Parc national de Missolonghi-Etolikó

Le parc national des lagunes de Missolonghi-Etolikó, des cours inférieurs et estuaires de l'Achelóos et de l'Évinos et des îles Echinádes (en grec moderne : Εθνικό Πάρκο λιμνοθαλασσών Μεσολογγίου-Αιτωλικού, κάτω ρου και εκβολών ποταμών Αχελώου και Ευήνου και νήσων Εχινάδων) est un parc national de Grèce situé à l'extrémité nord-ouest du golfe de Patras. Créé en 2006, il englobe le plus grand complexe lagunaire du pays.

Parc national de Missolonghi-Etolikó
Géographie
Pays
Périphérie
Coordonnées
38° 26′ 06″ N, 21° 21′ 15″ E
Ville proche
Superficie
360,73 km2
Administration
Type
Catégorie UICN
VI
WDPA
Création
2006
Site web
Localisation sur la carte de Grèce

Géographie

Emprise du parc national des lagunes de Missolonghi-Etolikó en vert.

Sur la côte septentrionale du golfe de Patras, le parc national des lagunes de Missolonghi-Etolikó forme un territoire composite aux caractéristiques naturelles diverses[1],[2] :

  • l'Achelóos, l'un des principaux fleuves de Grèce séparant l'Acarnanie de l'Étolie, a façonné la partie occidentale du parc. Son delta dans la mer Ionienne offre des paysages de plaines fertiles, de forêts riveraines et de zones humides. Quelques collines émergent cependant, vestiges d'anciennes îles aujourd'hui rattachées au continent par les alluvions du fleuve. Le parc national englobe également le cours inférieur de l'Achelóos depuis le barrage de Strátos (en), en passant par la plaine d'Agrínio et le lac Lysimachía.
  • l'Évinos et son cours sinueux forme la partie orientale de la zone protégée sur près de 75 km depuis le lac artificiel de l'Évinos jusqu'à l'embouchure dans le golfe de Patras.
  • un complexe lagunaire composée de la lagune de Missolonghi (en) (11 200 ha, la plus grande du pays), de la lagune Klísova (3 000 ha), d'Etolikó (en) (1 400 ha), de Paleopotámos, du nord de Klísova et de Tholí (800 ha) occupe la zone centrale. Ces paysages combinent l'action naturelle des deux fleuves et l'action humaine, la lagune de Klísova ayant par exemple été séparée de la lagune centrale de Missolonghi dans les années 1890[3].
  • les Echinádes sont un archipel de vingt îles situé dans le prolongement de la plaine deltaïque de l'Achelóos. De par l'alluvionnement du fleuve, elles forment un écosystème intrinsèquement lié à celui du continent.
  • les gorges de Kremastí, ainsi que celles de Klisoúra (el) plus au nord, sont situées dans le massif de l'Arákinthos (el). Leurs abrupts offrent un milieu naturel apprécié notamment des oiseaux de proie.
  • au sud-est du parc, la montagne de Varásova (en) (914 m) s'élève vertigineusement entre l'Évinos et le golfe de Patras. Cette imposante masse calcaire habitée par des rapaces abrite la plupart de la flore endémique et rare du parc.
  • la forêt de Lesíni, déclarée monument naturel par l'État grec en 1980, est essentiellement composée de frênes. Elle constitue le vestige des grandes étendues forestières qui couvraient la région avant le développement des activités agricoles.

Administrativement, le parc national relève de deux périphéries : les îles Ioniennes pour l'archipel des Echinádes et la périphérie de Grèce-Occidentale pour le reste de la zone protégée. Agrínio et Missolonghi, deux des trois plus grandes villes du district régional d'Étolie-Acarnanie, se situent aux portes du parc national. Patras, troisième ville de Grèce sise de l'autre côté du golfe, est distante de 15 km à vol d'oiseau et environ 30 minutes de voiture en passant par le pont Rion-Antirion.

Économie

Pêcheur nettoyant ses filets, à l'aube, dans la lagune de Missolonghi.

La pêche et l'aquaculture représentent les activités économiques principales au sein du parc national. Dans les années 1960, le développement des fermes piscicoles fut fortement encouragé par l'État grec[3]. En 2010, la production piscicole annuelle dans les lagunes de la région de Missolonghi s'élevait à 200 tonnes de poissons[4], principalement des mulets, des anguilles et des daurades royales[5]. Les mulets servent notamment à la fabrication de la poutargue de Missolonghi, aussi appelée « caviar grec », qui bénéficie d'une appellation d'origine protégée[6]. Comme la plupart des lagunes du pays, celles de Missolonghi appartiennent à l'État grec[7]. Une petite partie est louée à des coopératives locales rassemblant environ 60 pêcheurs, le reste pouvant être exploité par les quelque 600 pêcheurs individuels[8].

La saliculture occupe également une place importante dans l'économie locale. L'activité fut considérablement développée dans les années 1970 avec la création d'environ 1 200 ha de marais salants autour de Missolonghi produisant aujourd'hui plus de 80 % du sel marin en Grèce[3]. Un musée du sel a ouvert ses portes en dans le hameau de Tourlída[9].

L'élevage et l'agriculture, dont la culture de l'olivier, façonnent aussi les paysages de la région. Le tourisme demeure une activité de second ordre[2] malgré la place importante de Missolonghi dans l'histoire moderne de la Grèce et plusieurs sites archéologiques à l'intérieur ou à proximité immédiate du parc national (Calydon, Œniadæ, Paleománina, Pleuron, Strátos).

Protection

Le parc est confié à l'Organisme de gestion de la lagune de Missolonghi (Φορέας Διαχείρισης Λιμνοθάλασσας Μεσολογγίου), entité à statut privé créée sur décision ministérielle en 2003 et située à Etolikó[10],[11].

En 1975, les lagunes de Missolonghi ont été inscrites sur la liste des zones humides d'importance internationale relative à la Convention de Ramsar de 1971[12]. Plusieurs espaces de la région sont également inclus sur la liste des zones de protection spéciale (ZPS) pour les oiseaux et sur la liste des zones spéciales de conservation (ZSC) des habitats naturels du réseau Natura 2000[13]. Enfin, le parc figure à l'inventaire des zones importantes pour la conservation des oiseaux de l'ONG Birdlife International[14].

En 1990, la pression anthropique liée notamment à l'irrigation a conduit la Grèce à demander le classement de la zone dans le Registre de Montreux de la Convention de Ramsar[15],[16]. Le cours de l'Évinos a connu de grands travaux de dérivation à la fin des années 1990 dans le but de fournir de l'eau potable à l'Attique[17]. En outre, quatre barrages sur l'Achelóos construits entre 1966 et 1989[17] ont sensiblement modifié le régime hydrologique du fleuve au débit le plus élevé de Grèce, en évitant les crues les plus importantes et en limitant la quantité d'eau à l'embouchure[18]. Le grand projet de dérivation de l'Achelóos vers la plaine de Thessalie, en partie réalisé avec la construction du barrage de Mesochóra (en) en 2001 et la réalisation partielle du barrage de Sykiá (en), laisse planer l'incertitude sur le devenir des écosystèmes de la plaine deltaïque de Missolonghi[18]. Au centre de vifs débats depuis les années 1980, ce projet pharaonique qui prévoit la dérivation d’environ 600 000 000 m3 a été relancé en 2020[19] après avoir été gelé à plusieurs reprises.

Faune

Oiseaux

La région forme, avec les zones humides du parc national de Kotýchi-Strofyliá sur la rive sud du golfe de Patras, un réseau d'écosystèmes majeur sur les routes migratoires de nombreux oiseaux. Selon l'agence de gestion du parc, près de 270 espèces[20] permanentes ou migratoires ont été recensées[21]. Certaines sont inscrites sur la liste rouge de l'UICN en tant qu'espèces menacées, notamment le Fuligule milouin (Aythya ferina), la Tourterelle des bois (Streptopelia turtur), l'Aigle criard (Aquila clanga) et l'Aigle impérial (Aquila heliaca)[22]. D'autres sont considérées comme quasi menacées, en particulier le Pélican frisé (Pelecanus crispus), le Fuligule nyroca (Aythya nyroca), le Busard pâle (Circus macrourus), la Barge à queue noire (Limosa limosa), la Barge rousse (Limosa lapponica), le Bécasseau cocorli (Calidris ferruginea), le Bécasseau maubèche (Calidris canutus), le Vanneau huppé (Vanellus vanellus), le Vautour moine (Aegypius monachus), le Courlis cendré (Numenius arquata), le Faucon kobez (Falco vespertinus), le Pipit farlouse (Anthus pratensis), la Bécassine double (Gallinago media) et l'Huîtrier pie (Haematopus ostralegus)[22],[23].

Poissons

Selon l'inventaire ichtyologique de l'organisme de gestion du parc datant de 2016, 67 espèces de poissons ont été observées, plusieurs d'entre elles étant endémiques ou bénéficiant de mesures de conservation[24] :

Autres espèces animales

19 espèces de reptiles[32] ont été documentées à ce jour dans le parc national. Parmi elles, la Tortue bordée (Testudo marginata) est endémique de la Grèce et de l'Albanie. La Couleuvre à quatre raies (Elaphe quatuorlineata)[33], la Cistude (Emys orbicularis) et la Tortue d'Hermann (Testudo hermanni) figurent également sur la liste des espèces quasi menacées établie par l'UICN. La Caouanne (Caretta caretta) et la Tortue verte (Chelonia Mydas), deux espèces marines menacées, font par ailleurs l'objet de programmes de conversation particuliers[34].

S'ajoutent à l'inventaire 5 espèces d'amphibiens[35] et plusieurs espèces d'invertébrés, dont le Cuivré des marais (Lycaena dispar)[36]. Certains mammifères menacés, comme le Murin de Capaccini (Myotis capaccinii)[33], ou quasi menacés, comme la Loutre d'Europe (Lutra lutra), complètent l'inventaire des espèces animales notables du parc national.

Flore

La flore du parc comprend une grande diversité d'espèces affectionnant particulièrement les zones humides, les sols saumâtres, les milieux dunaires et espaces côtiers méditerranéens.

Trois espèces endémiques de centaurées poussent au sein du parc. Les gorges de Klisoúra et la colline de Kalichítsa constituent, avec les montagnes Noires dans le parc national de Kotýchi-Strofyliá, les seuls lieux d'observation connus à ce jour de Centaurea niederi, endémique de la Grèce-Occidentale et menacée[37]. Centaurea heldreichii, en danger critique d'extinction selon l'UICN[38], est endémique de la montagne de Varásova et alentours[37], tandis que Centaurea aetolica ne pousse que sur la côte septentrionale du golfe de Patras[39].

Parmi les autres plantes particulièrement notables, on retrouve[40] :

  • Teucrium halacsyanum, une espèce de germandrées endémique de l'ouest de la Grèce continentale[41] ;
  • Asperula chlorantha (en), une espèce d'aspérules endémique de l'ouest de la Grèce et du sud de l'Albanie ;
  • Stachys parolinii, une espèce d'épiaires endémique de l'ouest de la Grèce et du sud de l'Albanie ;
  • Ophrys argolica, une espèce d'orchidées endémique du sud de la Grèce continentale et menacée[42] ;
  • L'œillet fasciculé (Petrorhagia fasciculata), endémique de l'ouest de la Grèce et de Crète ;
  • Deux sous-espèces endémiques, Malcolmia graeca ssp. bicolor, observable en Grèce et dans le sud de l'Albanie, ainsi que Fritillaria ionica ssp. reiseri, dont la distribution géographique est limitée aux îles Ioniennes et à la Grèce centrale.

Notes et références

  1. (en) « GR62RIS », sur www.rsis.ramsar.org, (consulté le ).
  2. Michel Bouillet 1999.
  3. Organisme de gestion de la lagune de Missolonghi 2012, p. 6.
  4. Organisme de gestion de la lagune de Missolonghi 2012, p. 19.
  5. Organisme de gestion de la lagune de Missolonghi 2012, p. 21.
  6. Sofia Reizopolou, p. 17.
  7. Sofia Reizopolou, p. 107.
  8. Sofia Reizopolou, p. 108.
  9. (grk) « To Μουσείο Άλατος στο Μεσολόγγι είναι γεγονός! » Le musée du sel de Missolonghi est une réalité ! »], (consulté le ).
  10. Le périmètre d'action de l'organisme de gestion diffère quelque peu des limites administratives du parc, l'agence n'ayant par exemple pas la compétence sur le cours inférieur de l'Évinos.
  11. (en) Management body of Strofylia national park, « General information of the region » (consulté le ).
  12. (en) « Messolonghi lagoons », sur www.rsis.ramsar.org (consulté le ).
  13. (en) « Natura 2000: Birds and Habitats Directives - Greece », sur www.eea.europa.eu, (consulté le ).
  14. (en) BirdLife International, « Important Bird Areas factsheet: Mesolongi and Aitoliko lagoons, Acheloos delta and Evinos estuary » (consulté le ).
  15. Cette liste regroupe les sites inscrits ayant fait face, faisant face ou susceptibles de faire face à des bouleversements écologiques défavorables. Elle permet de cibler des sites à forts enjeux nécessitant des mesures spécifiques de conservation. (en) « List of wetlands of international importance included in the Montreux Record » (consulté le ).
  16. (en) Vlassios Papagrigoriou, Wetlands of International Importance : The International Ramsar Convention and its legal implications for Greece, Athènes, Sakkoulas Publications, , 260 p. (ISBN 960-301-486-9).
  17. Michel Bouillet 1999, p. 40.
  18. Nikolaos Fourniotis 2012.
  19. (en) « River diversion project gets green light to go ahead », sur https://www.ekathimerini.com, (consulté le ).
  20. Le nombre d'espèces recensées doit être appréhendé avec discernement et précaution car il varie souvent selon la source, la date du relevé, le périmètre considéré, la méthode ou bien encore les révisions taxonomiques. La base ornithologique mondiale (consultée le 3 janvier 2021) n'indique par exemple que 228 espèces d'oiseaux au sein du parc national.
  21. Organisme de gestion de la lagune de Missolonghi 2012, p. 33.
  22. « Avibase - listes d'oiseaux mondiales : Mesolongi National Park », sur avibase.bsc-eoc.org (consulté le ).
  23. (grk) Ο Φορέας Διαχείρισης Λιμνοθάλασσας Μεσολογγίου – Organisme de gestion de la lagune de Missolonghi, « Ορνιθοπανίδα Εθνικού Πάρκου Μεσολογγίου-Αιτωλικού » Faune aviaire du parc national de Missolonghi-Etolikó »] (consulté le ).
  24. (grk) Ο Φορέας Διαχείρισης Λιμνοθάλασσας Μεσολογγίου – Organisme de gestion de la lagune de Missolonghi, « Ιχθυοπανίδα » Faune ichtyologique »], (consulté le ).
  25. (en) « Trichonis spined loach », sur www.iucnredlist.org (consulté le ).
  26. (en) « Trichonis rudd », sur www.iucnredlist.org (consulté le ).
  27. (en) « Tropidophoxinellus hellenicus », sur iucnredlist.org (consulté le )
  28. (en) Nina Bogutskaya et Kostantinos Iliadou, « Rutilus panosi, a new roach from Western Greece (Teleostei: Cyprinidae) », Zoosystematica Rossica, vol. 14, , p. 293-298 (ISSN 0320-9180, lire en ligne).
  29. (en) « Trichonis dwarf goby », sur www.iucnredlist.org (consulté le ).
  30. (en) Eleni Kalogianni, Sofia Giakoumi, Stamatis Zogaris, Yorgos Chatzinikolaou, Brian Zimmerman et Alcibiades Economou, « Current distribution and ecology of the critically endangered Valencia letourneuxi in Greece », Biologia, vol. 65, no 1, , p. 128-139 (lire en ligne).
  31. (en) Jonathan Baillie et Ellen Butcher, Priceless or worthless? : the world's most threatened species, Londres, Zoological Society of London, , 123 p. (ISBN 978-0-900881-67-1, lire en ligne), p. 84.
  32. Organisme de gestion de la lagune de Missolonghi 2013, p. 25-26.
  33. Charalambos Alivizatos 2017.
  34. (en) Dimitris Margaritoulis et Aliki Panagopoulou, « Greece », dans Paolo Casale et Dimitris Margaritoulis (eds.), Sea turtles in the Mediterranean: Distribution, threats & conservation priorities, Gland, Switzerland, IUCN SSC/Marine Turtle Specialist Group, , 294 p. (lire en ligne), p. 83-111.
  35. Organisme de gestion de la lagune de Missolonghi 2013, p. 26.
  36. Organisme de gestion de la lagune de Missolonghi 2013, p. 27.
  37. Organisme de gestion de la lagune de Missolonghi 2013, p. 61.
  38. (en) « Centaurea heldreichii », sur www.iucnredlist.org (consulté le ).
  39. Organisme de gestion de la lagune de Missolonghi 2013, p. 21.
  40. Organisme de gestion de la lagune de Missolonghi 2013.
  41. (en) Pepy Bareka, Eleni Katopodi, Georgia Kamari et Dimitrios Phitos, « Karyosystematic study of some taxa from the Ionian floristic region (Greece). I », Flora Mediterranea, vol. 28, , p. 85-97 (ISSN 1120-4052, lire en ligne).
  42. (en) « Argolic Ophrys », sur www.iucnredlist.org (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (el) Charalambos Alivizatos, Θηλαστικά, Ερπετά & Αμφίβια στον Χώρο της Αλυκής Άσπρης Μεσολογγίου Mammifères, reptiles et amphibiens des marais salants de Messolonghi »], , 18 p. (lire en ligne).
  • (en) Sofia Reizopolou, « Greece », dans Donatella Crosetti, Fabio Massa et S. Cataudella (eds.), Mediterranean coastal lagoons: Sustainable management and interactions among aquaculture, capture fisheries and the environment, FAO, , 290 p. (ISBN 978-9251083222, lire en ligne), p. 97-115.
  • (el) Φορέας Διαχείρισης Λιμνοθάλασσας Μεσολογγίου – Organisme de gestion de la lagune de Missolonghi, Εποπτεία και αξιολόγηση της κατάστασης διατήρησης οικοτόπων και ειδών χλωρίδας και πανίδας κοινοτικού ενδιαφέροντος στην περιοχή αρμοδιότητας του Φορέα Διαχείρισης λιμνοθάλασσας Μεσολογγίου: Α΄ Φάση «Προπαρασκευαστικές Εργασίες» Supervision et évaluation de la situation de conservation des habitats et des espèces de flore et faune d'intérêt communautaire dans le domaine de responsabilité de l'organisme de gestion de la lagune de Missolonghi : phase A « travaux préparatoires » »], , 129 p. (lire en ligne).
  • (el) Φορέας Διαχείρισης Λιμνοθάλασσας Μεσολογγίου – Organisme de gestion de la lagune de Missolonghi, Μελέτη Περιβαλλοντικών Επιπτώσεων λειτουργίας ιχθυοτροφείων λιμνοθάλασσας Μεσσολογγίου-Αιτωλικού Étude de l'impact environnemental des fermes piscicoles de la lagune de Missolonghi-Etolikó »], , 51 p. (lire en ligne).
  • (en) Nikolaos Fourniotis, « A proposal for impact evaluation of the diversion of the Acheloos river, on the Acheloos estuary in Western Greece », International Journal of Engineering Science and Technology, vol. 4, no 4, , p. 1793-1802 (ISSN 2141-2820, lire en ligne).
  • Michel Bouillet, « Des montagnes du Pinde à la plaine de l'Achelôos : Hommes et activités en Etolie-Acarnanie (Grèce) », L'information géographique, vol. 63, no 1, , p. 39-42 (ISSN 0020-0093, lire en ligne).

Liens externes

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