Parvularia atlantis

Parvularia atlantis est une amibe filopodiée qui a été isolée d'un lac à Atlanta et déposée dans l'American Type Culture Collection (ATCC) sous le nom de Nuclearia sp. ATCC 50694 de 1997 par T.K. Sawyer. Elle a été classée dans le genre Nuclearia du fait de sa ressemblance morphologique avec les espèces de ce genre, malgré sa petite taille (environ µm de diamètre contre 9 à 60 µm pour les autres espèces). Par la suite, il a été déterminé qu'elle appartenait phylogénétiquement à une nouvelle lignée de Cristidiscoidea (ou Nucleariae)[1], éloignée des genres Nuclearia et Fonticula  les deux autres genres précédemment décrits. On a attribué à cette espèce aux caractéristiques phylogénétiques et morphologiques particulières, un genre distinct (Parvularia) parmi les Holomycota.

Parvularia atlantis
Cellules amibiennes et kystiques de Parvularia atlantis
Classification
Domaine Eukaryota
Sous-domaine Amorphea
Clade Opisthokonta
Super-règne Holomycota
Règne Nucleariae
Classe Fonticulea
Ordre Fonticulida

Famille

Parvulariidae
López-Escardó & Torruella 2017

Genre

Parvularia
López-Escardó & Torruella 2017

Espèce

Parvularia atlantis
López-Escardó & Torruella 2017

Synonymes

  • Nuclearia sp. ATCC 50694

P. atlantis n'est pas le premier cas où une amibe filopodiée a été attribuée par erreur au genre Nuclearia. L'amibe Capsaspora owczarzaki a déjà été décrite comme Nuclearia[2], jusqu'à ce que les études phylogénétiques ne déplacent le genre Capsaspora des Holomycota aux Holozoaires[3].

P. atlantis se nourrit de bactéries en forme de bâtonnets et présente des cellules uni- ou binucléées. Au cours de son cycle de vie, P. atlantis peut former des cellules kystiques sphériques qui contiennent une couche extracellulaire intégrée.

Ses données transcriptomiques sont disponibles[4],[5],[6] .

Position phylogénétique

Opisthokonta 1300 Ma
Holomycota
Nucleariae


Parvularia



Fonticula





Nuclearia




Pompholyxophrys



Lithocolla





Fungi s.l.

BCG2



FRESHOL1






Fungi s.s. 410 Ma




Aphelida





BCG1


Rozellomyceta

Rozella




Namako-37


Microsporidia

Metchnikovellea



Microsporea









Holozoa

Mesomycetozoa



Pluriformea

Corallochytrium



Syssomonas



Filozoa

Filasterea


Choanozoa 950 Ma

Choanoflagellata



Animalia 760 Ma







Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Parvularia atlantis » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) David López-Escardó, Purificación López-García, David Moreira, Iñaki Ruiz-Trillo et Guifré Torruella, « Parvularia atlantis gen. et sp. nov., a Nucleariid Filose Amoeba (Holomycota, Opisthokonta) », Journal of Eukaryotic Microbiology, vol. 65, no 2, , p. 170–179 (ISSN 1550-7408, PMID 28741861, PMCID 5708529, DOI 10.1111/jeu.12450)
  2. A. Owczarzak, H. H. Stibbs et C. J. Bayne, « The destruction of Schistosoma mansoni mother sporocysts in vitro by amoebae isolated from Biomphalaria glabrata: an ultrastructural study », Journal of Invertebrate Pathology, vol. 35, no 1, , p. 26–33 (PMID 7365267, DOI 10.1016/0022-2011(80)90079-8)
  3. (en) Iňaki Ruiz-Trillo, Christopher E. Lane, John M. Archibald et Andrew J. Roger, « Insights into the Evolutionary Origin and Genome Architecture of the Unicellular Opisthokonts Capsaspora owczarzaki and Sphaeroforma arctica », Journal of Eukaryotic Microbiology, vol. 53, no 5, , p. 379–384 (ISSN 1550-7408, PMID 16968456, DOI 10.1111/j.1550-7408.2006.00118.x, S2CID 24862220)
  4. (en-US) Lab Multicellgenome et Torruella Guifré, « Transcriptome - Parvularia atlantis (Nuclearia sp. ATCC 50694) », Figshare, (DOI 10.6084/m9.figshare.3898485.v4, lire en ligne)
  5. (en) Alex de Mendoza, Arnau Sebé-Pedrós, Martin Sebastijan Šestak, Marija Matejčić, Guifré Torruella, Tomislav Domazet-Lošo et Iñaki Ruiz-Trillo, « Transcription factor evolution in eukaryotes and the assembly of the regulatory toolkit in multicellular lineages », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 110, no 50, , E4858–E4866 (ISSN 0027-8424, PMID 24277850, PMCID 3864300, DOI 10.1073/pnas.1311818110 , Bibcode 2013PNAS..110E4858D)
  6. Hiroshi Suga, Guifré Torruella, Gertraud Burger, Matthew W. Brown et Iñaki Ruiz-Trillo, « Earliest Holozoan expansion of phosphotyrosine signaling », Molecular Biology and Evolution, vol. 31, no 3, , p. 517–528 (ISSN 1537-1719, PMID 24307687, PMCID 4342544, DOI 10.1093/molbev/mst241)

Voir aussi

Liens externes

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