Particule pseudovirale
Les particules pseudovirales (PPV, ou VLP pour l'anglais virus-like particle) sont des particules sub-virales sans génome (= pseudovirions) obtenues par l'assemblage spontané de protéines de la capside d'un virus. Les particules pseudo-virales ne contiennent aucun matériel génétique ; elles sont donc non-infectieuses et incapables de se multiplier[1].
Ne doit pas être confondu avec Pseudovirus.
En particulier, les VLP sont étudiés en tant qu'alternatives aux virus désactivés[2].
Elles sont obtenues par l'expression des gènes correspondants dans des levures recombinantes ou par l'intermédiaire d'un baculovirus recombinant dans des cellules d'insectes. Ces vaccins sont efficaces pour induire des anticorps (→ immunité humorale), mais n'induisent pas d'immunité cellulaire.
Inconvénient : leur production est lourde et coûteuse.
Notes et références
- « Laboratoire Genopole® Plant Process Innovation (Genopole® PPi), interview d'Andéol Falcon », Evry Sciences et Innovation (PSEVS), (consulté le ).
- (en) « Novel immunogenic baculovirus expressed virus-like particles of foot-and-mouth disease (FMD) virus protect guinea pigs against challenge », .
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Pseudo-particules virales (PPV) comme vaccins, vecteurs et adjuvants, Fondation Mérieux.
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