Péribonka

Péribonka est une municipalité canadienne du Québec, située dans la municipalité régionale de comté de Maria-Chapdelaine et la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Il est l'un des plus petits villages du Québec.

Pour l’article homonyme, voir Péribonka (homonymie).

Péribonka

Péribonka vue de la rivière
Administration
Pays Canada
Province Québec
Région Saguenay–Lac-Saint-Jean
Subdivision régionale Maria-Chapdelaine
Statut municipal Municipalité
Mairesse
Mandat
Guylaine Proulx
2021-2025
Code postal G0W 2G0
Constitution
Démographie
Gentilé Péribonkois, oise
Population 489 hab. ()
Densité 3,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 46′ nord, 72° 03′ ouest
Superficie 12 910 ha = 129,1 km2
Divers
Code géographique 2492010
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Saguenay–Lac-Saint-Jean
Péribonka
Géolocalisation sur la carte : Saguenay–Lac-Saint-Jean
Péribonka
Géolocalisation sur la carte : Québec
Péribonka
Géolocalisation sur la carte : Canada
Péribonka
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Le village est localisé sur la rive nord du lac Saint-Jean à l'embouchure de la Péribonka, face au la parc national de la Pointe-Taillon situé de l'autre côté de la rivière.

    Municipalités limitrophes

    Histoire

    Le nom de Péribonka vient du dialecte algonquin, pelipoko (il existe aussi une variante pelipaukau), signifie « rivière creusant dans le sable, où le sable se déplace ».

    En 1673, les Jésuites François de Crespieul et Charles Albanel s’y installent officiellement et le toponyme « Péribonka » apparaît pour la première fois sur les cartes en . La région est alors parcouru par de nombreux aventuriers en quête de fourrures et notamment par des coureurs des bois en expédition vers la baie d’Hudson.

    Le village de Péribonka a été fondé en 1888 par Édouard Niquet et sa femme, Mélanie Boisvert, ainsi que par Édouard Milot. Le début de cette colonisation est le cadre du roman Maria Chapdelaine de l'écrivain français Louis Hémon qui vécut à Péribonka durant six mois de l'année 1912 où il fut employé comme ouvrier agricole par Samuel Bédard. Le village est aussi le centre de l'aventure "Carla (The Crippled Lady of Peribonka)", l'un des derniers romans de James Oliver Curwood, paru en 1929.

    Le , Péribonka est érigé en municipalité.

    Girouette à l'entrée de la municipalité

    Démographie

    Évolution démographique
    1991 1996 2001 2006 2011 2016
    635588538541464515

    Administration

    Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[3].

    Péribonka
    Maires depuis 2001
    Élection Maire Qualité Résultat
    2001 Denis Trottier Voir
    2005 Gilbert Goulet Voir
    2009 Voir
    2013 Ghislain Goulet Voir
    2017 Voir
    2021 Guylaine Proulx Voir
    Élection partielle en italique
    Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

    Personnalités liées

    De nombreux personnages ont vécu à Péribonka. En voici une liste non exhaustive.

    Tourisme

    Musée Louis-Hémon

    Le Musée Louis-Hémon, fondé en 1938, rassemble des documents relatifs à Louis Hémon et présente des œuvres d'art ayant pour sujet Maria Chapdelaine[4].

    Le Musée Louis-Hémon comporte trois bâtiments. Premièrement, le pavillon Maria-Chapdelaine abrite une exposition temporaire en été. Le second bâtiment est la Maison Samuel-Bédard, site patrimonial et témoin du séjour de Louis Hémon en 1912, puisque Louis Hémon a habité dans cette maison pendant son séjour à Péribonka. La maison est l'une des rares maisons de colons à exister encore aujourd'hui, au Québec. Elle s’inspire d’un modèle très populaire à l’époque, la maison-grange, exemple-type de la maison de colon. Le troisième bâtiment est le pavillon contemporain qui abrite des expositions diverses, en lien avec Maria Chapdelaine, Louis Hémon, la littérature, etc. La fameuse sculpture Femme et Terre de Ronald Thibert (communément appelée L'Hymen à Maria) siège devant ce pavillon.

    En 1934, le réalisateur français Julien Duvivier y a tourné un Maria Chapdelaine avec Jean Gabin dans le rôle de François Paradis et Madeleine Renaud dans celui de Maria Chapdelaine[5].

    En , Interaction Qui rend hommage à l'écrivain breton Louis Hémon en installant le Tacon-Site de l’Écriture dans le cadre de la Grande marche des Tacons-Sites et affirme  la mission du Musée Louis-Hémon comme lieu de création et d'échange privilégiant l'oralité, la lecture et l'écriture d'expression française[6]. Cet événement confirme que la communauté de Péribonka est dépositaire du marqueur identitaire fondé sur le rayonnement et la singularité du patrimoine littéraire de la région Saguenay—Lac-Saint-Jean.

    Le complexe touristique siège sur un grand terrain de 2 kilomètres carrés, à mi-chemin entre les villages de Péribonka et de Sainte-Monique de Honfleur, avec, en plus des trois bâtiments, une halte routière sur le bord de la rivière Péribonka. La véloroute des bleuets traverse également le site.

    Traversée internationale du lac Saint-Jean

    Depuis près d'un demi-siècle, Péribonka est le point de départ de la traversée internationale du lac Saint-Jean qui voit les nageurs affronter les vagues du lac Saint-Jean en direction de Roberval.

    Hébergement

    La municipalité est le site de la seule auberge de jeunesse au lac Saint-Jean : l'« Auberge Île du Repos ». Elle est située à proximité de Sainte-Monique, face à la Pointe-Taillon et dispose de 6 chalets (chambres et dortoirs), d'un restaurant, ainsi que d'une salle de spectacles qui accueille de nombreux artistes de la scène québécoise.

    Notes et références

    Annexes

    Bibliographie

    • Jérôme Gagnon, Péribonka. un petit village au grand destin, Péribonka, Municipalité de Péribonka, 2009, 253 pages.

    Liens externes

    • Portail du Saguenay–Lac-Saint-Jean
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