Palma di Montechiaro
Palma di Montechiaro est une commune italienne d'environ 24 200 habitants, située dans la province d'Agrigente, dans la région de Sicile.
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Palma di Montechiaro | |
Monastère de Palma di Montechiaro. | |
Nom sicilien | Parma di Muntichiaru |
---|---|
Administration | |
Pays | Italie |
Région | Sicile |
Province | Agrigente |
Code postal | 92020 |
Code ISTAT | 084027 |
Code cadastral | G282 |
Préfixe tel. | 0922 |
Démographie | |
Gentilé | palmesi |
Population | 24 109 hab. (31-12-2010[1]) |
Densité | 316 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 37° 11′ 37″ nord, 13° 45′ 57″ est |
Altitude | Min. 165 m Max. 165 m |
Superficie | 7 636 ha = 76,36 km2 |
Divers | |
Saint patron | Maria Santissima del Rosario |
Fête patronale | 8 septembre |
Localisation | |
Localisation dans la province d'Agrigente. | |
Liens | |
Site web | site officiel |
Toponymie
- Parma di Muntichiaru en sicilien. Palma di Montechiaro signifie littéralement "paume (ou pied) de la montagne claire".
Histoire
En 1960, à l'occasion d'un congrès organisé par Danilo Dolci, Robert Guillain décrit dans les colonnes du Monde, la misère qui règne alors dans cette commune peuplée aux deux tiers de paysans pauvres, souvent sans terre, ayant du travail moins d'un jour sur deux. Un tiers des pièces d'habitation ne possèdent pas de fenêtre, un autre tiers n'ont qu'une simple lucarne, 90 % des logements n'ont pas l'eau courante, presque autant sont sans toilettes, 70 % sont trop humides[2]. La promiscuité avec les animaux dans les trois quarts des cas explique un état sanitaire critique : 1 habitant sur sept atteint par le paludisme, qui tue 80 personnes en 1957 dans la dernière épidémie connue de cette maladie en Italie, 241 cas de typhus, 191 de brucellose, le plus gros taux de trachome du bassin méditerranéen, 17 cas de kala azar dont 13 mortels, mais aussi quelques rares cas de leishmaniose cutanée, charbon et méningite cérébrospinale[2]. Les trois quarts des enfants sont infectés par des vers parasites, les ascaris infectent 11 % de la population, les ténias, 34 %. Sans dispensaire ni hôpital, la mortalité infantile y affiche un taux dix fois supérieur à l'Italie, à 103 pour mille[2].
Monuments et patrimoine
L'écrivain Giuseppe Tomasi di Lampedusa, auteur du roman Le Guépard, était duc de Palma di Montechiaro. Le village sert de modèle à la localité de Donnafugata dans le roman, tandis que la demeure du prince Salina à Donnafugata s'inspire du palais Filangeri di Cutò à Santa Margherita di Belice.
Notes et références
- (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
- « III. - Palma di Montechiaro, ou la ville pourrie », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
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