Pascal Boniface
Pascal Boniface, né le à Paris, est un géopolitologue français.
Pour les articles homonymes, voir Boniface.
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Fondateur et directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), il a traité de l'arme nucléaire, du conflit israélo-palestinien et de géopolitique du sport — notamment dans le domaine du football. Pascal Boniface a écrit plus de 70 livres sur les questions géopolitiques, dont certains ont été traduits en plusieurs langues, et dirigé la publication d'une trentaine d'ouvrages[1].
Biographie
Formation
Pascal Boniface a étudié au lycée Saint-Exupéry de Mantes-la-Jolie, puis à l'université Paris-XIII[2] et à l'Institut d'études politiques de Paris[3].
Il est diplômé d'études approfondies en science politique (1980)[3] et docteur en droit public (1985)[2].
Parcours
Pascal Boniface est né en 1956 de parents employés de banque[4]. Il consacre sa thèse de droit international (université Paris 13 Nord) aux questions de désarmement. D'abord rattaché (de 1979 à 1982) au CEREDE (Centre d'étude et de recherche sur le désarmement) puis à l'INED (Institut national de défense) de 1982 à 1986[5], au cours duquel il bénéficie du programme Young Leader de la French-American Foundation[6]. Il obtient un poste de maître de conférences en science politique à l'université Paris 13 Nord en 1985.
Pascal Boniface a enseigné à l'Institut d'études politiques de Lille et à celui de Paris, ainsi qu'à l'université Paris 13 Nord Villetaneuse. Il est maître de conférences à l'Institut d'études européennes de l'université Paris-VIII, dans les champs des relations internationales et de la géopolitique[7].
Depuis 1985, il publie annuellement L'Année stratégique. Il lance en 1991 La Revue internationale et stratégique, trimestrielle, dans laquelle interviennent des experts et hommes politiques internationaux.
En 1996, il développe le concept de « prolifération étatique ». Le chercheur observe que les guerres sont de moins en moins des guerres de conquêtes et de plus en plus des guerres de sécession et qu'elles débouchent sur une « prolifération étatique » ; un défi « peut-être plus dangereux pour la stabilité internationale » que la prolifération nucléaire[8].
Il travaille à partir de 1997 sur les aspects stratégiques et diplomatiques du sport et développe une « géopolitique du sport »[9].
Il est membre du Conseil consultatif pour les questions de désarmement de l'ONU de 2001 à 2005[10]. Il est administrateur à l'Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN) de 1998 à 2004. Il est membre du Comité de soutien et de réflexion de l'Académie diplomatique africaine (ADA) et membre du Haut Conseil de la coopération internationale de 1999 à 2003[11].
De 2006 à 2016, il fait partie du conseil scientifique de la fondation Gabriel-Péri[12].
Pascal Boniface alterne publication d'essais (dont récemment Requiem pour le monde occidental ou Géopolitique du Covid-19) et de livres pédagogiques qui sont régulièrement réédités et la plupart traduits en plusieurs langues (Comprendre le monde, 5e édition ; Les relations internationales de 1945 à nos jours, 6e édition ; La Géopolitique, 6e édition ; 50 idées reçues sur l'état du monde, 11e édition ; ainsi qu'avec Hubert Védrine : Atlas du monde global et Atlas des crises et des conflits, 4e édition[13]).
Politique
Il milite au PSU jusqu'en 1980, année durant laquelle il rejoint le Parti socialiste. Il est assistant parlementaire[14] de 1986 à 1988 auprès du groupe parlementaire socialiste à l'Assemblée nationale[15].
De 1988 à 1992, Pascal Boniface est conseiller dans les cabinets ministériels de Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Défense, puis de Pierre Joxe lors de ses ministères à l'Intérieur et la Défense[10].
Il quitte le Parti socialiste en 2003.
IRIS
En 1990, Pascal Boniface crée l'Institut de relations internationales et stratégiques. Au fil des années, cet institut qu'il dirige devient l'un des principaux centres français de recherche dans ce domaine et, d'après son directeur, le seul « dont la création n’ait pas été décidée par l'État, mais résulte d’une initiative privée[16] ». Il est reconnu d'utilité publique depuis 2009. L'institut — seul « think tank » français avec l'IFRI — a été classé 26e au classement Global Go-to Think Tank 2014 de l'Université de Pennsylvanie, dans la catégorie Top Foreign Policy and international Affairs Think Tank[17]. L'IRIS crée en 2002 l'école IRIS Sup' qui forme désormais près de 600 étudiants en présentiel et à distance aux métiers de la géopolitique.
En 2001, alors que Pascal Boniface exerce la fonction de délégué national pour les questions stratégiques au Parti socialiste (PS), la polémique qui suit sa prise de position sur le conflit israélo-palestinien, et la communication d'une note interne adressée au parti, provoque la démission de plusieurs personnalités du conseil d'administration de l'IRIS, qui manque de disparaître[18].
Médias
Il intervient dans les médias audiovisuels français et étrangers, notamment sur France 5 dans C dans l'air.
Le lundi , il lance sa chaîne YouTube « Pascal Boniface "Comprendre le monde" », comprenant actuellement 488 vidéos publiées. Avec un total de plus de 15 811 000 vues au , date à laquelle il dépasse les 180 000 abonnés.
Dans une vidéo mise en ligne le sur sa chaine YouTube, il accuse les directions de France Inter, de France Culture et du journal Le Monde de l'avoir mis sur une liste noire[19]. Laurence Bloch, directrice de France Inter et Sandrine Treiner, directrice de France Culture, se défendent par le truchement du médiateur de France Info[20] . Les réponses ne conviennent aucunement à Pascal Boniface qui, au contraire, y voit une confirmation de quelques-unes de ses accusations[21]. Depuis, Pascal Boniface n'a pas signalé avoir été invité à nouveau par ces médias mais note qu'il est facilement mis en cause à la moindre occasion[22].
Le 3 septembre de la même année, Le Monde publie un article, dans lequel l'IRIS est mis en cause comme « structure complice » de Pékin sur la base du rapport de l'IRSEM sur les stratégies d'influence chinoises[23]. Dans une vidéo de sa chaîne YouTube, Pascal Boniface répond à ces accusations en les traitants de « mensongères » et déclare ne pas avoir été contacté par Le Monde qui n'a, selon lui, « jamais répondu » à ses mails[24]. Pascal Boniface et l'IRIS contestent les conclusions du rapport de l'IRSEM et l'article du Monde via le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM), qui rend son avis en et considère la saisine « partiellement fondée », car « la règle déontologique d’offre de réplique à des accusations a été enfreinte mais pas celle de respect de l’exactitude et de véracité des faits »[25].
Positions
Conflit israélo-palestinien
En 2001, il plaide dans une note interne pour une modification de la politique du PS à l'égard du conflit israélo-palestinien, en affirmant qu'il serait, en matière de politique internationale, « préférable, pour chacun, de faire respecter des principes universels et non pas le poids de chaque communauté »[26],[27],[28]. Il s’inquiète du développement d’un vote communautaire en France, écrivant dans sa conclusion : « Il vaut certes mieux perdre une élection que son âme. Mais, en mettant sur le même plan le gouvernement d’Israël et les Palestiniens, on risque tout simplement de perdre les deux »[29]. Jérémy Sebbane et Benjamin Djiane dénoncent son obsession sur le « vote juif »[30]. Tandis que d'autres parlent d'une obsession du « vote musulman »[31].
En 2002, il déclare « Peut-on diaboliser Haider et traiter normalement Sharon, qui ne s'est pas, lui, contenté de dérapages verbaux mais est passé aux actes ? », ce qui déclenche une polémique au sein du parti socialiste.[n 1]. Selon le quotidien Libération ; « dans le journal suisse Le Temps, il propose […] sur le ton de la dérision d'inscrire Israël dans la liste des pays de « l'axe du Mal »[34] ! »
En 2003, Serge Weinberg démissionne de la présidence du conseil d'administration de l'Iris[18]. Après la parution de l'ouvrage de Pascal Boniface Est-il permis de critiquer Israël ?[n 2], L'Arche — l'un des magazines du judaïsme français — publie le mois suivant un article titré Est-il permis d'être antisémite ?[35],[36].
En juin, Alfred Grosser démissionne du conseil de surveillance de L'Express[37], peu de temps après avoir publié une critique du livre de Boniface dans laquelle il écrivait que l'auteur avait « raison de mettre en lumière les abus de la "victimisation" »[n 3].
En , Pascal Boniface quitte le Parti socialiste[38]. Selon Jean-Dominique Merchet (Libération), après avoir été exclu de son poste de délégué national pour les questions stratégiques, Boniface quitte le parti en s'estimant « diabolisé » par des « amis d'Israël », citant ce qu'il décrit comme l'« alignement excessif sur les positions pro-israéliennes de la communauté juive »[34]. Pour Le Monde, le géopolitologue reproche plutôt au PS « de privilégier "ceux qui ont une lecture ethnique du conflit israélo-palestinien" »[32]. Pascal Boniface affirme avoir — après que Pierre Moscovici le lui a conseillé « face à la polémique » — accepté de renoncer au poste tout en étant « prêt à rester membre du PS et à participer à différents groupes d'experts ou réunions sans titre », et avoir finalement quitté le parti à la suite de critiques exprimées publiquement par Dominique Strauss-Kahn[38],[39].
Terrorisme islamiste
Pascal Boniface considère que l'impact du terrorisme islamiste est « sans commune mesure avec le nombre de morts qu'il peut susciter »[40]. Critiqué après l'attentat de Charlie Hebdo, il se justifie : « À ceux qui m’attribuent une responsabilité dans les attentats de 2015, la tuerie de 2015, parce que j’avais critiqué la ligne de Charlie trois ans auparavant en 2012, je leur demande : on a le droit de critiquer Mahomet mais pas Charlie[41] ? »
Pour Philippe Val, le raisonnement de Boniface sur les attentats est une « répugnante escroquerie intellectuelle »[42]. Manuel Valls décrit les positions de Boniface comme étant « un vrai problème » pour la France[43].
En 2016, Pascal Boniface publie une tribune dans le journal La Croix dans laquelle il affirme que la menace terroriste ne doit pas être le seul horizon de la réflexion stratégique et de l’action politique : « Il y a d'autres facteurs de mortalité qui ne suscitent pas la même mobilisation[44]. »
Laïcité
À l'occasion d'un débat sur la laïcité prévu[n 4] à Cergy en , Laurence Marchand-Taillade[n 5] ouvre une polémique en critiquant notamment l'invitation de Pascal Boniface qui, selon elle, « alimente la théorie du complot islamophobe »[45].
Les Intellectuels faussaires
Dans son ouvrage Les Intellectuels faussaires, publié en 2011, Pascal Boniface s'attaque à quelques intellectuels français tels que Bernard-Henri Lévy, Alexandre Adler, Caroline Fourest, Philippe Val[n 6] et Frédéric Encel (qu'il accuse d'être un ancien responsable du Betar qui « masque ses orientations communautaires pour se faire passer pour un universitaire “objectif ” » et tient un discours différent selon qu'il est face au grand public ou dans des cercles communautaires). Il qualifie Caroline Fourest de « serial menteuse » et Bernard-Henri Lévy de « Seigneur et maître des faussaires », il dénonce chez ces figures médiatisées une « dérive déontologique » dont le dénominateur commun serait « un traitement démagogique de l'information ». Il soutient ainsi qu'« au lieu de permettre au citoyen de réfléchir à des phénomènes complexes, on simplifie à l'extrême, on fournit à l'opinion publique des produits intellectuellement frelatés ou toxiques et on fabrique des leurres idéologiques[47]. »
Frédéric Encel a toujours réfuté ces accusations et y répond dans son livre Géopolitique de l'Apocalypse[48].
Commentant le livre en sur le site Acrimed, Alain Thorens et Mathias Reymond reprochent à P. Boniface de se laisser présenter en précurseur de la critique de l'honnêteté de certains intellectuels médiatiques alors même qu'il se réapproprie sans même les citer les travaux collectifs de différents auteurs qui ont publié des livres et des articles sur ce même sujet[49].
Alain Beuve-Méry, pour Le Monde, écrit que :
« Pascal Boniface ressasse et règle manifestement ses comptes, même s'il s'en défend […] l'essai s'inscrit dans une veine pamphlétaire, ce qui en constitue la principale limite. Certes, les intellectuels faussaires qu'il désigne ne sont pas tous, loin de là, exempts de reproches […] Mais à trop vouloir détruire ses cibles, Boniface le polémiste finit par les manquer[50]. »
En 2015, Caroline Fourest lui répond et commente : « Pascal Boniface […] traite de “faussaires” tous les intellectuels ne partageant pas sa complaisance envers l'islam politique de Tariq Ramadan ou du Hezbollah… Alors qu'il a été condamné pour contrefaçon (c'est assez rare) après avoir publié sous son seul nom un livre écrit par un collectif de chercheurs[51]. »[n 7]
En juin 2022, Pascal Boniface a en effet été condamné pour avoir traité Caroline Fourest de « serial menteuse ».
Antisémite
Dans son livre Antisémite, préfacé par Michel Wieviorka et publié en , Pascal Boniface dénonce le « chantage à l'antisémitisme » dont il est l'objet[53],[54]. Michel Wieviorka écrit « Rien ne justifie ce torrent de boue déversé sur lui[55]. »
Pour Le Courrier de l'Atlas, « Jamais auparavant, un livre n'avait permis de dévoiler avec autant d'intelligence et sans complotisme (des faits, rien que des faits !) les rouages du chantage à l'antisémitisme[56]. » Ne partageant pas cette opinion, Mohamed Sifaoui, voit de l'hypocrisie dans la posture de Boniface qui se plaint « [...] à longueur d'année qu'il n'est pas permis de « vilipender Israël en France » tout en publiant un livre, en faisant une dizaine d'articles et participant à une trentaine d'émissions radio, de télé et de conférences pour… fustiger Israël[57]. »
Venu donner une série de conférences mi- à Jérusalem à l'invitation du consulat général de France à Jérusalem et de l’Institut français de Jérusalem, Pascal Boniface est violemment pris à partie dans le hall de l'aéroport international de Tel Aviv-David Ben Gourion par des individus qui l'insultent, le bousculent, le menacent et lui crachent dessus ; l’un d’eux lui lançant « avance, fils de p***, je vais te taper devant tout le monde ». Il indique que les individus souhaitaient l’entraîner dehors pour lui « crever les yeux » et que la police a dû intervenir[58]. Le consul de France, Pierre Cochard, dénonce dans un communiqué « l’agression inadmissible dont Pascal Boniface a été la cible », ajoutant : « C’est parce que je prends très au sérieux la lutte contre le fléau de l’antisémitisme sous toutes ses formes, antisémitisme que Pascal Boniface a constamment récusé, que j’estime très dangereuse l’instrumentalisation qui en est faite dans des débats qui sont d’une toute autre nature[59]. » Pascal Boniface déclare à Franceinfo : « Ces personnes qui m'ont pris vivement à partie pensent que je suis antisémite parce qu'il m'arrive de critiquer le gouvernement israélien. Il y a donc une confusion qui est gravissime entre la critique d'un gouvernement et la haine d'un peuple[60]. »
Distinctions
Décorations
- Officier de la Légion d'honneur : nommé chevalier le [61], Pascal Boniface est promu au grade d'officier par Laurent Fabius — alors ministre des Affaires étrangères — en 2013[62].
- Chevalier de l'ordre national du Mérite : il est nommé chevalier le [63].
Prix
- Prix Castex 1987[64].
- Prix Vauban, décerné par l'Association des auditeurs de l'Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN) en 2012 pour L'Année stratégique et la reconnaissance du rôle de l'IRIS dans l'animation de débats stratégiques.
Autres activités publiques
Pascal Boniface préside l'Association pour l'attribution du nom de Léo Ferré à un espace public de la ville de Paris[65]. Le samedi ont été inaugurés la place Léo-Ferré et le square Léo-Ferré, dans le 12e arrondissement de Paris[66].
Pascal Boniface a créé les Géopolitiques de Nantes, rencontre annuelle durant laquelle est décerné le prix du livre géopolitique.
Football
Pascal Boniface a dirigé un groupe de prospective sur l'avenir du football auprès de la Fédération française de football, et il fut secrétaire général de Fondaction jusqu'en mars 2014[67].
Il est membre du jury du prix de l'Union des clubs professionnels de football et du comité scientifique de la Fondation Lilian Thuram pour l'éducation contre le racisme[68].
Il est membre du Conseil national d'éthique de la FFF[69].
Il a livré une interview à Caviar Magazine dans laquelle il évoque son lien au football et son importance sur le plan géopolitique et diplomatique[70].
Ouvrages
- La Puce, les hommes et la bombe : l'Europe face aux nouveaux défis technologiques et militaires, avec François Heisbourg, Hachette littérature, 1986 (ISBN 9782010114496)
- L'Armée : enquête sur 300 000 soldats méconnus, Édition no 1, 1990 (ISBN 9782863914069)
- Vive la bombe : éloge de la dissuasion nucléaire, Édition no 1, 1992 (ISBN 9782863915394)
- Les Nouvelles Pathologies des États dans les relations internationales, Dunod, 1993 (ISBN 9782100016891)
- Contre le révisionnisme nucléaire, Édition Marketing, 1994 (ISBN 9782729844646)
- Les Écologistes et la défense, avec Jean-François Gribinski, Dunod, 1994 (ISBN 9782100023240)
- La Puissance internationale, Dunod, 1994 (ISBN 9782100023660)
- Manuel de relations internationales, Dunod, 1994 (ISBN 9782100021321)
- Relations internationales, Dunod, 1995 (ISBN 9782100027576)
- Lexique des relations internationales (dir.), Édition Marketing, 1995 (ISBN 2-272-98952-7)
- La Volonté d'impuissance : la fin des ambitions internationales et stratégiques ?, Éditions du Seuil, 1996 (ISBN 9782020247160)
- Les Relations Est-Ouest 1945-1991, Éditions du Seuil, 1996 (ISBN 9782020231206)
- Dictionnaire des relations internationales, Hatier, 1996 (ISBN 9782218716423)
- Repenser la dissuasion nucléaire, Éditions de l'Aube, 1997 (ISBN 9782876782952)
- La France est-elle encore une grande puissance ?, Presses de Sciences Po, 1998 (ISBN 9782724607529)
- Guide du savoir nuire à l'usage des dictateurs, Éditions Michalon, 2000 (ISBN 9782841861231)
- Les Guerres de demain, Éditions du Seuil, 2001 (ISBN 9782020534130)
- Le Monde contemporain : grandes lignes de partage, Presses universitaires de France, 2001 (ISBN 9782130511472)
- Les Leçons du (dir.), Presses universitaires de France, 2001 (ISBN 9782913395091)
- L'Europe et le sport (dir.), Presses universitaires de France, 2001 (ISBN 9782913395084)
- Petit Dico européen, avec Bastien Nivet, Presses universitaires de France, 2002 (ISBN 9782130525967)
- La Terre est ronde comme un ballon : géopolitique du football, Édition du Seuil, 2002 (ISBN 9782020543019)
- Le : un an après (dir.), Presses universitaires de France, 2002 (ISBN 9782913395138)
- Chroniques géopolitiques 2002, Presses universitaires de France, 2003 (ISBN 9782913395183)
- La France contre l'empire, Laffont, 2003, (ISBN 9782221100509)
- Le Monde contemporain : grandes lignes de partage, Presses universitaires de France, 2003 (ISBN 9782130538370)
- Atlas des Relations internationales, 2003
- Est-il permis de critiquer Israël ?, Laffont, , 237 p. (ISBN 978-2-221-09969-8, présentation en ligne)
- Quelles valeurs pour l'Union européenne ?, Presses universitaires de France, 2004 (ISBN 9782913395213)
- Les Défis du monde arabe, avec Didier Billion (dir.), Presses universitaires de France, 2004 (ISBN 9782913395220)
- L'Année stratégique 2005 (dir.), Armand Colin, 2004 (ISBN 978-2200268084)
- Chroniques proche-orientales : [2001-2005], Dalloz, 2005 (ISBN 9782247061228)
- Vers la 4e guerre mondiale ?, Armand Colin, 2005 (ISBN 9782200269098)
- Quelle politique européenne pour la France ?, Dalloz-Sirey, 2005 (ISBN 978-2247064014)
- Halte aux feux : Proche-Orient, antisémitisme, médias, islamophobie, communautarisme, banlieue…, avec Élisabeth Schemla, Flammarion, 2006 (ISBN 9782080690098)
- Le Monde nucléaire : arme nucléaire et relations internationales depuis 1945, avec Barthélémy Courmont, Armand Colin, 2006 (ISBN 9782200269500)
- Football & mondialisation, Armand Colin, 2006 (ISBN 9782200346218)
- Lettre ouverte à notre futur(e) président(e) de la République sur le rôle de la France dans le monde, Armand Colin, 2007 (ISBN 9782200350314)
- Atlas des relations internationales (dir.), Hatier, 2008 (ISBN 978-2218931710)
- Les Relations internationales de 1945 à nos jours, Dalloz, 2008 (ISBN 9782247079421)
- Atlas du monde global, avec Hubert Védrine et Jean-Pierre Magnier, Armand Colin / Fayard, 2008 (ISBN 9782200350543)
- De But en Blanc, avec Pape Diouf, Hachette, 2009 (ISBN 9782012378117)
- Vers la Quatrième Guerre mondiale ? Où on en est après Gaza après Obama, Armand Colin, 2009 (ISBN 9782200242695)
- Atlas des crises et des conflits, avec Hubert Védrine et Jean-Pierre Magnier, Armand Colin / Fayard, 2009 (ISBN 9782200242688)
- Pourquoi tant de haines ?, Éditions du Moment, 2010 (ISBN 9782354170790)
- Football & mondialisation, Armand Colin, 2010 (ISBN 9782200248338)
- Sans concessions. Conversations avec David Reinharc, avec Gilles-William Goldnadel, Éditions David Reinharc, 2010 (ISBN 9782358690171).
- L'Expulsion, Édition La Tengo, 2011 (ISBN 978-2354610142)
- Les Intellectuels faussaires : Le triomphe médiatique des experts en mensonge, Paris, Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, , 272 p. (ISBN 978-2-35013-277-8)
- Atlas de la France, avec Hubert Védrine, Armand Colin, 2011 (ISBN 9782200271688)
- Le Monde selon Sarkozy, Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, 2012 (ISBN 9782350133362)
- JO politiques, Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, 2012 (ISBN 9782350133461)
- Don't Panik, avec Médine, Desclée de Brouwer, 2012 (ISBN 9782220064864)
- Sport et géopolitique : une décennie de chroniques, Éditions du Cygne, 2013 (ISBN 9782849243039)
- Le sport, c'est bien plus que du sport !, avec Denis Masseglia, Gawsewitch Éditeur, 2013 (ISBN 9782350134161)
- Les Intellectuels intègres, Gawsewitch Éditeur, 2013 (ISBN 9782350134178)
- La France malade du conflit israélo-palestinien, Paris, Salvator, , 222 p. (ISBN 978-2-7067-1115-2)
- Géopolitique du sport, Armand Colin, 2014 (ISBN 9782200289614)
- Le Grand Livre de la géopolitique : les relations internationales depuis 1945, Eyrolles, 2014 (ISBN 9782212560022)
- Comprendre le monde, Armand Colin, 2015 (ISBN 978-2-200-60083-9)
- Les Pompiers pyromanes : ces experts qui alimentent l'antisémitisme et l'islamophobie, Max Milo éditions, 2015 (ISBN 978-2-315-00637-3)
- L'Atlas du monde global avec Hubert Védrine, Armand Colin/ fayard, 2015 (ISBN 978-2-200-61154-5)
- La Géopolitique, Eyrolles, 2015 (ISBN 978-2-212-56364-1)
- 50 idées reçues sur l'état du monde, Armand Colin, édition 2016 (ISBN 978-2-200-61317-4)
- Léo Ferré toujours vivant, La Découverte, 2016 (ISBN 978-2-7071-9049-9)
- JO Politiques, Eyrolles, 2016 (ISBN 978-2-212-56416-7)
- Je t'aimais bien tu sais : le monde et la France : le désamour ?, Max Milo, 2017 (ISBN 978-2315007356)
- 50 idées reçues sur l'état du monde, Armand Colin, édition 2017 (ISBN 978-2-200-61731-8)
- La Géopolitique : 43 fiches thématiques et documentées pour comprendre l'actualité, Eyrolles, 2017 (ISBN 978-2-200-61731-8)
- Les Relations internationales de 1945 à nos jours : comment en sommes-nous arrivés là ?, Eyrolles, 2017 (ISBN 978-2-212-56715-1)
- Antisémite (préf. Michel Wieviorka), Max Milo, coll. « Essais document », , 201 p. (ISBN 978-2-315-00824-7 et 2-315-00824-7)
- Géopolitique illustrée. Les relations internationales depuis 1945, Eyrolles, 2018.
- Atlas des crises et des conflits, avec Hubert Védrine, Armand Colin / Fayard, 2019. (ISBN 978-2-200-62496-5)
- Comprendre le monde. Les relations internationales expliquées à tous, 5e ed., Paris, 2019, Armand Colin, 336 p.
- Géopolitique du Covid-19 : Ce que nous révèle la crise du Coronavirus, Eyrolles, 2020. (ISBN 978-2416000560)
- Géopolitique de l'intelligence artificielle, Eyrolles, 2021. (ISBN 978-2-416-00055-3)
- Comprendre le monde : Les relations internationales expliquées à tous (6e édition), Paris, 2021, Armand Colin[71].
Notes et références
Notes
- P. Boniface écrit, dans sa note interne au PS de 2001 : « À vouloir maintenir une balance égale, entre forces de l'ordre israéliennes et manifestants palestiniens, mettre en parallèle les attentats des désespérés, qui sont prêts au suicide parce qu'ils n'ont pas d'autres horizons, et la politique planifiée de répression, mise en œuvre par le gouvernement israélien, le PS et le gouvernement sont considérés par une partie, de plus en plus importante, de l'opinion comme “injustes”. Pourquoi, ce qui vaut pour les Kosovars ne vaut-il pas pour les Palestiniens? Peut-on diaboliser Haider et traiter normalement Sharon, qui ne s'est pas, lui, contenté de dérapages verbaux mais est passé aux actes ? Ce sont des remarques que l'on entend de plus en plus souvent. »[26],[32],[33]
- Laffont, avril 2003
- Cet article avait provoqué de vives réactions de lecteurs publiées dans le magazine, A. Grosser a regretté de ne pas avoir été informé par avance « l'empêchant ainsi d'y répondre immédiatement »[37]
- Annulé[réf. souhaitée] à la suite des attentats du 13 novembre 2015 en France
- Présidente de l'association Observatoire de la Laïcité du Val d'Oise, secrétaire nationale du PRG chargée des libertés individuelles et des droits nouveaux.
- Selon Guillaume Weill-Raynal, P. Val, qui tient un discours proche de celui de C. Fourest, s'en prend « violemment » — dans un éditorial de Charlie Hebdo publié le 3 août 2005 — à P. Boniface « coupable à ses yeux, d'avoir […] dressé un bilan sévère (qui, à cette époque, relevait déjà de l'évidence) de l'intervention américaine en Iraq »[46].
- P. Boniface et la société éditrice sont condamnés pour « violation des droits d’auteur » ; la deuxième édition du Lexique des relations internationales (2000), écrit sous sa direction, ne mentionnait pas correctement — contrairement à la première publication (1995) — les collaborateurs, membres de l'équipe des enseignants de relations internationales de l'Université Paris-Nord ayant travaillé à la rédaction de l'ouvrage[52].
Références
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- Thèse intitulée Les Sources du désarmement, sous la dir. d'Alain Pellet ; notice SUDOC.
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- Yves Déloye, Olivier, ... Ihl, Alfredo Joignant et Impr. Présence graphique, Gouverner par la science : perspectives comparées, Presses universitaires de Grenoble, dl 2013 (ISBN 978-2-7061-1807-4 et 2-7061-1807-5, OCLC 852242523, lire en ligne), encadré 6, "L'IRIS", p. 204
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« Je considère, par exemple que ce qu’écrit l’universitaire Pascal Boniface depuis des années pose un vrai problème. J’ai d’ailleurs saisi les ministres des Affaires étrangères et des Armées qui financent l’Iris de ce sujet, même s’il ne parle pas au nom de l’Iris. »
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- Dominique Vidal, « Lire Pascal Boniface », blog sur Mediapart, 7 janvier 2018, en ligne.
- Pascal Boniface, Antisémite, Max Milo, , Préface
- « Pascal Boniface démonte le chantage à l'antisémitisme dans son dernier livre », Le courrier de l'Atlas, 5 janvier 2018
- Mohamed Sifaoui, Les Fossoyeurs de la République. Islamo-gauchisme : l'enquête inédite, Humensis, , 448 p. (ISBN 9791032909362)
- « Vidéo. Le géopolitologue Pascal Boniface agressé à l’aéroport de Tel-Aviv », sur SudOuest.fr (consulté le )
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- « Agression de Pascal Boniface en Israël : "Ils m'ont bousculé, ils m'ont craché dessus" et voulaient "me crever les yeux" », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- Décret du 13 juillet 2001 portant promotion et nomination.
- Décret du 12 juillet 2013 portant promotion et nomination.
- Décret du 14 novembre 1996 portant promotion et nomination.
- http://www.defnat.com/e-RDN/vue-article.php?carticle=17324.
- Robert Belleret, Dictionnaire Ferré, Fayard, 2013. Section 19.
- « Paris offre enfin une place et un square à Léo Ferré », sur Rue89 (consulté le ).
- Pourquoi j’ai décidé de quitter la Fondation du football, mars 2014.
- Voir sur thuram.org
- Liste des Commissions juridiques de la FFF.
- Gabriel Blonde, « Pas d'Etat sans équipe nationale de football », Caviar Magazine, , Pages 9 à 11
- Comprendre le monde : les relations internationales expliquées à tous (6e édition) - Pascal Boniface - Armand Colin - Grand format - Sauramps (lire en ligne)
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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