Panzer General II

Panzer General II est un jeu vidéo de type wargame pour Windows, publié en 1997 par Strategic Simulations, Inc. (SSI) ; un éditeur permet de créer ses propres scénarios ; le mode multijoueur permet de jouer en réseau ou par mail. Ce wargame succède à Panzer General, publié par SSI en 1995.

Panzer General II
Opération Panzer

Développeur
Strategic Simulations, Inc.
Éditeur
Compositeur
Kevin Manthei (en)

Date de sortie
USA : 1997
Genre
Mode de jeu
Plateforme

Version
1.02 (éditeur)
2.20 (communauté)

Évaluation
ESRB : KA ?

En France, le jeu s'appelle Opération Panzer, alors que Panzer General II désigne Allied General. En Allemagne, le jeu s'appelle Panzer General IIID[1], à ne pas confondre avec la suite de Panzer General II : Panzer General 3D: Assault.

Le joueur incarne un général qui participe aux principales batailles terrestres survenues en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, durant la Deuxième Guerre mondiale.

Synopsis

Le jeu reconstitue des batailles de la guerre civile espagnole, de la Guerre d'Hiver finlandaise, des fronts d'Europe (campagne d'Italie, débarquement de Normandie, front de l'Est, etc.) et d'Afrique du Nord de la Seconde Guerre mondiale. Le jeu propose des scénarios jouables soit individuellement (mode scénario), soit successivement (mode campagne), et inclut quelques affrontements fictifs (exemple : invasion de Malte par les forces de l'Axe).

Les campagnes placent le joueur à la tête de l'Axe (Blitzkrieg, de 1938 à 1945 ; Défense du Reich, de 1942 à 1945), des États-Unis (Croisade à l'Ouest, de 1943 à 1945), du Royaume-Uni (Retour en Europe, de 1943 à 1945), ou de l'URSS (Direction Berlin, de 1942 à 1945).

Le joueur aura la possibilité de diriger des troupes allemandes, américaines, anglaises, espagnoles (armées nationalistes ou républicaines), finlandaises, françaises, hongroises, italiennes, norvégiennes, polonaises, soviétiques, tchécoslovaques, ou roumaines.

Système de jeu

La carte du front est divisée en hexagones, chacun représentant un terrain plus ou moins difficile à traverser et plus ou moins favorable à la défense. Au début de la bataille, le joueur voit la topographie des lieux (forêts, marais, rivières, villes, etc.) et la localisation des objectifs, signalés par des carrés jaunes, mais sans savoir où sont les ennemis (sauf ceux déjà à portée de vue) ; ce brouillard de guerre favorise les embuscades si les mouvements se font sans reconnaissance préalable. Pour l'emporter, le joueur doit atteindre ses objectifs avant la fin d'un nombre défini de tours ; plus le joueur gagne rapidement, plus la victoire est valorisée.

Les unités sont réparties en plusieurs catégories : artillerie (canons antiaériens, canons antichars, artillerie de campagne), infanterie (infanterie à pied, infanterie montée ou motorisée, génie, parachutistes, etc.), blindés (blindés légers de reconnaissance, blindés lourds type panzer), aviation (avions de chasse, bombardiers). Chaque unité est définie par son mode de déplacement et sa rapidité, ses réserves de carburant, ses réserves de munitions, sa portée de tir, son niveau d'initiative, sa portée de repérage des ennemis, son expérience, sa puissance (une unité est détruite quand sa puissance tombe à zéro), son niveau de retranchement, ses capacités d'attaque contre différents types d'adversaires, ses capacités de défense face aux différents types d'attaque. De temps en temps, un leader d'exception prend le commandement d'une unité, qui obtient alors deux capacités spéciales (bonus en attaque, capacité d'attaquer deux fois par tour, etc.).

Des opérations de ravitaillement permettent de réalimenter les unités en carburant et en munitions. Des opérations de remplacements permettent aux unités de recouvrer leur puissance perdue et de se ravitailler. Les conditions météorologiques évoluent en cours de partie et peuvent perturber la logistique militaire ; par exemple, une mauvaise météo diminue les capacités de remplacements.

Les unités terrestres qui n'effectuent aucune action réalisent automatiquement des manœuvres de retranchement qui augmentent leur potentiel défensif. Le niveau maximum de retranchement dépend du terrain et de la catégorie de l'unité.

En cours de partie, et en fonction de ses résultats, le joueur gagne et perd du prestige, qui sert à réquisitionner de nouvelles unités, à effectuer les remplacements et, en mode campagne, à améliorer les unités qui passent d'un scénario à l'autre.

Accueil

Aperçu des notes obtenues
Panzer General II
MédiaPays Notes
Computer Gaming WorldUS5/5[2]
Cyber StratègeFR4.5/5[3]
GameSpotUS83 %[4]
Gen4FR4/5[5]
PC Gamer UKGB80 %[6]
PC JeuxFR85 %[7]

Communauté

En 2013, une communauté active enrichit encore le jeu : scénarios et campagnes supplémentaires, corrections de bugs, mods, modifications du moteur de jeu, etc.[8] Panzer General II est donc disponible en version 2.20, alors que la dernière version publiée par SSI est la 1.02.

Une version open source est en cours de développement : Open General[9].

Bibliographie

  • (en) Michael Knight, Panzer General II : The Official Strategy Guide, Prima Games, , 266 p. (ISBN 0-7615-0105-3 et 978-0-7615-0105-3)

Notes et références

  1. Aussi écrit Panzer General 3D.
  2. (en) Tim Carter, « Five-Star General », Computer Gaming World, no 162, , p. 261-264 (ISSN 0744-6667).
  3. Sylvain Ferreira, « Opération Panzer : Le retour en beauté du général », Cyber Stratège, no 4, , p. 52-53 (ISSN 1280-8199).
  4. (en) Tim McDonald, « Panzer General II Review », sur GameSpot, .
  5. Eric Ernaux, « Opération Panzer: SSI impératrice », Gen4, no 105, , p. 262-263 (ISSN 1624-1088).
  6. (en) Jason Weston, « Panzer General II: Belligerent », PC Gamer UK, no 50, , p. 151-152 (ISSN 1351-3540).
  7. David Namias, « Opération Panzer », PC Jeux, no 5, , p. 126 (ISSN 1284-8611).
  8. Voir les sites anglophones JP’s Panzers Wargame & History Forums, Adlerkorps mod, Oronzo's PG2 mod, Steve's PG2 campaigns page « Copie archivée » (version du 9 septembre 2008 sur l'Internet Archive), ou le site germanophone Rayydar's RAIDERS ; JP's Panzers Wargame contient également des espaces de discussion pour francophones et hispanophones.
  9. (en) Site d'Open General

Liens externes


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