Patricia Balme
Patricia Balme, née à Casablanca au Maroc, est une journaliste et communicante politique française.
Pour l’article homonyme, voir Balme.
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Biographie
Diplômée en sociologie politique et droit public, Patricia Balme complète sa formation aux États-Unis par un cycle de marketing politique. Dès son retour en France en 1979, elle entame une carrière de journaliste politique et d'investigation, qui la conduira d'Antenne 2 à la rédaction du Journal du dimanche. En 1982, avec Pierre Salinger, journaliste américain et ancien porte-parole de la Maison-Blanche, elle crée l'hebdomadaire News magazine. Marcel Dassault, le patron du groupe Figaro, la nomme rédactrice en chef de Jours de France. En , elle se voit confier simultanément un magazine télévisuel hebdomadaire intitulé Dédicace, diffusé sur La Cinq[réf. nécessaire].
En 1986, à la disparition de Marcel Dassault et l'arrêt quelques mois plus tard de Jours de France, Patricia Balme constitue une équipe et fonde un cabinet de conseil en communication politique[réf. nécessaire].
Depuis 1999, elle travaille pour le compte du président camerounais Paul Biya[1],[2]. Toujours en 1999, elle participe activement à l'élection à la présidence du RPR de Michèle Alliot-Marie, première femme élue à la tête d'un grand parti politique en France.
En 2002, elle convainc les professeurs Luc Montagnier et Robert Gallo, co-découvreurs du virus du sida, de parrainer le « centre de recherche Chantal Biya » au Cameroun[3],[4].
De 1999 à 2010, elle est chargée de la communication d'Alassane Ouattara jusqu'à son élection à la présidence de la république de Côte d'Ivoire. De 2001 à 2006, elle est directrice de la communication et conseillère pour les relations internationales de Renaud Dutreil, ministre des PME, du Commerce, de l'Artisanat et des Professions libérales[5]. Avec son cabinet de communication, elle organise plusieurs campagnes électorales pour des élections présidentielles en Afrique[4]. Conseillère de nombreux chefs d'État et personnalités politiques, elle assure également la communication de différents pays[réf. nécessaire][6]. Selon Vincent Hugeux, outre le Camerounais Paul Biya et l'ivoirien Alassane Ouattara, Patricia Balme a « épaul[é] » le Centrafricain François Bozizé[7].
En , elle crée une nouvelle chaîne de télévision sur internet pour le compte du président Paul Biya. Elle recrute François de La Brosse et José Frèches, à l'origine des Web TV de Nicolas Sarkozy lors de sa campagne et de son passage à l'Élysée[8].
A son retour de captivité, Íngrid Betancourt, ancienne otage franco-colombienne libérée le , lui demande de s'occuper de sa communication, en particulier lors du lancement du livre Même le silence a une fin[9],[10].
En septembre 2011, elle remporte, face à d'autres communicants comme Anne Méaux ou Stéphane Fouks, la gestion du « faramineux budget » prévu pour la campagne électorale du président sortant Paul Biya pour les élections[à développer] d'octobre 2011[2],[11]. Toujours au mois de septembre 2011, Patricia Balme s'exprime à décharge au sujet de Paul Biya dans Marianne à propos de la détention au Cameroun de l'avocate franco-camerounaise Lydienne Yen-Eyoum[11],[note 1].
À partir de 2015, elle est chargée du marketing du président sénégalais Macky Sall[14].
Vie privée
Depuis 2018, Patricia Balme est mariée à l'acteur français Jean Sorel[15].
Distinctions
- Officier de la Légion d'honneur (2022)
- Commandeur de l'ordre du Ouissam alaouite (2007)
Références
- Omer Mbadi Otabela, « Paul Biya-Patricia Balme: Révélations sur une audience », sur Cameroon-info.net, .
- « Cameroun - 5 millions d'euros pour la com' de Biya », sur Slate.fr, .
- François Mattéi, Le code Biya, Balland, , 365 p. (lire en ligne), p.356.
- Vincent Hugeux, Les sorciers blancs : Enquête sur les faux amis français de l'Afrique, Fayard, , 338 p. (ISBN 978-2-213-64005-1, lire en ligne)
- « Acteurs publics », sur Acteurs publics (consulté le ).
- Macky Sall confie son image à Patricia Balme, seneweb.com, 3 septembre 2015
- Vincent Hugeux, « La Françafrique fait de la résistance », Politique africaine, (lire en ligne)
- « Première africaine », sur Lexpress.fr,
- « La nouvelle vie d’Ingrid, loin de son ex-mari colombien » (version du 17 janvier 2010 sur l'Internet Archive), sur France-Soir,
- Mathieu Deslandes, La Reconquista d’Ingrid Betancourt, Lejdd.fr, 25 septembre 2010
- Alain Léauthier, « L'avocate franco-camerounaise Yen-Eyoum incarcérée illégalement. Mais chut ! », Marianne , (lire en ligne)
- Rédaction LM et AFP, « Détenue au Cameroun depuis 2010, Lydienne Yen-Eyoum a été libérée », Le Monde, (lire en ligne)
- Jérôme Pierrat, « Un espoir pour les Français prisonniers à l'étranger. La Cour de cassation a autorisé une Franco-Camerounaise, détenue sans jugement et dans des conditions inhumaines à Yaoundé, à porter plainte en France », Le Point, (lire en ligne)
- « Présidentielle 2018: Paul Biya s’attache les services d’une sorcière française | General News 2018-01-11 », sur www.camerounweb.com (consulté le )
- « Photos - Jean Sorel et sa femme Patricia Balme lors de la cérémonie d'installation de Frédéric Mitterrand à l'académie des Beaux-Arts à Paris, France, le 5 février 2020. », sur www.purepeople.com (consulté le )
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