Parti populaire progressiste (Empire allemand)

Le Parti populaire progressiste (en allemand : Fortschrittliche Volkspartei, FVP) était un parti politique allemand, libéral démocratique et bourgeois, né de la réunion des partis libéraux de gauche en 1910 : le Parti populaire radical, de l'Union radicale et le Parti populaire allemand[1]. Les membres du FVP venaient avant tout de la petite et moyenne bourgeoisie.

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En 1912, le parti conclut avec le SPD un scrutin de ballottage[2]. Lors des élections législatives de 1912, le parti obtient 12,3 % des voix et gagne ainsi 42 sièges[3].

Dès 1918, le parti se dissout pendant la Révolution de novembre et s'allie avec l'aile gauche du Parti libéral national pour devenir le Deutsche Demokratische Partei (DDP) de la République de Weimar.

Objectifs politiques

La Fortschrittliche Volkspartei est favorable au parlementarisme dans l'Empire allemand. Cela veut dire mettre le Reichstag au centre de la politique impériale[4]. Elle est également pour l'abolition du système des trois classes, la séparation de l'Église et de l'État, l'égalité de tous les citoyens et une répartition juste des circonscriptions électorales.

La politique du parti est une politique économique libérale. Elle représente les intérêts de l'industrie d'export, du commerce, des banques, de l'artisanat et de l'industrie.

Associations

En 1912, le parti rassemble quelque 1 600 associations de sympathisants comptant environ 150 000 membres ce qui représente 10 % des électeurs du parti[5].

Membres et représentants importants

Parmi les membres du parti on dénombre : Friedrich Naumann[1], Friedrich von Payer, Ludwig Quidde, Theodor Heuss, Otto Fischbeck, Franz von Liszt, Georg Kerschensteiner, Walther Schücking.

Bibliographie

  • (de) Karlheinz Reich, Die liberalen Parteien in Deutschland 1918 bis 1933, Osnabrück, Jungdemokraten - Landesverband Niedersachsen,
  • (de) Thomas Nipperdey, Deutsche Geschichte, t. 2 : 1866–1918. Machtstaat vor der Demokratie, Munich, C. H. Beck, , 948 p. (ISBN 3-406-34801-7, lire en ligne)

Liens externes

Notes et références

  1. Nipperdey 1992, p. 530
  2. Reich 1979, p. 13
  3. Nipperdey 1992, p. 522
  4. Nipperdey 1992, p. 532
  5. Nipperdey 1992, p. 528
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