âge de 20 ans, à Paris, où il devient un des plus importants pianistes virtuoses et compositeurs de musique classique de la période romantique.

Chopin compose ses deux nocturnes (musiques pour la nuit) avec son génie de mise en musique au piano de ses états d'âme[1]. Il est alors âgé de 31 ans, partage sa vie et ses succès avec sa compagne George Sand (célèbre romancière avec qui il vit de 1838 à 1847) et souffre d'une tuberculose chronique qui l'emporte prématurément huit ans plus tard, au sommet de sa notoriété, à l'âge de 39 ans.

Achevées à l'automne 1841, les partitions sont publiées aux éditions Schlesinger[2], à Paris, au mois de novembre de la même année. Chopin les dédie à Laure Duperré (une de ses élèves parisiennes préférées[3], fille du ministre et amiral de France Guy-Victor Duperré[2]).

Analyse

Nocturne op. 48 no 1 en do mineur

Le premier mouvement débute par une douce et longue mélancolie romantique rêveuse, puis se poursuit, s'intensifie crescendo, s'emporte, et s'enflamme, comme une passion amoureuse, avec le même thème repris et joué avec une puissance lyrique majestueuse, grandiose, magistrale et tragique, pour se terminer comme elle a commencé, par quelques notes de douce rêverie[4],[5].

Nocturne op. 48 no 2 en fa dièse mineur

La douceur nostalgique du second mouvement exprime plus de sérénité.

Références

  1. « Les deux âmes de Frédéric Chopin », sur www.franceculture.fr (consulté en ).
  2. « Les nocturnes de Chopin », sur www.lalettredumusicien.fr (consulté en ).
  3. « Chopin Frédéric – biographie », sur www.radioclassique.fr (consulté en ).
  4. « Due notturni per pianoforte, op. 48, BI 142, C 120 - 121 », sur www.flaminioonline.it (consulté en ).
  5. « Fryderyk Chopin », sur www.c-expresso.fr (consulté en ).

Voir aussi

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