Odoacre
Flavius Odoacre ou Odoacer ou encore Odovacer, né vers 433, et mort le , est un soldat de l'Empire romain d'Occident.
Odoacre | |
Les rois Odoacre et Théodoric, extrait des Chroniques de Nuremberg (XVe siècle). | |
Titre | |
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Patrice d'Italie | |
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Prédécesseur | Romulus Augustule ou Julius Nepos (selon les auteurs) |
Successeur | Théodoric le Grand (Roi des Ostrogoths) |
Biographie | |
Date de naissance | v. 433 |
Lieu de naissance | Pannonie, Empire Romain d'Occident |
Date de décès | |
Lieu de décès | Ravenne |
Nature du décès | assassinat |
Sépulture | Ravenne (?) |
Père | Édecon |
Fratrie | Hunulf |
Conjoint | Sunigilda |
Enfants | Thela |
Religion | arianisme |
Résidence | Ravenne |
Probablement d’origine skire, peuple allié aux Huns, il quitte la Pannonie pour s’enrôler dans l’armée romaine. S’estimant moins bien traités que les peuples barbares vaincus, des contingents barbares se rebellent contre le patrice Oreste et son fils, Romulus Augustule, nommé empereur par son père. À la tête de ces troupes, Odoacre vainc le général Paulus, frère d’Oreste, et prononce la déchéance de Romulus Augustule en 476.
Après avoir été acclamé comme « roi » par ses troupes, il gouverne l’Italie avec l’agrément du sénat de Rome au nom de l’empereur d’Orient à qui il demande d’être reconnu comme patrice. Tout en lui donnant effectivement ce titre, l’empereur le presse plutôt de reconnaître Julius Népos, empereur légitime d’Occident. Le meurtre de Népos met fin à l’ambiguïté. Odoacre punit les coupables et s’empare de la Dalmatie.
À partir de 488, il doit lutter contre les Ostrogoths encouragés par Constantinople. Vaincu à trois reprises par le roi Théodoric, il se réfugie à Ravenne. Après trois ans de siège, il capitule, mais est assassiné par Théodoric à l’occasion d’un banquet devant sceller leur entente le [N 1].
Origine ethnique
Les sources donnent des informations contradictoires sur l’origine ethnique précise d’Odoacre et de son père, Édica ou Édikon. Selon l'Anonymus Valesianus et Jean d’Antioche, Édicon était un conseiller d’Attila qui servit d’ambassadeur à Constantinople[1]. Mais Jordanes en fait avec Hunulf, son frère, l’un des chefs scyres qui défirent les Ostrogoths lors de la bataille de la rivière Bolia (en) dans les années 460[2]. Toutefois, dans son Romana, le même Jordanes mentionne qu’il était d’origine ruge (« Odoacer genere Rogus »)[3]. Le Consularia Italica en fait le roi des Hérules alors que Théophane et Marcellinus Comes le font appartenir aux Goths[4],[5]. Les auteurs contemporains ne sont guère plus unanimes et font d’Odoacre un Ruge, un Scyre, un Turcilingue et même, quoique plus improbable, un Hérule ou un Hun. Selon les plus récentes études du spécialiste Herwig Wolfram[6], Édicon appartenait aux Turcilingues et aurait été le restaurateur de l’éphémère royaume des Scyres ou Skyres après la chute de l’empire des Huns[N 2]. On ne connaît pas le nom de sa mère, mais on sait qu’elle est d’origine scyre. Odoacre a un frère aîné du nom de Hunulf, lequel, comme Odoacre, s’enrôle dans l’armée romaine mais demeure dans l’empire d’Orient, où il devient magister militum per Illyrium. Il rejoint son frère en 479 et devient son bras droit par la suite[6]. Sa famille est arienne et, comme la plupart des barbares de l’époque, il est probablement illettré.
Soldat dans l’armée romaine d’Occident
Odoacre passe probablement sa jeunesse à la cour d’Attila, puis s’enrôle dans l’armée romaine vers l'âge de trente ans, alors que le règne d’Anthémius commence à chanceler[7].
La première mention d’Odoacre pourrait être contenue dans un fragment de la chronique de Grégoire de Tours Decem Libri Historiarum, lequel raconte les batailles du roi des Francs Childéric Ier, d’Ægidius, du comte Paul et d’un certain « Adovacrius » ou « Odovacrius » dans les années 460. Il n’est pas certain toutefois qu’il s’agisse bien du même Odoacre[8].
Le premier fait certain relaté dans les sources a lieu lors du départ d’Odoacre de Pannonie. Un moine, du nom de Séverin, a établi en Norique un petit royaume théocratique. D’une grande austérité, ce moine réputé « saint » de son vivant est considéré comme un prophète dont tous les actes sont des miracles et les paroles des prédictions[9]. Odoacre, alors « jeune homme de grande taille et vêtu de pauvres habits » s’arrête dans la cellule de l’ermite, lequel lui dit avant son départ : « Poursuis ta route ; va en Italie sous les peaux grossières qui te couvrent. Le temps n’est pas loin où le moindre des cadeaux que tu distribueras à tes amis vaudra mieux que tout le bagage qui fait maintenant ta richesse. »[10]
Il s’enrôle alors en qualité de doryphore ou porte-lance dans la garde de l’empereur Anthémius[11]. En 472, il se range aux côtés de Ricimer dans la guerre qui oppose celui-ci à l’empereur. Ricimer réussit à déposer Anthémius, mais meurt six semaines plus tard. Olybrius et Glycérius lui succèdent mais ne sont pas reconnus par l’empereur Zénon qui envoie le général Julius Nepos. Nepos parvient à chasser Glycérius ; Julius Nepos est proclamé empereur d'Occident le . Impopulaire, il est renversé par le général Flavius Oreste, Pannonien comme Odoacre, jusque-là commandant des troupes romaines en Gaule, qui installe son propre fils, Romulus Augustulus, sur le trône. Au début de sa carrière, Flavius Oreste a été secrétaire d’Attila et s’est brouillé avec le père d’Odoacre. Ennemis, Oreste et Odoacre se retrouvent tous deux en Italie, Oreste comme commandant en chef des armées et Odoacre comme le plus élevé en dignité des chefs barbares servant dans cette même armée[12].
Le départ de Népos permet à Oreste de régler les affaires de Gaule à l’avantage des Wisigoths, qui ont pris possession de l’Auvergne et des Burgondes. Les divers groupes germains qui composent maintenant l’armée romaine estiment bientôt qu’ils sont moins bien traités que les ennemis de Rome. La révolte gronde alors dans le corps formé de Ruges, de Scyres et de Turcilinges stationnés en Ligurie, qui exige de recevoir des terres équivalant au tiers du territoire de l’Italie. Oreste refuse. La mutinerie dégénère alors en révolte et Odoacre prend le commandement des mutins. Appelant à l’aide tous les barbares qui veulent rejoindre son camp, il est bientôt à la tête d’une armée imposante[13],[14].
Oreste se réfugie alors à Ravenne, y concentrant tout ce qui reste d’armée loyale en Italie. Battu une première fois dans la plaine de Lodi, Oreste s’enfuit à Pavie qu’Odoacre emporte après un court siège. C’est après cette victoire le que ses troupes le proclament « roi » d'Italie ou du royaume d'Odoacre (es)[15],[N 3]. Capturé, Oreste est mis à mort le 28 août, une année exactement après son arrivée à Ravenne. Odoacre se dirige alors vers Ravenne que défend le frère d’Oreste et oncle du jeune Romulus Augustulus, le comte Paulus, qui subit le même sort que son frère au début septembre. Apprenant que la ville est prise, le jeune empereur se défait de ses ornements impériaux et tente d’aller se cacher. Il est amené devant Odoacre qui, ému de son âge et de sa beauté, non seulement épargne sa vie, mais l’envoie vivre dans le domaine de Campanie où se trouve déjà sa famille en lui accordant une rente viagère de 6 000 solidi[16].
Patrice d’Italie
Après la déposition de Romulus Augustulus, Odoacre conquiert le reste de l’Italie où ses troupes se conduisent en pays conquis avant d’entrer dans une Rome épouvantée qui se hâte de le reconnaître comme souverain. S’il garde le titre de roi que lui ont attribué ses soldats, il n’y ajoute ni nom de territoire ni de peuple. La situation juridique est complexe. Aux yeux de Constantinople, Odoacre n’a fait que déposer un usurpateur, Romulus Augustulus, puisque Julius Népos est l’empereur légitime. Odoacre continue à reconnaître celui-ci comme empereur, puisque les pièces de monnaie qu’il fait émettre sont au nom de Népos jusqu’à la mort de celui-ci en 480. « Roi » aux yeux de ses troupes, il demeure, aux yeux du Sénat et du peuple de Rome, un dictateur militaire à l’instar de Sylla, de Jules César et du triumvirat de César Auguste avant lui[17],[15].
La même année, une révolution ramène sur le trône de l’Empire d’Orient l’empereur Zénon qui en a été chassé par son compagnon d’armes, Basiliscus. Deux délégations se rendent à Constantinople pour le féliciter. La première est celle de Julius Népos, neveu du vieil empereur Léon qui est du même parti que Zénon. Il lui demande donc de l’argent, une armée et une flotte pour reprendre l’Occident. La deuxième est celle du Sénat de Rome qui a renvoyé les ornements impériaux à Constantinople ; cette délégation apporte une lettre de l’ex-empereur Romulus dans laquelle celui-ci est d’avis que l’« Occident n’a plus besoin d’un empereur particulier pour se gouverner » et le prie d’accorder le titre de « patrice » à Odoacre, ce qui en ferait le régent de fait d’Italie[18],[19].
La réponse de Zénon est très dure à l’égard des sénateurs, à qui il reproche d’avoir tué Anthémius et chassé Népos, empereurs légitimes envoyés par Constantinople, et ambiguë à l’endroit d’Odoacre à qui, tout en lui donnant le titre de patrice, il demande de reconnaître Népos comme souverain légitime d’Occident[20].
Le meurtre en de Julius Népos par Victor et Ovida, deux officiers de l’ex-empereur Glycérius met fin au dilemme. Odoacre se fait un devoir de poursuivre et de faire exécuter les assassins, ce qui lui donne l’occasion d’annexer la Dalmatie à son propre territoire[21]. Par la suite, il conclut un traité d’alliance avec les Visigoths, à qui il livre la Gaule narbonnaise pendant qu’il s’entend avec le vieux roi des Vandales Genséric pour se faire remettre la Sicile[22]. En 487, il défait les Ruges de Norique, la province romaine devenue royaume théocratique sous la gouverne du moine Séverin, et s’empare de leur roi, Feletheus. Frédéric, le fils de ce dernier, s’étant emparé du pouvoir, Odoacre envoie son frère Hunulf contre lui. Celui-ci évacue les derniers sujets de Séverin et les relocalise en Italie alors que les Ruges qui restent s’enfuient chez les Ostrogoths[23].
À l’intérieur, conformément à ses promesses, Odoacre procède à la confiscation des terres du tiers de l’Italie au profit de ses soldats. Toutefois, militaires depuis leur tout jeune âge, ceux-ci ne connaissent pratiquement rien à l’agriculture et en quelques années ce « tiers barbare » revient dans des mains romaines[24]. Mais s’il concède des terres ou fait des remises de taxes aux Germains qui se sont installés en Italie, il laisse intactes les institutions romaines et maintient de bonnes relations avec le Sénat dont les membres sont régulièrement nommés à des postes d’importance[25]. Le Sénat acquiert même un prestige accru tant parce qu’Odoacre tient à s’assurer de l’appui des sénateurs dans ses négociations avec Constantinople que pour prévenir toute tentative de rétablir l’empire d’Occident. On voit même réapparaître pour la première fois depuis le milieu du IIIe siècle des pièces de monnaie sur lesquelles se lit la légende S(enatus) C(onsulto)[26]. Bien que lui-même arien, il maintient d’excellentes relations avec l’Église trinitaire, manifestant beaucoup d’admiration pour l’évêque Épiphane. À la demande de celui-ci, il accorde une immunité de taxes aux habitants de la Ligurie, et par la suite intervient pour libérer ceux-ci des abus du préfet du prétoire[27]. De même la biographie du pape Félix III dans le Liber Pontificalis mentionne que le règne du pontife se déroule sous celui d’Odoacre sans aucune récrimination à son sujet[28],[29].
Les dernières années
Si l’empereur Zénon ne porte guère d’intérêt à ce qui se passe en Occident, la conquête de la Dalmatie par Odoacre laisse pressentir en lui un rival dangereux. De plus, on soupçonne Odoacre d’entretenir une correspondance avec Illus, qui a appuyé la révolte de Basiliscus contre Zénon, et qui s’est ensuite ravisé avant d’entrer en conflit avec l’impératrice douairière Vérina et de donner son appui à la révolte de Léontius[30]. Zénon entreprend donc d’abattre Odoacre et, pour y parvenir, promet aux Ostrogoths et à leur roi, Théodoric, la péninsule italienne s’ils parviennent à renverser Odoacre. Pour sa part, Odoacre élève son fils Thela à la dignité de César l’année suivante, première étape semble-t-il avant de le faire proclamer Augustus.
Après avoir été vaincu par les troupes d’Odoacre, Frédéric, le fils du roi défait Feletheus, s’est réfugié auprès de Théodoric. En 489, Théodoric traverse les Alpes avec ses Ostrogoths et pénètre en Italie. Le 28 août, il affronte Odoacre à Isonzo et le défait. Odoacre s’enfuit alors à Vérone où il arrive le 27 septembre. Théodoric l’y poursuit et le défait une seconde fois trois jours plus tard[31]. Pendant qu’Odoacre lui-même se réfugie à Ravenne, le gros de son armée commandé par le général en chef, Tufa, reste à Mediolanum. Théodoric traverse l’Italie pour affronter Tufa, mais celui-ci se rend aux Ostrogoths[32]. Théodoric, qui n’a aucune raison de douter de la loyauté de son nouveau général, envoie celui-ci à Ravenne à la tête d’un détachement de soldats d’élite. Toutefois, Tufa change à nouveau de camp, le détachement qui lui a été confié est anéanti et Théodoric subit ainsi une première défaite importante en sol italien[33]. Théodoric recule et va chercher refuge à Ticinum. Odoacre sort alors de Ravenne pour aller assiéger son rival. Pendant que les deux chefs goths sont ainsi occupés, les Burgondes, profitant de l’occasion, pillent et dévastent la Ligurie. De nombreux Romains sont capturés et ne retrouvent la liberté que lorsque Théodoric verse leur rançon quelque trois ans plus tard[33].
L’été suivant, le roi visigoth Alaric II envoie des renforts à son compatriote, forçant Odoacre à lever le siège. Théodoric peut ainsi sortir de Ticinum et, le , les armées des deux rois s’affrontent sur la rivière Adda. Odoacre est à nouveau vaincu et doit retourner à Ravenne, où Théodoric vient l’assiéger. Entourée de marécages et d’estuaires, pouvant être ravitaillée par de petits bateaux venant de l’intérieur du pays, Ravenne est pratiquement imprenable[34]. De plus, Tufa reste hors de portée dans la vallée stratégique de l’Adige, près de Trente, où il reçoit des renforts pendant que des désertions de plus en plus nombreuses clairsèment les rangs de l’armée de Théodoric[35]. La même année, les Vandales envahissent la Sicile. Pendant que Théodoric tente de les défaire, son allié, Frédéric, roi des Ruges, commence à opprimer les habitants de Pavie, que ses forces ont pour mission de protéger. Théodoric intervient à la fin d’août 491 et oblige Frédéric à fuir et à se réfugier avec ses forces auprès de Tufa. Les deux chefs doivent toutefois se quereller et en venir aux mains au cours d’une bataille où tous deux sont tués[36].
Il est toutefois trop tard pour Odoacre. Une sortie en masse de Ravenne dans la nuit du 9 au se termine par un désastre et la mort du magister militum, Livilia, ainsi que des meilleurs soldats hérules. L’année suivante, les Goths assemblent suffisamment de navires dans le port de Rimini pour monter un blocus efficace de Ravenne. Malgré tout, la guerre se prolonge jusqu’au lorsque l’évêque de Ravenne, Jean, réussit à négocier une entente entre les deux hommes, en vertu de laquelle ils occuperont conjointement la ville et se partageront le pouvoir. Après un siège de trois ans, Théodoric fait son entrée dans la ville et convie son ancien ennemi à un banquet dans un palais du nom de « Ad Laurentum (Au bosquet de lauriers) ». Il s’agit d’un piège et Théodoric tue Odoacre de sa propre main le 16 mars[37],[38].
Théodoric ordonne également de tuer tous les soldats d’Odoacre que l’on peut trouver ainsi que les membres de sa famille[39]. La femme d’Odoacre, Sunigilda, est lapidée et son frère Hunulf tué par des archers alors qu’il tente de trouver refuge dans une église. Théodoric exile le fils d’Odoacre Thela en Gaule et le fait exécuter lorsque celui-ci tente de revenir en Italie[40],[N 4].
Théodoric qui, aux yeux de Constantinople, n’est toujours que magister utriusque militiæ et patricius, ne manifeste pas la même retenue qu’Odoacre qui, roi aux yeux de ses compatriotes germains, demeurait patrice d’Italie aux yeux de Constantinople. En 490, trois ans avant la mort d’Odoacre, il envoie le sénateur Festus demander en son nom à l’empereur Zénon de pouvoir porter la pourpre. Anastase, qui a entretemps succédé à Zénon, refuse. Après la mort d’Odoacre, Théodoric se hâte de se faire proclamer roi des Ostrogoths, position qui n’exige pas la confirmation de Constantinople. En 497, Festus est à nouveau envoyé à Constantinople ; cette fois, Anastase lui remet les insignes impériaux qu’Odoacre lui avait renvoyés. Sans adopter le titre d’empereur, Théodoric est reconnu à toute fin pratique comme roi d’Italie[41].
Odoacre dans la littérature
- Jean d'Ormesson écrit une Histoire du Juif Errant, en 1990, dans laquelle le héros qui rencontre Odoacre, devient son prisonnier et son interprète jusqu'au massacre de Ravenne.
Notes et références
Notes
- Cet article se base sur les articles équivalents en langues anglaise (Odoacer) et allemande (Odoaker), ainsi que sur l’article d’Amédée Thierry cité en bibliographie.
- Pour une analyse de cette question, se référer à Stefan Krautschick, « Zwei Aspekte des Jahres 476 » dans Historia : Zeitschrift für Alte Geschichte, vol. 35 (1986), p. 344-371.
- Il est à noter que même si certains auteurs emploient le titre de « roi d’Italie », le titre de roi ne fut utilisé que par les militaires, Odoacre lui-même devant se contenter par la suite de celui de « patrice d’Italie » qu’il avait lui-même sollicité par l’entremise de Romulus Augustulus et que lui avait implicitement reconnu l’empereur Zénon.
- Wolfram soutient pour sa part que Sunigilda fut affamée à mort (Wolfram (1988), p. 283.)
Références
- Gordon (1966), Priscus, fragments 7 & 8, p. 70-93.
- Jordanes, Getica, ch. 242.
- Jordanes, Romana, 344.
- « Odoacer rex Gothorum » [Théophane].
- Marcellinus Comes, Chronicon, s.a. 476.
- Wolfram (1997), p. 142 et 183.
- Thierry (1859), p. 3.
- Grégoire de Tours, Historiæ, II 18 ; comparer avec Halsall (2007), p. 270.
- Thierry (1859), p. 2.
- Robinson (1914), p. 64 sq.
- Dewing (1968), vol. 3, p. 5.
- Wolfram (1997), p. 184.
- Bury (1923), p. 406.
- Wolfram (1997), p. 184-185.
- Wolfram (1997), p. 185.
- Anonymus Valesianus, 8.38.
- Thierry (1859), p. 15.
- Thierry (1859), p. 19.
- Wolfram (1997), p. 186.
- Thierry (1859), p. 20.
- Bury (1923), p. 410; Thierry (1859), p. 21.
- Thierry (1859), p. 21.
- Bieler (1965), Eugippius Commemoratorium Severinus, chap. 44 ; Foulke (1904), p. 31-33 ; Thierry (1859), p. 24 ; Jones (1986), p. 246 ; Wolfram (1997), p. 187.
- Thierry (1859), p. 18-19.
- Bury (1923), p. 409.
- Jones (1986) p. 253-254.
- Cook (1942), p. 12 sq.
- Liber Pontificalis (1989), p. 41 sq.
- Thierry (1859), p. 23.
- Gordon (1966) : Jean d’Antioche, fragment 214, p. 152.
- Anonymus Valesianus, 11.50.
- Anonymus Valesianus, 11.52.
- Wolfram (1988), p. 281.
- Procopius, History of the Wars, 5.1. 18-23.
- Heather (1991), p. 219.
- Wolfram (1988), p. 282.
- Wolfram (1988), p. 283.
- Jones (1986), p. 247.
- Anonymus Valesianus, 11.56.
- Gordon (1966) : Jean d’Antioche : fragment 214 a.
- Journal of Roman Studies, LII (1962), p. 126-130, cité dans Jones (1986), p. 247.
Voir aussi
Bibliographie
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- (en) J.B. Bury, History of the Later Roman Empire, New York, Macmillan, 1923 [lire en ligne].
- (en) Sister Genevieve Marie Cook, The Life of Saint Epiphanius by Ennodius: A Translation With an Introduction and Commentary, Washington, Catholic University of America, 1942.
- (en) Raymond Davis (trad.), The Book of Pontiffs (Liber Pontificalis), Liverpool, Liverpool University Press, 1989.
- (en) H.B. Dewing (trad.), Procopius : History of the Wars, London, Heinemann, 1968 [lire en ligne].
- (en) William Dudley Foulke (trad.), History of the Lombards, Philadelphia, Philadelphia University Press, 1974.
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- (en) George W. Robinson (trad.), Eugippius: The Life of Saint Severinus, Cambridge, Harvard University Press, 1914 [lire en ligne].
- Amédée Thierry, « Le roi Odoacre, Patrice d’Italie », La Revue des Deux Mondes, 2e période, t. 21, Paris, 1859, p. 948-979 [lire en ligne].
- (en) Herwig Wolfram :
- (en) Herwig Wolfram (trad. Thomas Dunlap), The Roman Empire and its Germanic peoples, Berkeley, Calif. London, University of California Press, , 379 p. (ISBN 978-0-520-24490-0, OCLC 57751591, lire en ligne) ;
- (en) Herwig Wolfram (trad. Thomas J. Dunlap), History of the Goths, Berkeley, University of California Press, , 613 p. (ISBN 978-0-520-06983-1, OCLC 954590748, lire en ligne).
Articles connexes
Liens externes
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