Offensive du Croissant pétrolier (janvier 2016)

L'offensive du Croissant pétrolier se déroule du au , lors de la deuxième guerre civile libyenne.

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Offensive du Croissant pétrolier
Informations générales
Date -
Lieu Ben Jawad, Ras Lanouf et al-Sedra (en)
Issue Indécise
Belligérants
État islamique Gouvernement d'union nationale
  • Gardes des installations pétrolières
Commandants
Ibrahim Jadhran
Forces en présence
inconnuesinconnues
Pertes
inconnues10 morts[1]

Deuxième guerre civile libyenne

Batailles

Coordonnées 30° 28′ 44″ nord, 18° 33′ 58″ est
Géolocalisation sur la carte : Libye
Géolocalisation sur la carte : Afrique

Prélude

Située dans le Golfe de Syrte, la région appelée le « Croissant pétrolier » concentre la grande majorité des terminaux pétroliers de la Libye[2]. Elle est contrôlée depuis 2013 par la Garde des installations pétrolières, un groupe armé ayant reconnu le Gouvernement de Tobrouk, puis le Gouvernement d'union nationale[2].

De son côté, l'organisation djihadiste État islamique contrôle depuis la ville de Syrte, située à l'ouest du Croissant pétrolier[3]. Début janvier, elle reçoit également l'allégeance de combattants présents à Ajdabiya[4],[5].

Déroulement

Le , l'État islamique lance depuis la ville de Syrte une offensive sur la région du Croissant pétrolier[3]. La première ville attaquée est Ben Jawad, qui est rapidement conquise[2]. Puis, dans la même journée, des combattants avec au moins une dizaine de véhicules attaquent par le sud les villes et les terminaux pétroliers de Ras Lanouf et d'al-Sedra (en)[3]. Au moins un candidat au suicide se fait exploser avec un véhicule piégé[3]. Le colonel Bachir Boudhfira, du Gouvernement d'union nationale (GNA), déclare alors que deux de ses soldats ont été tués mais que les assaillants ne sont pas parvenus à entrer à l'intérieur de la ville de Ras Lanouf[3]. Quatre réservoirs pétroliers prennent également feu[1].

Le , les combats se poursuivent dans une zone à 20 kilomètres au sud-ouest d'al-Sedra[6]. Sept hommes de Gardes des installations pétrolières sont tués selon un de leurs porte-paroles, Ali al-Hassi[6]. Les Gardes commencent également à recevoir un appui aérien de la part des forces aériennes basées à Misrata[6].

Les attaques des djihadistes sont finalement repoussées[7]. Cependant le , l'État islamique effectue un attentat-suicide au véhicule piégé à une entrée de la ville de Ras Lanouf, qui cause la mort de six personnes, dont un bébé[8].

Pertes

Selon Ali al-Hassi, un des porte-paroles des Gardes des installations pétrolières, dix membres du groupe sont tués dans les combats du 4 au [1].

Suites

Le , l'État islamique mène un raid avec trois embarcations contre le port de Zueitina (en)[9], contré par la Garde des installations pétrolières, qui les repèrent avant qu'elles ne puissent accoster et touchent l'une des embarcations[9]. Les deux autres se replient avant de revenir remorquer la troisième et de prendre la fuite[9].

Lors de la bataille de Syrte, la Garde des installations pétrolières, alors ralliée au Gouvernement d'union nationale (GNA), attaquent à l'est de Syrte et reprennent la ville de Ben Jawad le , puis celle de Nofilia le [10],[11],[12]. Les affrontements font 5 morts et 18 blessés à Ben Jawad, tandis que Nofilia est reprise sans aucune perte selon le GNA[10].

Vidéographie

Références

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