Îles de Nouvelle-Sibérie

Les îles de Nouvelle-Sibérie ou Nouvelle-Sibérie (en russe : Новосибирские острова, Novossibirskie ostrova) sont un archipel russe de l'océan Arctique, plus précisément dans les mers des Laptev et de Sibérie orientale, au nord des côtes de l'Extrême-Orient russe. Elles font partie de la République de Sakha.

Îles de Nouvelle-Sibérie
Новосибирские острова (ru)

Carte de l'archipel
Géographie
Pays Russie
Localisation Océan Arctique
Coordonnées 75° 16′ 00″ N, 145° 15′ 00″ E
Superficie 29 900 km2
Nombre d'îles 13
Île(s) principale(s) Île Kotelny, Île de Nouvelle-Sibérie, Grande Liakhov
Géologie Île continentale
Administration
District fédéral Extrême-orient
Sujet fédéral République de Sakha
Autres informations
Fuseau horaire UTC+11
Géolocalisation sur la carte : océan Arctique
Îles de Nouvelle-Sibérie
Géolocalisation sur la carte : Russie
Îles de Nouvelle-Sibérie
Géolocalisation sur la carte : république de Sakha
Îles de Nouvelle-Sibérie
Îles en Russie

Les îles de Nouvelle-Sibérie stricto sensu, ou îles Anjou (en russe : Анжу) sont situées en mer de Sibérie orientale, à l'exception de l'île Belkov. Elles couvrent une superficie de 29 000 km2 et comprennent les îles suivantes :

  • l'île Kotelny (о́стров Коте́льный), 11 700 km2 ;
  • la péninsule Faddeïev (о́стров Фадде́евский), 5 300 km2 ;
    • ces deux îles sont reliées par la Terre de Bunge (земля́ Бу́нге), une langue de sable de 6 200 km2, qui s'est formée au cours des derniers siècles et est parfois submergée ;
  • l'île de Nouvelle-Sibérie (Но́вая Сиби́рь, Novaïa Sibir), 6 200 km2, à l'est ;
  • l'île Belkov (Бельковский о́стров), 500 km2, à l'ouest et la seule île de cet archipel à se trouver en mer des Laptev.

Au sud et proches du continent, séparées des îles Anjou par le détroit de Sannikov, se trouvent les îles Liakhov (6 100 km2) :

et plus à l'ouest :

Ces îles sont séparées du continent par le détroit Dimitri Laptev.

Les petites îles De Long (228 km2) se trouvent au nord-est des îles Anjou, en mer de Sibérie orientale :

et l'île de Iaïa découverte en .

Géographie

La plus grande partie de l'archipel a une faible altitude. Il est composé d'agrégats de sédiments, la partie occidentale consiste en calcaire et en ardoise. Le point le plus élevé est de 374 m (le mont Malakatyne-Tas sur l'île Kotelny).

Le climat est un climat arctique sévère. La neige recouvre les îles neuf mois dans l'année.

  • température moyenne en janvier : −28 °C à −31 °C ;
  • température moyenne en juillet : sur les côtes, les eaux gelées de l'océan Arctique maintiennent les températures relativement basses. Avec des moyennes maximales entre +8 °C et +11 °C et des moyennes minimales entre −3 °C et +1 °C. À l'intérieur des îles, la moyenne maximale varie entre +16 °C et +19 °C et la moyenne minimale entre +3 °C et +6 °C.

Les précipitations sont supérieures à 132 mm par an.

Le pergélisol est très courant. La surface est couverte d'une végétation de toundra arctique et de nombreux lacs.

Les premières informations sur l'existence des îles de Nouvelle-Sibérie furent rapportées par le cosaque Iakov Permiakov (en) au début du XVIIIe siècle. En 1712, une unité cosaque menée par Merkouri Vaguine atteint la grande île Liakhov. Au début du XIXe siècle, les îles furent explorées par Iakov Sannikov, Matthias von Hedenström et d'autres.

Environnement

Désert arctique
des îles de Nouvelle-Sibérie
Écorégion terrestre - Code PA1109[1]
Toundra sur la côte nord de l'île Bennett.
Classification
Écozone : Paléarctique
Biome : Toundra
Écologie
Espèces végétales[2] :
120
Oiseaux[3] :
27
Mammifères[3] :
0
Squamates[3] :
0
Espèces endémiques[3] :
0
Conservation
Statut[3] :
Stable / intact
Aires protégées[4] :
100 %
Anthropisation[4] :
0,0 %
Espèces menacées[4] :
0
Ressources web :

L'archipel constitue une écorégion terrestre dans la classification du Fonds mondial pour la nature sous le nom de « désert arctique des îles de Nouvelle-Sibérie ». Elle appartient au biome de la toundra de l'écozone paléarctique.

Références

  1. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11, , p. 935-938.
  2. (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. Küper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32, , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  3. (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  4. (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
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