Classement international des universités
Dans le domaine des études supérieures, les universités et collèges sont classés par diverses institutions et publications. Un classement académique international sélectionne des institutions universitaires selon un nombre restreint d’indicateurs quantitatifs pour établir une hiérarchie selon le modèle d’une ligue des champions. Derrière ces classements en apparence simples se cachent souvent des calculs sophistiqués pour permettre de tenir compte avec objectivité d’une réalité complexe et diversifiée.
On peut distinguer deux types de classements :
- les classements de réputation fondés par exemple sur les taux de satisfaction des employeurs de diplômés ou celle des étudiants ;
- les classements de performance où l’on compte les résultats scientifiques obtenus par les universités : nombre de publications et leur impact, doctorats, brevets, etc.
Généralement, les classements pondèrent ces critères, penchant tantôt plutôt du côté de la réputation, tantôt plutôt du côté de la performance. Ces différences de critères peuvent produire des classements tout à fait hétéroclites et donner ainsi lieu à diverses critiques[1],[2]. Aussi, les universités s'ajustent aux palmarès et cela a des effets d'isolement par rapport à leur public[3].
Les trois classements internationaux qui captent le plus l’attention des universités sont :
Classement de Shanghai
Le classement de Shanghai compare 1 000 institutions d'enseignement supérieur sur la pondération de six indicateurs, principalement liés à la recherche. Cinq de ces indicateurs ont un effet de taille : à qualité égale, plus le nombre de chercheurs est grand dans une institution, plus sa note sera élevée. Ce classement est publié annuellement depuis 2003 et se décline par disciplines scientifiques depuis 2006.
Les six critères utilisés sont :
- nombre de prix Nobel et de médailles Fields parmi les anciens élèves ;
- nombre de prix Nobel et de médailles Fields décernés à des chercheurs en poste dans l'université ;
- nombre de chercheurs les plus cités dans leurs disciplines ;
- nombre d'articles publiés dans Nature et Science ;
- nombre d'articles indexés dans Science Citation Index, et Social Sciences Citation Index ;
- performance académique au regard de la taille de l'institution : la somme pondérée des cinq indicateurs précédents divisée par le nombre de chercheurs (équivalent temps-plein).
Les 20 premières universités dans le classement 2021 sont :
- Université Harvard ;
- Université Stanford ;
- Université de Cambridge ;
- Massachusetts Institute of Technology (MIT) ;
- Université de Californie à Berkeley ;
- Université de Princeton ;
- Université d'Oxford ;
- Université Columbia ;
- California Institute of Technology ;
- Université de Chicago ;
- Université Yale ;
- Université Cornell ;
- Université Paris-Saclay ;
- Université de Californie à Los Angeles ;
- Université de Pennsylvanie ;
- Université Johns-Hopkins ;
- University College de Londres ;
- Université de Californie à San Diego ;
- Université de Washington ;
- Université de Californie à San Francisco .
Times Higher Education World University Rankings
Le journal britannique Times Higher Education World University Rankings Supplement (devenu en 2008 Times Higher Education) a commencé à publier en 2004 un palmarès des universités mondiales également très médiatisé en collaboration avec Quacquarelli Symonds (en). Les six critères du Times Higher Education-QS World University Rankings (« Classement mondial des universités Times Higher Education-QS ») couvrent l'enseignement et la recherche et font appel à des données bibliométriques et à des données collectées auprès des universités, mais également à des enquêtes de réputation auprès des pairs et des employeurs.
À l'automne 2009, Times Higher Education a annoncé la fin de sa collaboration avec Quacquarelli Symonds et la signature d'un accord avec Thomson Reuters. Quacquarelli Symonds, de son côté, a annoncé qu'il continuera à produire un classement annuel sous le titre QS World University Rankings.
Le classement 2022 publié en donne pour les dix premières places[8] :
- 1. Université d'Oxford ;
- 2. California Institute of Technology ;
- 2. Université Harvard ;
- 4. Université Stanford ;
- 5. Université de Cambridge ;
- 5. Massachusetts Institute of Technology ;
- 7. Université de Princeton ;
- 8. Université de Californie à Berkeley ;
- 9. Université Yale ;
- 10. Université de Chicago .
Classement QS
Le Classement mondial des universités QS (QS World University Rankings) est un classement annuel des universités publié par Quacquarelli Symonds (en) depuis 2011. Comme le classement du Times Higher Education, il inclut des indicateurs fondés sur des enquêtes de réputation, des indicateurs bibliométriques, et utilise des données collectées auprès des universités classées. Il est également proposé des classements par matière.
Le classement 2022 publié en donne pour les dix premières places[9] :
- 1. Massachusetts Institute of Technology ;
- 2. Université d'Oxford ;
- 3. Université Stanford ;
- 3. Université de Cambridge ;
- 5. Université Harvard ;
- 6. California Institute of Technology ;
- 7. Imperial College de Londres ;
- 8. École polytechnique fédérale de Zurich ;
- 8. University College de Londres ;
- 10. Université de Chicago .
Autres palmarès internationaux
Classement de Leiden
Le Centre d'étude des sciences et technologies (CWTS) de l'université de Leyde publie chaque année une série de classements sous la forme d'indicateurs bibliométriques, dont chacun peut être présenté sous forme de tableau de classement. Les indicateurs concernent l'impact scientifique, la collaboration, l'accès ouvert (open access) et la parité. Ces données sont aussi disponibles pour cinq grands domaines scientifiques. Les principales données relatives à l'impact scientifique pour chaque université sont les suivantes :
- nombre total d'articles référencés dans les quatre dernières années
- nombre total d'articles parmi les plus cités de leur domaine et de leur année (parmi les 1 %, 5 %, 10 % ou 50 % les plus cités)
- proportion d'articles de l'université parmi les plus cités de leur domaine (1 %, 5 %, 10 % ou 50 %) ; ce dernier indicateur est en principe indépendant de la taille de l'établissement.
Pour le nombre de publications parmi les 10 % les plus citées, les dix premières universités mondiales dans le classement 2021 sont :
- Université Harvard
- Université Stanford
- Université de Toronto
- Université Tsinghua
- Université d'Oxford
- Université du Zhejiang
- Université du Michigan
- Université Johns-Hopkins
- University College de Londres
- Université Jiao-tong de Shanghai
Pour la proportion de publications parmi les 10 % les plus citées (critère indépendant de la taille de l'université), les dix premières universités mondiales dans le classement 2020 sont :
Center for World University Rankings
La société de conseil émirati publie depuis 2012 un classement se basant sur des critères publiquement accessibles :
- 1. Qualité de l'éducation
- 2. Employabilité des alumni
- 3. Qualité académique
- 4. Performance de la recherche[10]
Les 10 premières universités de l'édition 2021-2022[11] :
Round university ranking
Depuis 2010, ce palmarès d'origine russe[12] évalue les performances de plus de 800 universités et les classe en fonction de multiples critères regroupés en 4 blocs :
- l'enseignement (40 %) : Nombre d'étudiants par enseignant ; encadrement des doctorants ; réputation (enquête de réputation académique) ;
- la recherche (40 %): Taux de citation ; réussite des doctorants ; impact normalisé de citations ; nombre moyen d'articles par enseignant et chercheur ; réputation (enquête de réputation) ;
- l'activité internationale (10 %) : Pourcentage d'enseignants internationaux ; pourcentage d'étudiants internationaux ; Pourcentage d'articles avec co-auteurs internationaux ; réputation internationale ;
- la capacité financière (10 %) : Budget global par étudiant ; budget global par enseignant ; part du budget consacré à la recherche.
Classement 2021 :
- Université Harvard
- California Institute of Technology
- Université Stanford
- Imperial College de Londres
- Institut Karolinska
- Massachusetts Institute of Technology (MIT)
- Université d'Oxford
- École polytechnique fédérale de Zurich
- Université de Cambridge
- Université Columbia
- University College de Londres
- Université Yale
- Université de Pennsylvanie
- Université Johns-Hopkins
- Université Northwestern
- Université de Princeton
- École polytechnique fédérale de Lausanne
- Université Case Western Reserve
- Université Cornell
- Université Washington de Saint-Louis
Mines ParisTech
Depuis 2007, Mines ParisTech a élaboré un classement annuel fondé sur un seul critère : le nombre d'anciens étudiants figurant parmi les dirigeants exécutifs des 500 plus grandes entreprises mondiales[13]. En 2011, le classement est le suivant :
Le classement compte au total 392 universités.
Allemagne
- Ranking of Germany's National Innovative Capacity - The Innovative Indicator for Germany (Institut allemand d'études économiques , DIW Berlin)
- The best universities in Germany (Karriere)
Argentine
Consejo Nacional de Evaluation y Acreditation de las Universidades (Consejo Nacional de Evaluation y Acreditation de las Universidades)
Australie
- Good Universities Guides (Hobsons Australia)
- International Standing of Australian Universities (Melbourne Institute of Applied Economic and Social Research, Melbourne University)
Brésil
Provao, annual standardized examination ranking university programme on a five-grade scale from A to E (National Institute for Educational Studies and Research)
Canada
- L'Actualité, pour les écoles secondaires du Québec
- Maclean's, pour les universités canadiennes
- Research Infosource
- Canadian Psychological Association Graduate Guide
Chili
- Consejo Nacional de Acreditation
- Ranking de las mejores universidades del país/Ranking universidades El Mercurio (EI Mercurio)
- Ranking de universidades Qué Pasa (Que Pasa)
Chine
- Academic Reputation Ranking in Taiwan (Education Evaluation Section, Center for Learning and Teaching, Tamkang University)
- China Academic Degrees and Graduate Education Development Center
- Rankings by the Research Centre for China Science Evaluation, université de Wuhan
- Ranking of Universities in Hong Kong (Education 18.com)
- The Chinese Universities Alumni Association Ranking
- The Guangdong Institute of Management Science Ranking (Guangdong Institute of Management Science)
- The NETBIG Ranking (Netbig)
Corée
Korean Council for University Education Ranking
Espagne
- Generador de Rankings RI3 para clasificar Instituciones Iberoamericanas de Investigación
- National Graduation Rate Ranking (GRS Research Group)
États-Unis
- America's Best Colleges (U.S. News & World Report)
- NRC Ranking of U.S. Psychology Ph.D. Programs (Social Psychology Network)
- The Washington Monthly College Rankings (Washington Monthly)
- The Top American Research Universities (The Center for Measuring the Performance of American Universities)
- The Princeton Review - 2008 Best 366 Colleges Rankings
- UTD Top 100 Business School Research Rankings (The UT Dallas' School of Management)
France
Le Nouvel Observateur, Top 10
Inde
- India Today Ranking (India Today)
- JAM College Rankings
- National Assessment and Accreditation Council
Japon
- Asahi Shimbun Newspaper ranking
- Japan University Accreditation Association
- Kawaijuku Rankings
- World Education News and Reviews (WES) Japan
Kazakhstan
Ranking of Higher Education Institutions in Kazakhstan
Malaisie
The Rating of Higher Education Institutions
Nouvelle-Zélande
PBRF Rankings of New Zealand Tertiary Education Institutions (Tertiary Education Commission)
Nigeria
Ranking of Nigerian Universities
Pakistan
Ranking of Universities, Pakistan (Pakistan Higher Education Commission)
Pologne
Perspektywy (pl) / Rzeczpospolita : Najlepsze uczelnie w kraju[14]
Portugal
Jornal Publico
Roumanie
- Academic Ranking and Rating
- Ad-Astra ranking
- Ranking of Universities (The National Council of Research in Higher Education)
Royaume-Uni
- Business School Rankings (Financial Times)
- Sunday Times Ranking (The Sunday Times)
- The Good University Guide (The Times, London)
- The Guardian University Guide (The Guardian)
- The Daily Telegraph (daily newspaper)
Slovaquie
Academic Ranking and Rating (The Independent Slovak Academic Ranking and Rating Agency)
Suède
- Ranking of Universities of Colleges (Moderna Tider)
Suisse
Un classement suisse des universités appelé "Champions League" a été établi par le CEST (Centre d'étude de la science et de la technologie) a été publié jusqu'en 2004[15]. Depuis 2007, le site UniversityRankings.ch donne une vue d'ensemble des classements mondiaux des universités. Ce site a pour but de présenter les résultats des classements des universités mais aussi de permettre au visiteur de se faire une opinion par lui-même sur ces résultats[16].
Thailande
Ministry of Higher Education Ranking
Tunisie
Comite National d'Evaluation
Critiques
Le rapport du sénateur Joël Bourdin[17], publié en 2008, distingue des critiques sur la légitimité de la mesure et sur la méthode.
Légitimité
Les classements internationaux (rankings) comparent souvent des institutions difficilement comparables.
Ainsi, ces classements mettent sur un même pied des universités généralistes, des grandes écoles, ou encore Harvard, alors que cette dernière dispose d’un budget annuel de 3 milliards de dollars pour vingt mille étudiants.
Les rankings agrègent des indicateurs difficilement comparables.
Le choix d’indicateurs pour chacune des missions de l’université (enseignement, recherche, services à la cité, …) et leur agrégation pour obtenir un score unique conduit généralement à « additionner des pommes et des poires ». Pour prendre un exemple, le nombre d’articles publiés dans des revues prestigieuses a probablement moins d’importance que le taux d’encadrement des étudiants si vous cherchez une université où étudier, mais elle en aura plus si vous êtes une entreprise désireuse d'entamer un partenariat de recherche. Et l’addition entre ce nombre d’articles et le taux d’encadrement n’a pas grande signification.
Cela explique les grandes variations que l’on peut observer, pour la même université, d’un classement à l’autre et même d’une année à l’autre dans le même classement.
Par construction, les rankings privilégient le monde anglophone et les grandes universités spécialisées telles que les écoles polytechniques.
Pour les raisons évoquées ci-dessus, les rankings sont conçus avec un modèle d’université idéale. Implicitement, ce modèle est bien souvent celui des grandes universités anglo-saxonnes. Il n’est donc pas étonnant de voir que les universités nord-américaines occupent les premiers rangs, suivis des universités anglaises. De même, les universités qui se spécialisent dans un petit nombre de domaines porteurs grimpent plus facilement dans ces classements. Les universités européennes généralistes de service public ne cadrent donc pas forcément avec les critères utilisés pour ces classements.
Méthode
Le chercheur québécois Yves Gingras souligne le peu de pertinence d'un indicateur du classement de Shanghai, qui fait varier de 100 rangs la position de l'université Humboldt de Berlin, en 2008, selon qu'on lui attribue ou non le prix Nobel obtenu par Einstein en 1922[18].
Le rapport Bourdin soulève plusieurs limites méthodologiques :
«
- Les mesures et pondérations choisies ne font l'objet d'aucune justification théorique. Les utilisateurs des classements sont invités à partager des choix dont ils ne sont pas toujours bien informés. De façon générale, la légitimité des indicateurs synthétiques est incertaine, d'une part parce qu'ils agrègent des données disparates, et d'autre part, parce qu'ils résultent de choix qui placent en fait l'observateur supposé en situation d'acteur.
- La source des indicateurs est problématique, dans le cas de données déclarées par les universités elles-mêmes. Des études menées aux États-Unis ont montré que ces données étaient l'objet de manipulations, ou que certaines règles étaient modifiées par les universités en sorte d'améliorer artificiellement leur place dans les classements[19].
- Les indicateurs choisis ont parfois un caractère indirect (utilisation de « proxies »). Ainsi par exemple, que mesurent, en réalité, les enquêtes de réputation telles que celles effectuées dans le cadre du classement du Times (TH-QS) ? Mesurent-elles la sélectivité de l'établissement, la qualité de sa recherche, son prestige historique ? Ces mesures créent des effets de rémanence, car la réputation d'un établissement dépend en partie des classements passés.
- Les indicateurs retenus sont liés entre eux, en sorte que la dimension « multicritères » du classement est en partie superficielle. Dans le cas du classement de Shanghai, les critères bibliométriques se chevauchent (« nombre d'articles référencés au niveau international » et « nombre d'articles publiés dans les revues « Science » et « Nature » » par exemple) ou recoupent indirectement d'autres critères comme l'obtention de distinctions académiques (prix Nobel, médailles Fields). Dans le cas du classement du TH-QS, la réputation dépend aussi de ce qui est mesuré par les autres indicateurs employés, en sorte que les mêmes éléments sont pris en compte plusieurs fois pour la réalisation d'un classement, dans une mesure qu'il est difficile d'évaluer.
- Enfin, les écarts statistiques ne sont pas toujours suffisamment significatifs pour qu'un classement établissement par établissement, par ordre décroissant de performance soit réellement pertinent. Le classement de Shanghai s'effectue d'ailleurs par tranche de 50 puis de 100 établissements, à compter du 100e établissement. Or les écarts sont-ils vraiment plus significatifs avant qu'après la centième place ?
»
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- Du bon usage des classements universitaires internationaux
- Le problème du classement de Shanghai, c’est qu’il existe
- Ellen Hazelkorn, « Universities have become isolated from their publics ».
- (en) Indira Samarasekera et Carl Amrhein, « Top schools don't always get top marks » [archive], Edmonton Journal,
- (en) Ariel Zirulnick, « New world university ranking puts Harvard back on top », The Christian Science Monitor : « Those two, as well as Shanghai Jiao Tong University, produce the most influential international university rankings out there »
- (en) Indira Samarasekera et Carl Amrhein, « Top schools don't always get top marks », The Edmonton Journal, (lire en ligne [archive]) :
« There are currently three major international rankings that receive widespread commentary: The Academic World Ranking of Universities, the QS World University Rankings and the Times Higher Education Rankings. »
- (en) Philip G. Altbach, « The State of the Rankings », Inside Higher Ed, (consulté le ) : « The major international rankings have appeared in recent months — the Academic Ranking of World Universities, the QS World University Rankings, and the Times Higher Education World University Rankings (THE). »
- The World University Ranking 2022
- QS World University Rankings 2022
- CWUR Methodology
- World University Rankings 2020-21
- http://rankingwatch.blogspot.com/2015/09/looking-inside-engine-structure-of.html Looking Inside the Engine: The Structure of the Round University Rankings University - Ranking Watch (Septembre 2015)
- Face à Shangaï, les Mines dégainent leur classement, L'Express, 18 septembre 2008
- « Ranking of Universities : Jagiellonian University and the University of Warsaw still at the top », sur Science in Poland (consulté le ).
- Jean-Philippe Leresche, Philippe Larédo, Karl Weber, Recherche et enseignement supérieur face à l'internationalisation France, Suisse et Union européenne, PPUR - Collection : Réflexions sur les sciences et les techniques - 13/03/2009
- Site Internet sur le classement international des universités suisses Le communiqué de presse de la Confédération Suisse
- Enseignement supérieur : le défi des classements, Rapport d'information 442 par Joël Bourdin, juillet 2008.
- Yves Gingras, La fièvre de l'évaluation de la recherche, Centre universitaire de recherche sur la science et la technologie, mai 2008
- Voir par exemple: Dill, D.D., Soo, M. Academic quality, league tables, and public policy: A cross-national analysis of university ranking systems, Higher Education volume 49, pages 495–533 (2005).
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