Paisy-Cosdon
Paisy-Cosdon [pɛzi kodɔ̃] est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Paisy-Cosdon | |
Le lac de Paisy-Cosdon. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Othe |
Maire Mandat |
Gilbert Bonneterre 2020-2026 |
Code postal | 10160 |
Code commune | 10276 |
Démographie | |
Gentilé | Paisyquiers, Paisyquières |
Population municipale |
334 hab. (2019 ) |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 14′ 07″ nord, 3° 42′ 48″ est |
Superficie | 17,84 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Aix-en-Othe |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Commune limitrophe de la ville d'Aix-en-Othe dont le territoire est traversé par La Vanne.
Topographie
Au cadastre de 1840 sont cités : Abatis, Allemagne, Aulnay, les Bîmes[1], Bois-Joli, le Buisson, le Buisson aux Prêtres, Célestins, la Chapelle, les Chenettes, les Chevrets, Cosdon, bois de Dilo, le Franc-Alleu, les Grands-Robins et Robins, le Jard, les Lices[2], Mondelus, la Motte de Paisy, le Moulin-du-Bas, la Pierre-Parlante, Saint-Pierre, les Usages, les Tuileries, le Vallot[3], Vaujuraine, Vausanvie.
Urbanisme
Typologie
Paisy-Cosdon est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aix-Villemaur-Pâlis, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[7] et 3 892 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,1 %), forêts (32,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), zones urbanisées (2,6 %), prairies (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), eaux continentales[Note 3] (1,2 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Histoire
Le village était déjà habité à la période gallo-romaine, ce qui est attesté par la mosaïque qui y fut trouvée[14] en 1852[15]. Il y avait le fief de la Motte et une autre seigneurie à Paisy qui était au seigneur de Villemaur pour la majorité du temps.
En 1789, le village formait une communauté avec Vaujurenne et dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du batillage de Troyes ainsi que du bailliage seigneurial de Villemaur.
Cosdon
C'est un ancien village qui appartenait à la châtellenie et à la prévôté de Villemaur[16], attesté dès le XIIe siècle comme domum de Cohaudon[17]. Il avait un moulin dont les habitants se plaignirent de la destruction dans les cahiers de doléances de 1789.
Mondelus
Les Grand et Petit Mondelus étaient des bois de la gruerie de Villemaur qui étaient la possession des seigneurs de Courmononcle du XIIe siècle jusqu'au XVIe siècle.
La Motte
Ou encore Motte-de-Paisy ou Mothe, était une seigneurie relevant de Villemaur aujourd'hui difficile à localiser. Dans le pré éponyme des substructions furent trouvées, derrière l'église pour Courtalon. De par le grand nombre de cette appellation, même en la seigneurie de Villemaur, il est difficile de donner avec certitude des seigneurs avant le XIVe siècle. Garnier Cain[18], écuyer et seigneur entre 1362 et 1387, et comme dernier seigneur Charles Huet avocat au Parlement. Le château est décrit au XIVe siècle comme maison, motte et fossés attenant à la rivière.
Vaujurenne
Aussi Vaujuraine, hameau qui était aussi un fief qui relevait de Saint-Liébaud et appartenait jusqu'à la Révolution au baron de Villemaur. Il y avait aussi une grange qui relevait de l'abbaye de Dilo qui est attestée dès 1151 par un don de terres qui appartenaient à Élie dame de Villemaur, les dites terres relevèrent de Dilo jusqu'à la Révolution.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2019, la commune comptait 334 habitants[Note 4], en diminution de 1,47 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Lac de Paisy-Cosdon.
- Bois de Dilo : à la limite du territoire vers Bérulle, il fut attesté comme appartenant à l'abbaye éponyme vers 1199 par Thibaut comte de Troyes et dépendait de la gruerie de Paisy. Un autre bois est cité, le bois Vaujuraine qui contenait une pièce de 700 arpents et une de 180, elle était aussi à Dilo et dépendait de la gruerie de Villemaur. Le bois de Dilo est aussi orthographié Dillo ou Dilot.
- Le beffroi qui contient l'ancienne cloche de l'église, qui a disparu en 1932 et n'a pas été remplacée. La paroisse dépendait du doyenné de Villemaur et était sous le vocable de sainte Madeleine et comme second patron saint Fiacre.
Personnalités liées à la commune
- La famille de Paisy qui avait le fief éponyme, cinq familles de serfs et le bois la Besse en 1234 avec Jean de Paissy.
Voir aussi
Liens externes
- Site officiel de la commune
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Paisy-Cosdon sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Ruisseau séparant les finages de Coumonnoncle et de Paisy.
- Fief qui appartenait en 1368 à Garnier, écuyer et seigneur de Paisy.
- Ou Vaslot, bois de 111 arpents qui appartenait en 1669 à Noël de Bullion, marquis de Galardon.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Aix-Villemaur-Pâlis », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Louis Le Clert, Archéo. Monum., n°49-50
- XXe Congrès archéologique de France.
- Auguste Longnon, Documents, II, 380.
- Bib. Nat. lat. 17098, f°185.
- Archives départementales de l'Aube, E 480 et Archiv. Nat. T* 575³.
- Site officiel de la préfecture de l‘Aube
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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