Oisseau-le-Petit

Oisseau-le-Petit est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 667 habitants[Note 1].

Oisseau-le-Petit

La mairie
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement Mamers
Intercommunalité Communauté de communes Haute Sarthe Alpes Mancelles
Maire
Mandat
Patrick Goyer
2020-2026
Code postal 72610
Code commune 72225
Démographie
Gentilé Oxellois
Population
municipale
667 hab. (2019 )
Densité 78 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 20′ 53″ nord, 0° 05′ 10″ est
Altitude Min. 96 m
Max. 190 m
Superficie 8,60 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Alençon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sillé-le-Guillaume
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Oisseau-le-Petit
Géolocalisation sur la carte : France
Oisseau-le-Petit
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Oisseau-le-Petit
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Oisseau-le-Petit

    La commune fait partie de la province historique du Maine[1].

    Géographie

    Urbanisme

    Typologie

    Oisseau-le-Petit est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alençon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 89 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,4 %), prairies (26,4 %), forêts (8,4 %), zones urbanisées (7,7 %), mines, décharges et chantiers (5,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Entrée d'Oisseau-le-Petit

    Le nom d’Oisseau est mentionné sous la forme latinisée Oxellum au IXe siècle et appartient à toute une série de noms de ce type comme Oissel, Ussel, Usseau, etc. qui font référence à des lieux de culte païen, comme le montrent des inscriptions celto-latines découvertes ici et là :

    Deo Marti ocello (Carlisle, Angleterre)
    Deo Uxello (Bibl. nat. Bronze)
    Ocello Vellauno (Evans)
    Jovi optimo maximo uxellimo (Allemagne)[9]

    Le mot sert apparemment à qualifier une « haute divinité », sur la base du gaulois uxsello-, cf. irlandais uasal, breton uhel, gallois uchel, du celtique commun *upselo-, termes signifiant précisément « haut »[10].

    Le gentilé est Oxellois.

    Histoire

    Le fanum.

    Un fanum a été reconstitué d'après les substructions dégagées par des fouilles archéologiques.

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
     ? mars 2001 Jean-Pierre Lafont    
    mars 2001 mars 2008 Simone Prunier    
    mars 2008 mars 2014 Gilbert Bourgoin SE  
    mars 2014[11] En cours Patrick Goyer[12] SE Ambulancier
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[12].

    Facilités publiques

    Bâtiment de la gendarmerie nationale.
    • Gendarmerie Nationale.
    • Agence de poste.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].

    En 2019, la commune comptait 667 habitants[Note 4], en diminution de 4,03 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Oisseau-le-Petit a compté jusqu'à 1 148 habitants en 1861.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7577609048789391 0001 0051 1181 144
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1151 1481 1041 004927794772738723
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    681677652586581592545532565
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    592569602615641679672686704
    2015 2019 - - - - - - -
    663667-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vie associative

    • Salle polyvalente à coté du presbytère.
    • Centre social de la Haute Sarthe, anciennement centre social rural du canton de St.Paterne

    Sports

    • Stade de foot dans la Rue du Stade L'Union sportive d'Oisseau-le-Petit fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[17].
    • Boulodrome
    • Possibilité de football en salle.

    Enseignement

    La commune d'Oisseau-le-Petit dépend de la zone A de l'Académie de Nantes. Oisseau-le-Petit possède une école primaire et maternelle. Une Halte-garderie les Pitchoun'S est installé dans le Centre Social Rural du Canton de St Paterne.

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Pierre, du milieu du XIXe siècle (de 1856 ou 1858).
    • Fanum, vestige gallo-romain, classé au titre des Monuments historiques depuis le [18].
    • Presbytère des XVe et XIXe siècles, dont la tourelle d'escalier sud et la cheminée du grand salon sont inscrites au titre des Monuments historiques depuis le [19].
    • Monument aux morts
    • Lavoir de la Fontaine.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2019.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 882
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Alençon », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150).
    10. Pierre-Yves Lambert, La Langue gauloise, édition Errance, 1994. (ISBN 2-87772-089-6).
    11. « Les nouveaux maires et adjoints déjà élus en Sarthe », Le Maine libre, (consulté le ).
    12. Réélection 2020 : « Municipales. Oisseau-le-Petit : Patrick Goyer pour un deuxième mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    17. « Site officiel de la Ligue du Maine – US Oisseau-le-Petit » (consulté le ).
    18. « Fanum gallo-romain (vestiges) », notice no PA00109895, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. « Presbytère (ancien) », notice no PA00109896, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Bibliographie

    • Léon de La Sicotière, « À propos des ruines romaines d’Oisseau-le-Petit (Sarthe) », Revue historique et archéologique du Maine, Mamers et Le Mans, vol. 35, , p. 113-124 (lire en ligne). — Tiré à part : Mamers, G. Fleury et A. Dangin, 1894.

    Liens externes

    • Portail de la Sarthe
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.