Patrice Anato
Patrice Anato, né le à Lomé au Togo, est un homme politique français. Membre de La République en marche, il est député de la troisième circonscription de Seine-Saint-Denis de 2017 à 2022.
Patrice Anato | |
![]() Patrice Anato en 2019. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (5 ans) |
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Élection | 18 juin 2017 |
Circonscription | 3e de la Seine-Saint-Denis |
Législature | XVe (Cinquième République) |
Groupe politique | LREM |
Prédécesseur | Michel Pajon |
Successeur | Thomas Portes |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lomé (Togo) |
Nationalité | Française Togolaise |
Parti politique | LREM (depuis 2016) AC (depuis 2018) |
Diplômé de | Université Panthéon-Sorbonne |
Site web | patriceanato.fr |
Biographie
Patrice Anato rejoint le mouvement En marche en 2016. Il est investi par le parti, devenu La République en marche, aux des élections législatives de 2017, pour la troisième circonscription de la Seine-Saint-Denis. Cette circonscription comprend les villes de Noisy-le-Grand, Gournay-sur-Marne, Neuilly-sur-Marne et Neuilly-Plaisance. Il obtient près de 40 % des voix au premier tour, ce qui le place en première position, devant sa principale rivale Dominique Delaunay de La France insoumise (15 %). Il est élu député au second tour, le , avec 57 % des voix[1].
La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a rejeté son compte de campagne en pour irrégularités formelles, entraînant la saisine du Conseil constitutionnel. Par décision du , il est jugé qu'il a fourni à la Commission l'ensemble des pièces justificatives permettant à celle-ci de contrôler la nature des dépenses exposées et l'origine des recettes perçues. Le compte qu'il a déposé le devant le Conseil constitutionnel est présenté en équilibre par un membre de l'ordre des experts-comptables et des comptables agréés. Du fait des circonstances particulières et en l'absence de fraude ou de tentative de dissimulation, il n'est prononcé d'inéligibilité[2].
En 2018, il devient membre de l'Alliance centriste.
En , à la suite de la démission de Gilles Le Gendre, il se porte candidat à la présidence du groupe La République en marche, face aux anciens ministres François de Rugy et Christophe Castaner, et aux députées Aurore Bergé et Coralie Dubost. Il arrive en dernière position, obtenant 6 voix, soit 2,23 % des 269 suffrages exprimés[3].
Il devient en « conseiller auprès du Président en charge de l'innovation territoriale et des bonnes pratiques » au sein du groupe LREM à l'Assemblée nationale[4].
Prises de position
Après la publication en d'un rapport parlementaire sur l'action régalienne de l'État en Seine-Saint-Denis, il affirme : « Je ne crois pas qu'il faille un plan spécifique pour la Seine-Saint-Denis »[5]. Un an plus tard, le Premier ministre Édouard Philippe annonce un plan de renforcement de l'action de l'État en Seine-Saint-Denis[6]. Il déclare alors : « Personne ne dit que les problèmes sont définitivement réglés. Ce ne sont pour autant pas des mesurettes, le gouvernement affiche une ambition inédite pour ce territoire, il faut maintenant attendre les évaluations pour savoir si ces mesures sont suffisantes ou non. Mais il ne faut pas les considérer comme un one-shot, car elles ont évidemment vocation à être durables »[7].
Notes et références
- « Seine-Saint-Denis - 3e circonscription : Liste des résultats - Elections législatives 2017 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- NEXINT, « Conseil Constitutionnel », sur www.conseil-constitutionnel.fr, (consulté le )
- « Election au groupe En Marche : le second tour opposera Christophe Castaner à Aurore Bergé », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- « "Vice-président en charge de la coordination des coordinateurs" : Kafka s'invite au bureau du nouveau groupe LREM à l'Assemblée », sur www.marianne.net,
- Rémi Brancato, « Seine-Saint-Denis : union sacrée des élus pour réclamer "l'égalité républicaine" », sur francebleu.fr, (consulté le )
- Maxime François, « Prime pour les fonctionnaires, renfort de policiers... le plan du gouvernement pour la Seine-Saint-Denis », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Annonces pour la Seine-Saint-Denis : «hors normes» ou «hors jeu» ? », sur Libération.fr, (consulté le )
Liens externes
- Site officiel
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