Paris s'éveille

Paris s'éveille est un film franco-italien réalisé par Olivier Assayas et sorti en 1991.

Pour l’article homonyme, voir Il est cinq heures, Paris s'éveille.

Paris s'éveille

Réalisation Olivier Assayas
Acteurs principaux
Pays de production France
Genre Drame
Durée 95 min
Sortie 1991

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Adrien, dix-neuf ans, revient chez son père, Clément, la quarantaine. Celui-ci vit avec une jeune femme d'une vingtaine d'années, Louise, qui ambitionne de réussir à la télévision. Adrien reste quelques semaines chez eux, au cours desquelles il découvre que Louise se drogue et devient son amant. Il s'installe bientôt dans un squatt et avoue à Victor qu'il avait fui Paris après un coup.

Après s'être disputée avec Clément, à qui elle reproche de ne pas s'intéresser vraiment à elle, Louise rejoint Adrien. Ils vivent alors tant bien que mal de petits boulots divers. Louise arrête la drogue, mais Adrien lui reproche de poser pour des photos douteuses. Un jour où elle s'est disputée avec lui, elle accepte les propositions de Zablonsky, animateur télé, et passe la nuit avec lui. Le lendemain, Adrien, recherché par la police, se procure des faux papiers pour quitter la France et refuse qu'elle l'accompagne.

Fiche technique

  • Titre : Paris s'éveille
  • Réalisation : Olivier Assayas
  • Scénario : Olivier Assayas
  • Produit par : Bruno Pésery
  • Musique originale : John Cale
  • Image : Denis Lenoir
  • Montage : Luc Barnier
  • Durée : 95 minutes
  • Date de sortie:
  • Prix Jean-Vigo 1992

Distribution

Production

Musique

John Cale a été contacté par Olivier Assayas à la fin d'un de ses concerts[1]. Le réalisateur lui a demandé de composer pour des scènes choisies du film avec des exigences très définies[1]. Quelques années après la sortie du film, le compositeur se montrera un peu frustré par cette musique, déclarant qu'il aurait souhaité « donner un vrai souffle, plus de force brute, faire une musique moins synthétique[1]. » Il pense que les cordes jouées au synthétiseur ont un effet lassant et qu'il s'agit en quelque sorte d'une « musique de l'évitement[1]. »

Notes et références

  1. Marie Anne Guerin, « John Cale l'inconnu », Cahiers du cinéma, no 488, , p. 11.

Liens externes

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