Océan des Tempêtes

Oceanus Procellarum

Oceanus Procellarum
Géographie
Astre
Région
Coordonnées
Longueur
2 592 km[1]
Quadrangle
LQ10 (d)
Géologie
Type
Oceanus (d)
Exploration
Éponyme
Géolocalisation sur la carte : Lune
Mons Rümker, partie nord d'Oceanus Procellarum
Oceanus Procellarum est la grande mare au milieu et en haut à gauche de cette image. Visible en haut à droite est une autre grande mare, Imbrium, et ci-dessous est la petite Mare Humorum.

L'océan des Tempêtes, en latin Oceanus Procellarum, est une mer située à l'ouest de la face visible de la Lune. Son nom provient de la superstition selon laquelle le dernier quartier serait lié au mauvais temps. Michael Florent van Langren l'avait appelé originellement Oceanus Phillipicus en référence à son mécène le roi d'Espagne Philippe IV[2].

L'océan des Tempêtes est la plus grande des mers lunaires, faisant plus de 2 500 kilomètres selon son axe nord-sud et couvrant environ 2 millions de kilomètres carrés[3].

Le 23 novembre 2020, la Chine lance la sonde Chang'e 5 qui a pour mission d'effectuer des prélèvements géologiques[4]. Elle atterrit avec succès dans l'océan des Tempêtes le 1er décembre.

Caractéristiques

Comme toutes les mers lunaires, cet océan s'est formé du fait d'une inondation au basalte, qui a recouvert la région d'une surface lisse qui s'est solidifiée par la suite. Contrairement aux autres mers, l'océan des Tempêtes ne se limite pas à un seul bassin d'impact. À ses frontières se trouvent plusieurs mers et baies, dont la mer des Nuées (Mare Nubium) et la mer des Humeurs (Mare Humorum) au sud. Au nord-est, l'océan des Tempêtes et la mer des Pluies (Mare Imbrium) sont séparés par les Carpathes. L'extrémité orientale forme une extension dénommée Sinus Roris tandis que l'extrémité sud-occidentale forme un cratère appelé Cratère Zupus (en honneur à l'astronome et mathématicien Giovanni Battista Zupi).

Les sondes Luna 9, Luna 13, Surveyor 1, Surveyor 3 et Chang'e 5 se sont posées dans l'océan des Tempêtes. L'expédition humaine Apollo 12 s'y est également posée.

Notes et références

  1. Gazetteer of Planetary Nomenclature, (base de données), IAU
  2. (en) Ewen A. Whitaker, Mapping and Naming the Moon, Cambridge University Press, , p. 69
  3. (en) Thierry Legault et Klaus R. Brasch, New Atlas of the Moon, Firefly Books, , p. 106.
  4. (en-US) « China rolls out Long March 5 rocket to launch Chang’e-5 lunar sample return mission », sur SpaceNews, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

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