Paon

Paon [pɑ̃] est un nom vernaculaire ambigu désignant certains oiseaux appartenant à différentes espèces et sous-espèces de la famille des Phasianidés, classés dans les genres Pavo et Afropavo. Les paons sont donc proches des faisans et des pintades. Hormis le Paon bleu (Pavo cristatus), domestiqué de longue date, les autres espèces sont menacées de disparition au XXIe siècle. Leur plumage remarquable est la raison de leur popularité dans la culture et les arts.

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Paon
Nom vulgaire ou nom vernaculaire ambigu :
l'appellation « Paon » s'applique en français à plusieurs taxons distincts.
Paons, par Maruyama Okyo (1733–1795).

Taxons concernés

Dans la famille des Phasianidae

Étymologie et nomenclature

Paon se dit ταώς ("taôs") en grec ancien et pavo en latin, à rapprocher de son nom طَاوُوس ṭāwūs en arabe et طاووس tâvus en persan. Taos est un prénom fréquent dans les familles kabyles, et a été donné à Taos Amrouche.

La femelle du paon est appelée « paonne » (prononcer « panne ») et son petit « paonneau » (prononcer « panneau »)[1],[2]. On dit que le paon « braille » ou « criaille », c'est-à-dire « paonner », quand il pousse son cri caractéristique[1],[2].

Quand il étale les plumes de sa queue sous la forme d'un éventail, on dit que le paon « fait la roue » ; pour les Canadiens, c'est aussi un « paon rouant »[3]. Cette roue comprend des structures en forme d’œil, qui sont donc appelées ocelles. Selon la mythologie, ce sont les cent yeux du géant Argus (en grec Argos Panoptès, "celui qui voit tout"), qui décorent sa queue.

Le paon fait la roue pour attirer les femelles pendant la période de reproduction; il fait une danse en faisant bouger ses plumes de façon à ce qu'elles reflètent la lumière, rendant ainsi ses couleurs d'autant plus belles. Ou pour impressionner les autres mâles lors de combats singuliers.

Par analogie, certaines races de pigeon biset ayant été sélectionnées pour leur ressembler s'appellent pigeon paon. Certaines espèces de poissons combattants sont également appelées « paon de mer » en allusion à leurs nageoires étalées. Plusieurs espèces de papillons portent aussi le nom de ces oiseaux, comme le grand paon de nuit, en raison de leurs ailes ocellées.

Noms normalisés

Liste alphabétique des Phasianidés portant précisément ce terme dans leur nom normalisé, d'après la Commission internationale des noms français des oiseaux (CINFO) :

Noms vernaculaires

Un paon blanc, mutation colorée alba du Paon bleu, faisant la roue dans le Jardin des Plantes (Paris).

Liste alphabétique des noms vernaculaires ou des noms vulgaires dont l’usage est attesté[5]. Note : certaines espèces ont plusieurs noms.

Physiologie, comportement et écologie

Les caractéristiques générales des paons sont celles des Phasianidés, avec des nuances pour chaque espèce : voir les articles détaillés pour plus d'informations sur leur description ou leur mode de vie.

Caractéristiques principales des paons

Le paon porte sur la tête une aigrette en couronne et le plumage de la queue du mâle peut se dresser en éventail : on dit le plus souvent qu'il fait la roue. Les plumes de la queue possèdent des ocelles ressemblant à des yeux.

Lors de la parade nuptiale, le paon fait vibrer sa traine déployée en roue et la paonne vient, captivée, se mettre en position pour l'accouplement. Par la suite, elle crée un nid au sol pour pondre quelques œufs , de l'ordre de 4 à 5 voire plus, et les couve pendant 28 à 30 jours. C'est une période où la paonne est très vulnérable aux attaques de prédateurs . Ensuite, après l'éclosion, elle éduque ses petits à sélectionner leur aliments.

Chez les paons, les mâles et les femelles ne se différencient qu'à l'âge de deux ans[réf. nécessaire]. À peine plus petite, la femelle se distingue par une queue beaucoup plus courte et un plumage nettement moins bigarré, plus propice au mimétisme. Cette particularité l'aide en effet à passer inaperçue lorsqu'elle doit rester sur le sol pour couver. La traîne du mâle peut atteindre 1,50 m de long, sauf chez le paon du Congo, plus proche de celle du dindon. Elle n'atteint sa taille adulte qu'au bout de trois ans[réf. nécessaire]. Le cri d'appel caractéristique du paon, « léon ! », peut s'entendre à plus d'un kilomètre à la ronde[réf. nécessaire].

Couleur du plumage

Les variations de nuances dans le plumage dépendent de la concentration ou de la migration partielle de la mélanine. Ces mutations sont courantes chez le Paon bleu d'élevage avec les variétés alba (blanc), nigripenne ou panachée.

Structure des plumes induisant la couleur

Les couleurs chatoyantes et les ocelles sont provoqués par la structure complexe de la plume du paon[8].

De fait dans l'absolu la plume est de couleur noire permettant une absorption complète du spectre lumineux, les barbules étant hérissées de microlamelles parallèles. Lorsque la plume est éclairée, selon le chemin parcouru par les radiations lumineuses dans les microlamelles, deux radiations lumineuses de même couleur peuvent s'annuler, la barbule recevant alors une lumière d'où a disparu une couleur, soit la couleur complémentaire. La couleur qui apparaît à nos yeux dépend de l'écartement entre les microlamelles, celui-ci est de l'ordre de la longueur d'onde, soit quelques dixièmes de microns[8].

L’éventail du paon

Paon bleu mâle faisant la roue.

Les oiseaux très voyants paradent volontiers pour séduire leur partenaire ou écarter les rivaux.

Le paon mâle « fait la roue » pour séduire les femelles lors de sa parade nuptiale. Il étale en éventail les longues plumes de sa queue, puis tourne sur lui-même en les agitant pour faire admirer sa parure.

Sélection sexuelle

Du fait de son caractère extrême parmi les oiseaux, le paon a servi de cas d'école pour comprendre les modalités de la sélection sexuelle, l'un des piliers de la théorie de l'évolution.

En s'appuyant sur sa théorie de l'évolution fondée sur la sélection naturelle, Charles Darwin s'est interrogé sur l'existence des dimorphismes sexuels, comme les parures nuptiales colorées et complexes des oiseaux, et en particulier celle du paon. En effet, si l'on considère de manière restrictive que la sélection naturelle ne s'exercerait que sur la capacité de survie (accès à la nourriture et la capacité d'échapper aux prédateurs), un tel animal, très voyant, aux couleurs extravagantes, aux cris si aisément reconnaissables et perceptibles, consommant beaucoup d'énergie superflue pour son plumage aussi élaboré qu'inutile pour la survie, et courant aussi lentement, aurait dû disparaître depuis longtemps parce qu'il serait mal adapté à son environnement. Darwin disait lui-même de manière humoristique que les paons étaient son cauchemar[9]. Cela lui a en réalité permis de découvrir qu'une des composantes essentielles de sa théorie de la sélection naturelle est la sélection sexuelle : l'évolution d'un attribut sexuel apparu au départ par une simple fluctuation et s'étant développé parce que conférant un avantage reproductif, par l'attirance accrue des femelles.

Ronald Aylmer Fisher fait de la traîne du mâle un exemple classique d'emballement fisherien, parce que son développement ne donne aucun autre avantage sélectif que celui d'attirer les paonnes, et qu'un tel processus de sélection sexuelle, conférant un fort avantage pour la transmission de leurs caractères héréditaires aussi bien aux mâles qu'aux femelles qui participent à ce jeu, ne peut que s'emballer de génération en génération de manière exponentielle, jusqu'à créer des attributs sexuels exagérés par leur taille et leur raffinement, tant que ceux-ci ne provoquent pas de désavantage majeur pour la survie, auquel cas un équilibre s'installe ensuite entre la sélection sexuelle et les autres composantes de la sélection naturelle plus liées à la survie (capacité d’accéder à l'alimentation et d'échapper à la prédation, aux parasites et aux maladies).

Amotz Zahavi a aussi repris l'idée de Darwin pour développer sa théorie du handicap dans le cadre de la théorie de l'évolution.

Aspects culturels

Mythologie

Le paon est très souvent représenté dans les mosaïques antiques romaines.
Paon sur un char en laiton de Searsole Rajbari, Bengale occidental, Inde.

Dans la mythologie, le paon était l'animal préféré de la déesse grecque Héra épouse de Zeus (Junon chez les Romains, épouse de Jupiter).

D'après la mythologie grecque, les « yeux » visibles sur la queue du paon y furent placés par Héra pour commémorer son fidèle gardien, Argos, qui avait cent yeux (Ovide I, 625). Selon la légende, Argos fut engagé par Héra, jalouse de Io, une des nymphes courtisées par son époux Zeus (Jupiter), qu'elle soupçonnait d'adultère. Elle transforma la jeune femme en génisse et confia sa garde au géant pour espionner son époux. Argos possédait cent yeux et en gardait cinquante ouverts qui veillaient en permanence tandis que les cinquante autres dormaient, de sorte qu'il était impossible de tromper sa vigilance. Lorsque Zeus s'en rendit compte, il envoya alors Hermès le tuer, et délivrer Io. Héra décida de rendre hommage à la fidélité du géant Argos en mettant ses cent yeux sur la queue de son oiseau préféré, le paon.

Le paon est aussi présent dans la culture indienne, associé au dieu Krishna de la religion hindouïste, reconnaissable par la plume de paon de sa coiffe.C'est aussi l'animal sur lequel il survole les contrées.

Symbolique

Un pâté de paon, servi dans son plumage. Jan Brueghel l'Ancien, Allégorie des sens : Le goût, l'ouïe et le toucher (détail), 1618.

La légende de l’incorruptibilité de la chair du paon remonte à l'Antiquité, ce qui renforce le caractère extraordinaire de l’oiseau. Dans un célèbre passage de La Cité de Dieu, saint Augustin (354-430) se sert de cette légende pour justifier l’existence de Dieu[10]. Lors d’un repas à Carthage, l’auteur a observé qu’un morceau de chair de paon qu’il avait prélevé la veille n’avait pas subi la putréfaction contrairement aux autres viandes, et serait donc une exception à l’ordre de la nature qui ne pourrait, selon lui, être issue que de Dieu. Le paon est ainsi devenu symbole d’immortalité au Moyen Âge[11]. Il est considéré comme un mets de choix jusqu'au XVIIIe siècle[12].

En Occident, malgré son absence de la faune sauvage européenne, le paon fut importé d'Inde dès l'Antiquité, certainement par voie commerciale en Mésopotamie dès le VIIIe siècle av. J.-C. puis domestiqué en Grèce entre le VIe et le Ve siècle av. J.-C. Par son aspect remarquable, il n'a pas manqué d'acquérir de nombreuses symboliques plus ou moins religieuses. Dans la Grèce antique déjà il était devenu l'oiseau emblème de la déesse Héra dès le Ve siècle av. J.-C. avant d'être associé au culte dionysiaque dès le IIIe siècle av. J.-C. Dans l'Histoire des animaux, Aristote précise que l'oiseau vit environ 25 ans et qu'il commence à se reproduire à l'âge de 3 ans, lorsque son plumage se colore[13]. Le paon se "sépare" de ses belles plumes caudales « au moment où les premiers arbres perdent leurs feuilles », à l'automne et il les retrouve au printemps, au moment de l'accouplement. Le paon devient ainsi un symbole de renaissance associé à la déesse Héra / Junon. Figuré sur des couronnes funéraires étrusques dès le Ve siècle av. J.-C., le paon est étroitement lié à la mort, plus précisément au devenir de l'âme après la mort. Durant un songe, le poète Quintus Ennius (239-169 av. J.-C.) aurait vu apparaître le simulacrum ("fantôme") d'Homère qui lui aurait dit : « memini me fieri pavom » (je me souviens que je devins un paon)[14]. L'âme d'Homère aurait d'abord été accueillie par un paon avant de migrer dans le corps de Q. Ennius, faisant de ce dernier son héritier spirituel. À Rome, le paon est perçu comme un véhicule de l'âme (psychopompe), en particulier de l'âme de l'impératrice romaine dans le processus d'apothéose, équivalent à l'aigle de Zeus / Jupiter[15]. Dans l'art chrétien, il participe au rapprochement du fidèle avec Dieu en transportant l'âme vers l'au-delà et est associé au sacrement du baptême (conçu comme une renaissance) dès le IVe – Ve siècle (cf. Fontaine de la Pigne de la basilique Saint-Pierre de Rome[16], le baptistère San Giovanni in Fonte (it) de Naples[15], le baptistère des orthodoxes à Ravenne[17],...). Affrontés autour du calice eucharistique ou de la Croix-Arbre de Vie sur les clôtures de chœur[18] dès le VIe siècle, les paons "gardent" symboliquement l'entrée du sanctuaire, défendent l'accès au nouvel Éden et rappellent au fidèle que le salut est accessible grâce aux sacrements du baptême et de la communion.

Cet oiseau est très présent dans l'art gréco-romain, tout comme la perruche alexandre (ou la perruche à collier), autre oiseau exotique des mêmes contrées importé très tôt en Europe. Sur les mosaïques romaines antiques, le paon peuple souvent une végétation imaginaire de rinceaux. Ce type de représentation s'est perpétué dans l'art paléochrétien et byzantin, puis dans l'art médiéval européen. On les rencontre par exemple à la basilique Saint-Vital de Ravenne (VIe siècle) et à la basilique Saint-Clément-du-Latran à Rome (XIIe siècle), et ce thème est encore repris et réinterprété au XIXe siècle, comme à la basilique Notre-Dame-de-la-Garde de Marseille. Au Moyen-Âge le paon était une possession traditionnelle des rois, des seigneurs et des abbayes, ornant leurs jardins en liberté, au même titre que les cygnes ou les colombes. Il est parmi les figures animales les plus présentes dans les enluminures des manuscrits durant tout le Moyen-Âge en Europe, où il symbolise souvent la renaissance ou la résurrection, la capacité de renouvellement[19]. Des représentations très similaires se sont également perpétuées au Moyen-Orient, où le paon figure fréquemment de chaque côté de l'arbre de vie et symbolise l'incorruptibilité de l'âme et la dualité psychique de l'homme, selon un mode de représentation très proche de ce qu'on trouvait déjà dans l'art paléochrétien.


Le paon est également associé à des représentations nationales ou religieuses. En Orient, le drapeau de la Ligue nationale pour la démocratie birmane de Aung San Suu Kyi est de couleur rouge avec une étoile blanche et un paon jaune. En Inde, le paon est vénéré, et étroitement associé à la fertilité. Sa danse symbolise le réveil de la nature et l'approche de la mousson. Le trône du Paon est le nom du trône des shah d'Iran, bien que cette appellation soit d'origine mongole.

Sa symbolique héraldique a été adoptée par plusieurs familles (Santaria au Brésil, de Vennet-Sandres en France, Güttershap en Allemagne, Baguet en Belgique et Bartisu en Hongrie).

Arts littéraires

Dans deux poèmes lyriques sanskrit de Kâlidâsa (le Meghaduta et le Kumarasambhava), la beauté du paon a été utilisée en tant qu'image littéraire d'un style fleuri (IVe siècle).

Les Vœux du paon est un poème courtois écrit par Jacques de Longuyon en 1312-1313 à la demande de Thiébaut de Bar, évêque de Liège.

Parmi les expressions de la langue française, faire le paon signifie se mettre en valeur d'une façon ostentatoire ; on trouve aussi fier comme un paon ou orgueilleux comme un paon.

Le roman Alice et les Plumes de paon de Caroline Quine, paru en 1956, évoque la recherche d'un vitrail représentant un paon ; à la fin du roman Alice Roy découvre un élevage de paons.

Art culinaire

Jusqu'au XVIIe siècle, le paon a été considéré comme un mets de choix sur les tables européennes. Les Romains déjà en faisaient l'élevage et la consommation.

Arts visuels

En Occident, le paon a notamment inspiré les artistes de l'Art nouveau à l'instar d'Aubrey Beardsley ou des studios Tiffany avec la lampe Peacock Dans les années soixante, ce sujet est réutilisé par les graphistes de la mouvance psychédélique[21].

Bibliographie

  • (de) Helmut Lother, Der Pfau in der altchristlichen Kunst: eine Studie über das Verhältnis von Ornament und Symbol, Leipzig, Dieterich, coll. « Studien über christliche Denkmäler »,
  • (de) Julius Schwabe, « « Lebenswasser und Pfau: zwei Symbole der Wiedergeburt », », Symbolon, vol. 1, , p. 138-172
  • (en) Marvin C. Ross, « Byzantine Bronze Peacock Lamps », Archaeology, no XIII-2, , p. 134-136
  • (de) Ernst-Thomas Reimbold, Der Pfau : Mythologie und Symbolik, Münich, Callwey, (ISBN 3-7667-0682-9)
  • (it) Federica Ravera, « "Il simbolismo del pavone i suoi sviloppi in epoca tardogotica" », Arte Cristiana, vol. LXXVII, , p. 426-450
  • (it) Alessandra Coen, « « Sul motivo del pavone in Etruria » », Prospettiva, vol. 86, , p. 93-101
  • Raphaël Demès, Autour du paon et du phénix. Étude d'une iconographie cultuelle et funéraire autour du bassin méditerranéen (IVe – XIIe siècle) (Thèse de doctorat sous la direction de Daniel Russo), Université de Bourgogne Franche-Comté, , 649 p. (lire en ligne)

Notes et références

  1. Définitions lexicographiques et étymologiques de « paon » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  2. Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad.
  3. Nom en français d’après Termium plus, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada.
  4. Nom français d'après Dictionary of Common (Vernacular) Names sur Nomen.at.
  5. Attention aux appellations et traductions fantaisistes circulant sur l'Internet.
  6. Cuivré sur le site Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN), consulté en février 2012.
  7. Voir définition donnée par le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française.
  8. professeur Pomarède, « Apport scientifique de l'étude des oiseaux d'élevage », sur ProNaturA-France (consulté le ).
  9. (en) « Letter 2743 — Darwin, C. R. to Gray, Asa, 3 Apr [1860] », Darwin Correspondence Project : « The sight of a feather in a peacock's tail, whenever I gaze at it, makes me sick! ».
  10. Augustin (trad. Louis Moreau et Jean-Claude Eslin), La Cité de Dieu. Livres XVIII à XXII, Paris, Seuil, , « XXI-4 » :
    « « Qui donc, sinon Dieu, le Créateur de toutes choses, a donné à la chair morte du paon de ne pas se corrompre ? » »
  11. Jean-Marie Homet et Franck Rozet, Cadrans solaires des Alpes-de-Haute-Provence, Aix-en-Provence, Édisud, (ISBN 2-7449-0309-4), p. 54.
  12. Camporesi P, Chairs lourdes et visqueuses, dans Le Goût du chocolat, l'art de vivre au XVIII, éditions Taillandier, collection Texto, p. 81-92.
  13. Aristote (trad. Pierre Louis), Histoire des animaux. Tome II, Livres V-VII, Paris, Belles Lettres, , VI, IX, 564b, p. 79-80
    Ce passage sera repris par plusieurs auteurs, tels que Pline, Histoire naturelle, XXII, LXXIX, 3 ; Élien, La personnalité des animaux, V, 32 ; Athénée, Deipnosophistes, IX, 56, 397b.
  14. Nicolas Levi, « "L'Epicharme et le prologue des Annales d'Ennius ou les débuts de la révélation pythagoricienne dans la littérature latine" », Vita Latina, vol. 187-188, , p. 17-37
  15. Jean-Louis Maier, Le baptistère de Naples et ses mosaïques. Étude historique et iconographique, Fribourg, Éditions universitaires de Fribourg,
  16. (it) Alberto Carlo Carpiceci et Richard Krautheimer, « Nuovi dati sull'antica basilica di San Pietro in Vaticano », Bollettino d'Arte, nos 93-95, 1995 et 1996, p. 1-70 vol. 1995 ; 1-84 vol. 1996
  17. Friedrich Wilhelm Deichmann, Ravenna. Hauptstadt des spätantiken Abendlandes, vol. 1 : Ravenna. Geschichte und Monumente, Wiesbaden, Franz Steiner,
  18. Raphaël Demès, « Les paons affrontés dans l’art lombard des viiie‑ixe siècles : Gardiens et médiateurs d’une frontière entre humain et divin », Frontière-s : revue d’archéologie, histoire et histoire de l’art, , p. 67-74 (lire en ligne)
  19. Raphaël Demes, Le paon et la rhétorique des couleurs au sein du manuscrit : Rythme, unité et équilibre dans les Évangiles de Gundohinus., 2013, .
  20. Extrait de Paris au hasard, texte de Georges Montorgueil, gravures et dessins de Auguste Lepère, Henri Béraldi éditeur, Paris 1895. La vente des plumes de paon durant le Carnaval de Paris fut interdite par la Préfecture de police.
  21. Art Nouveau Revival.1900 . 1933 . 1966 . 1974, « Art Nouveau Revival », musee-orsay.fr (consulté le ).

Liens externes

Voir aussi

Articles connexes

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