Oxfam Belgique

Oxfam-Belgique est une ONG fondée en 1964 par le Comte Victor de Robiano, le Baron Antoine Allard et quelques amis, suivant l'exemple de l'Oxford Committee for Famine Relief actif en Grande-Bretagne depuis 1942.

Pour les articles homonymes, voir Oxfam.

Oxfam en Belgique
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Siège
Pays
Organisation
Chiffre d'affaires
35 164 948 euros ()
Site web
Identifiants
BCE
OpenCorporates

Historique

Dans le contexte de la décolonisation, l’organisation a pour premier objet l'aide aux pays du sud nouvellement indépendants. La sécheresse de 1964 confronte Oxfam-Belgique aux premières situations d’urgence, l'aide alimentaire est envoyée en Inde, au Burundi au Congo-Kinshasa (RDC) et au Nicaragua.

À partir de 1968, Oxfam commence à se faire connaître de la population belge[réf. nécessaire]. Les premières récoltes de vêtements ont lieu. Elles seront suivies plus tard par l’ouverture des premiers magasins de seconde main destinés à la récolte de fonds.

En 1970, à la suite d'un cyclone au Pérou, ont lieu les premières implications de terrain d’aide au victimes en collaboration avec des organisations partenaires. Au-delà des actions d'aide d'urgence, Oxfam initie avec le soutien des autorités belges, les premiers projets de collaboration au développement avec des collectivités du sud[réf. nécessaire]. L'organisation Oxfam-Projets est créée pour l'examen et la gestion des projets et des équipes de coopérants.

En Belgique, Oxfam-Belgique œuvre à la sensibilisation du public et participe, sous l'impulsion de son secrétaire général Pierre Galand à différentes actions et manifestations, lutte contre l'apartheid, mobilisation en réponse à la crise du Sahel, opposition au déploiement d’armes nucléaires en Belgique, etc. …[source secondaire nécessaire]

Des « giftshops » proposent à la vente les vêtements, meubles et objets divers offerts par des particuliers.[pertinence contestée] L'idée de commerce équitable née dès le début des années 1970 avec la création en 1971 d'un premier magasin pionnier, le wereldwinkel (magasin du monde) d’Anvers, prend de l'ampleur avec la création en 1975, de l'organisation néerlandophone Oxfam-Wereldwinkels et l’année suivante de son équivalent francophone, Oxfam-Magasins du Monde.

Depuis sa création, Oxfam-Belgique est intervenue dans de nombreuses crises humanitaires majeures, dont des famines, tremblement de terre, l'ouragan Mitch et le génocide au Rwanda[réf. nécessaire]. Depuis la fin des années 1970, il participe avec d’autres organisations au Consortium belge pour les situations d'urgence. Son action principale, reste cependant axée sur des projets de développement durable.

Oxfam-en-Belgique

L’appellation « Oxfam-en-Belgique » désigne en 2009 la plate-forme de collaboration entre les trois organisations Oxfam belges :

  • Oxfam Solidarité, organisation bilingue née en 1996 de la fusion d‘Oxfam-Belgique et d‘Oxfam-Projets, et qui perpétue les actions de ces deux organisations.
  • Oxfam-Wereldwinkels, organisation de commerce équitable belge néerlandophone (plus de 200 magasins en région flamande et bruxelloise)
  • Oxfam-Magasins du Monde, organisation de commerce équitable belge francophone (une centaine de magasins en région wallonne et bruxelloise)

Oxfam-en-Belgique fait partie d‘Oxfam international.

Oxfam Belgique

L'appellation "Oxfam Belgique" est le résultat d'une fusion entre Oxfam Solidarité asbl, Oxfam-Wereldwinkel vzw, Oxfam Fair trade sc en 2020.

Controverses

En 2002, Oxfam Belgique publie une affiche d'incitation au boycott d'Israël, avec une carricature d'une orange sanglante. La ressemblance de l’orange saignante avec le mythe de l’hostie profanée saignante au Moyen–âge et qui avait donné lieu aux pires atrocités antisémites est jugée flagrante, notamment par le Centre Simon Wiesenthal. À la suite de leur plainte, Oxfam International communique qu'il ne soutient pas le boycott d'Israël, qu'il considère le message de l'affiche comme inapproprié, regrette l'association d'Oxfam avec ce type de message et offre ses excuses. Oxfam Belgique est quant à elle, réprimandé par le président Ian Anderson[1],[2].

L'organisation reçoit de nombreuses critiques lorsqu'elle annonce le qu'elle n'acceptera pas et ne rendrait pas les fonds versés par le Vlaams Belang dans le cadre de l'action de solidarité Tsunami 12-12 pour les victimes du séisme et tsunami de 2004 dans l'océan Indien[3].

En 2009, Rudi Roth déplore que Oxfam Belgique aurait collaboré avec l’UAWC, une filiale de l’organisation terroriste palestinienne FPLP[1].

En 2019, les services de renseignements israéliens mettent en cause deux organisations belges, dont Oxfam Belgique, dans le financement du FPLP, qui commet un attentat à la bombe la même année, qui tue l'adolescente Rina Sneirb. Oxfam Belgique a transféré des fonds à la filiale à hauteur de 288 002 euros de 2017 à 2018, mais affirme n'avoir effectué aucun financement depuis[4]

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Rudi Roth, UNIA et l'antisémitisme en Belgique: «stop ou encore» ?, 2012, mis à jour en 2017
  2. « NGOs and Antisemitism: Oxfams "Blood Oranges", Christian Aids "Bethlehems Child", and HRWs "Indiscriminate killings" » ngomonitor », sur www.ngo-monitor.org (consulté le )
  3. (nl-BE) Steven Samyn, « Tsunami-giften Vlaams Belang niet welkom », sur De Standaard Mobile (consulté le )
  4. L'Echo, « De l'argent belge géré en Palestine par des terroristes présumés »,
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