Paul-Hippolyte de Beauvilliers (1684-1776)
Paul-Hippolyte de Beauvilliers, duc de Saint-Aignan[1] (dès le ou 1706, par don de son demi-frère aîné le duc Paul, 1648-1714), né le à Paris et mort le à Paris, est un diplomate et officier militaire français, chevalier des ordres du Roi et pair de France, comte de Montrésor et de Buzançais, baron de La Ferté-Saint-Hubert/La Ferté-Saint-Aignan, sire de la Salle-lez-Cléry et de Chémery.
Pour les articles homonymes, voir Beauvilliers.
Ne doit pas être confondu avec son fils, Paul-Hippolyte de Beauvilliers.
Fauteuil 21 de l'Académie française | |
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(à 91 ans) Paris |
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Biographie
Origines
Il est le fils de François Honorat de Beauvilliers, duc de Saint-Aignan, et de Françoise Géré de Rancé, sa deuxième épouse. Ancienne femme de chambre de la première duchesse de Saint-Aignan, Françoise Géré avait épousé le duc le .
Carrière
Le duc de Saint-Aignan est successivement ambassadeur en Espagne où, en 1716, il tient l'infant don Philippe sur les fonts baptismaux, au nom de la France, membre du conseil de Régence en 1719, gouverneur et lieutenant général pour le roi du Havre de Grâce (1719-1776)[2] et ambassadeur extraordinaire à Rome en 1731. Il fut gouverneur de Bourgogne par intérim de 1740 à 1754[3].
Il est élu membre de l'Académie française en 1726 et de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1732.
Le musée Carnavalet expose deux études de Pierre Subleyras représentant le duc de Saint-Aignan en tenue de chevalier de l'ordre du Saint-Esprit. La première est une étude préparatoire à un tableau montrant le duc, à Rome, remettant au prince Vaini le cordon bleu de l'ordre le ; la seconde est une étude pour un portrait en pied (Carnavalet, p. 1007 et 1008).
Descendance
Le , il épouse en premières noces Marie-Anne de Montlezun (morte le ), dame de Pommeuse et de Lumigny, fille unique de Jean-Baptiste-François de Montlezun (cf. Pardiac), marquis de Besmaux, maître de camp de Cavalerie et premier cornette des chevau-légers de la garde du Roi et de Marguerite-Geneviève Colbert de Villacerf. De cette union naissent neuf enfants :
- Marie-Geneviève, née le , religieuse.
- Paul-François né le , mort en 1742. Il épouse Marie de Creil (1716-1780)[4] en 1738. Duc de Beauvilliers par don de son père.
- Paul-Louis, né le , maître de camp d'un régiment de cavalerie de son nom, tué à la bataille de Rosback en , comte de Montrésor puis duc de Beauvilliers après son frère. De sa 1° femme Auguste-Léonore-Olympe-Nicole de Bullion de Fervaques (fille d'Anne-Jacques de Bullion, lui-même fils de Charles-Denis de Bullion) vient la suite des ducs de St-Aignan/de Beauvilliers : leurs fils - Paul-François (1710-1742) et - Paul-Louis (1711-1757) ; puis le fils aîné de ce dernier, - Paul-Etienne-Auguste (1745-1771), père de - Paul-Marie-Victoire de Beauvilliers (1766-1794), père lui-même de - Raymond-François (1790-1811), suivi de son grand-oncle - Charles-Paul-François (1746-1828, fils cadet du duc Paul-Louis). De plus, la fille du duc Paul-Louis et d'Olympe de Bullion, Colette de Beauvilliers (1749-1831), épouse en 1771 Antoine de La Roche-Aymon (1751-1831) : les La Roche-Aymon hériteront du domaine en 1828.
- Paul-Hippolyte né le , le marquis de (La Ferté-)Saint-Aignan, mort en 1788. Vice-amiral de la flotte du Ponant en 1781.
- Paul-Louis-Victor né le , abbé de Lagny-sur-Marne.
- Marie-Paule née le , religieuse.
- Marie-Anne Mademoiselle de Chémery née le . Elle épouse le , Louis de Seiglières.
- Paul-François-Honorat, le comte de St-Aignan, né le . Brigadier en 1762.
- Marie-Paule-Thérèse, Mademoiselle de Montrésor, née le . Elle épouse le , Jean-François de Molette comte de Morangiès.
Le , il épouse en secondes noces Françoise Hélène Étiennette Turgot (1729-1784), fille de Michel-Étienne Turgot, marquis de Sousmont.
Notes et références
- « Beauvilliers de St-Aignan, p. 226-239, notamment p. 236-237 », sur Dictionnaire de la Noblesse, t. II, par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, à Paris, 1771
- Hervé Chabannes, Les manuscrits retrouvés de Jacques Augustin Gaillard : une histoire du Havre écrite de 1810 à 1824, Rouen, éd. PTC, 134 p. (ISBN 978-2-35038-019-3 et 2-35038-019-X), p. 124
- Marie-Anne Vandroy-Schaumasse, « Marie-Anne Vandroy-Schaumasse », https://clio-cr.clionautes.org/, (lire en ligne)
- « Marie-Suzanne-Françoise de Creil », sur Château de Versailles (consulté le )
Liens externes
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